Haque est un roguelike peaufiné depuis des années par son développeur et ça se sent. Multiplicité des options graphiques pour un rendu très années 80 avec effets tube cathodique si l’on veut, musique d’ambiance travaillée et jouabilité où tout a été pensé, testé, retesté et ajusté.
L’histoire est anecdotique et contée par un narrateur faussement gâteux et plein d’humour. Au départ, le jeu donne le choix entre trois héros générés aléatoirement. Par la suite, le jeu permet d’apprendre des sorts en fonction de sa classe et de se munir d’un équipement magique ayant lui aussi des propriétés qui font évoluer le gameplay.
La présence d’un familier plus ou moins autonome est aussi un atout sympathique. Autre originalité, le marchandage avec les marchands qui peuvent être agacés par vos offres et refuser de vous parler.
Enfin bref, je jeu regorge de petites idées futées et/ou marrantes pour une expérience souvent renouvelée, qui amuse mais s’avère vite stimulante pour l’esprit à haut niveau. Simple à comprendre, difficile à maîtriser, dur à lâcher !
D’après le peu que j’y ai joué, Haque est un jeu hyper-prenant dans lequel l’amusement ne faiblit pas. L’effet de surprise est fréquent, tout comme les crises de nerfs et les joies d’avoir battu un ennemi coriace. L’enrobage est chiadé et le développeur à l’écoute. Du tout bon si l’on aime les roguelikes et qu’on n’est pas allergique au style rétro.
+ L’enrobage rétro travaillé, pas seulement des gros pixels et un son minimaliste. Non, ici, il y a de l’amour
+ la jouabilité pensée dansses moindres détails
+ la difficulté bien dosée
+ l’humour
+ le personnage champignon, une espèce injustement sous-représentée
– c’est mignon, mais parfois le texte fatigue un peu les yeux