La science-fiction est un sujet vaste nous permettant de rêver et de nous prendre pour de grands enfants en écarquillant nos yeux déjà vieillissants. Les étoiles ont toujours fasciné l’humanité et ce sentiment d’inconnu nous a permis d’imaginer au fil des siècles d’innombrables choses, que ce soit dans la littérature, dans le cinéma, ou dans le jeu vidéo. La trilogie Mass Effect développée par Bioware avait su parfaitement récupérer les codes du genre en y injectant une bonne dose de space opera, bien qu’elle n’ait pas réellement essayé de les faire évoluer. Son lore exceptionnel nous avait tout de même permis de nous immerger dans un univers complet aux personnages attachants et aux intrigues palpitantes. Aujourd’hui, Mass Effect : Andromeda a la dure tâche de prendre le relais.

En route pour Andromède

Il m’est difficile de commencer ce test sans vous reparler brièvement de la trilogie Mass Effect. Une grande partie des joueurs connaissent très certainement cette licence sur le bout des doigts, mais il est de bon ton de poser correctement le contexte avant de se plonger sérieusement vers la mystérieuse galaxie d’Andromède. Sorti dans un premier temps sur Xbox 360 en 2007, Mass Effect premier du nom est un RPG développé par Bioware Edmonton – il est important de le préciser puisque le nouveau est quant à lui développé par Bioware Montréal – dans lequel le joueur incarne le désormais célèbre Commandant Shepard. Possédant un gameplay plus qu’imparfait, ce premier épisode avait tout même su charmer les joueurs et il ne fut pas étonnant de voir Electronic Arts demander une suite. Trois années passèrent et ce fut au tour de Mass Effect 2 de continuer l’aventure en nous proposant plus d’action et une mise en scène plus impressionnante encore.

Les premières voix discordantes arrivèrent presque aussitôt puisque cette suite commençait déjà à perdre de sa superbe, en ayant par exemple supprimé l’inventaire du jeu. Mass Effect 3 a quant à lui clôturé la série d’une façon inattendue ayant engendré une vague de mécontentements. Dix ans après la sortie du premier épisode, Mass Effect : Andromeda était donc particulièrement attendu au tournant, surtout que Bioware semble depuis quelques années ne plus savoir ou pouvoir maintenir un niveau de qualité élevé sur ses dernières productions. Ayant peut-être été en manque d’idées pour le contexte de cet épisode à cause des fameuses trois fins très bancales provenant de Mass Effect 3Bioware nous propose cette fois-ci de nous tourner vers la galaxie d’Andromède, notre plus proche voisine qui devrait finalement croiser la route de la Voie Lactée dans plusieurs milliards d’années.


Assujetties à la domination toujours plus importante des Moissonneurs, les différentes civilisations de notre galaxie décidèrent de développer en secret un programme portant le nom d’Initiative Andromède. Son but : trouver un nouveau foyer pour les différentes races de la Voie Lactée afin de les protéger d’une probable extinction. Mass Effect : Andromeda débute exactement lorsque le grand voyage commence enfin, à un moment donné entre le second et le troisième épisode de la première trilogie. Le contexte est rapidement mis en place en nous faisant savoir que nous voyageons dans l’Arche Hypérion transportant des humains, mais aussi d’autres races comme les Krogans ou les Asaris. Six cents ans plus tard, nous nous retrouvons très rapidement catapulté dans une nouvelle zone portant le nom d’Heleus en nous donnant immédiatement le contrôle du héros. Cette précipitation dans la mise en place de la narration est malheureusement une constante tout au long du jeu, nuisant parfois à la crédibilté du récit. Puisque nous parlons d’un jeu Bioware, la première chose que vous devrez effectuer ici est la création de votre personnage. Proposant une histoire très familiale, pour le meilleur et pour le pire, le jeu nous propose ici de choisir entre Scott et Sara Ryder.

La personnalisation physique de votre héros est bien entendu présente, mais celle-ci se montre très décevante au vu du nombre plus que réduit des options. Si vous souhaitiez utiliser Andromeda comme un générateur de personnages variés, vous serez extrêmement déçu d’apprendre que ce n’est pas le cas. Dorénavant, vous ne pourrez plus partir sur une base neutre pour ensuite choisir les yeux, les oreilles et tous ces autres éléments qui donnent à un visage sa personnalité. Bioware a cette fois-ci choisi de ne mettre en place que des personnages pré-établis servant de base, sur lesquels vous ne pourrez plus changer par exemple la forme des yeux. Vous pourrez toujours augmenter ou diminuer leur hauteur, changer l’écartement ou bien choisir leur couleur, mais vous pouvez dire au revoir à une personnalisation avancée. Il en va de même pour d’autres options, comme pour la couleur de peau qui semble bizarrement avoir du mal à tirer sur le clair. Qui sait, peut-être que des lampes à bronzer ont été installées dans les capsules de cryogénisation ? Les personnages créés sont donc relativement similaires les uns les autres, et ce ne sont pas les cheveux ou bien les barbes ridicules qui viendront donner de la diversité. Mention spéciale aux personnages pré-tirés qui, de base, sont tous plus moches les uns que les autres.
 

Un premier pas sur une nouvelle terre

Contrairement aux précédents épisodes, Mass Effect : Andromeda est avant tout un jeu d’exploration dans lequel vous passerez la majorité de votre temps à vagabonder sur des planètes inconnues. En tant que Pionnier de l’Arche Hyperion, votre rôle sera en effet de découvrir des mondes habitables, de les viabiliser, mais aussi de prendre contact avec les civilisations locales. Vous serez donc l’homme à tout faire et devrez gérer diverses situations de crises dans les différents lieux que vous traverserez. La première mission du jeu donne d’ailleurs le ton puisque vous vous retrouverez très rapidement dans une zone ouverte, bien que celle-ci soit la plus petite du jeu. Il a fallu six cents ans à l’Initiative pour venir, et en six siècles les choses changent. L’écosystème idéal de cette planète s’est en effet transformé en un chaos. Heureusement, vous découvrirez rapidement un caveau permettant de rétablir l’équilibre climatique pour viabiliser totalement la zone et installer un camp avancé. Puisqu’il est question de colonisation dans cet épisode, vous devrez arpenter ces nouveaux mondes et effectuer des tâches mineures permettant d’augmenter le pourcentage d’habitabilité de ces différents cailloux. Vous devrez atteindre le seuil de 40% pour installer le camp principal de la zone. Ce chiffre pourra être rapidement atteint en utilisant les caveaux que vous trouverez sur chacune de ces planètes.


Prenant des formes différentes selon les planètes où vous vous trouverez, ces caveaux font partie des points forts du jeu. Profitant d’un design unique ne ressemblant à aucun autre environnement du jeu, ces complexes souterrains font ici office d’entractes plus que bienvenus. Bien que des ennemis se mettront en travers de votre chemin, vous devrez également vous poser quelques minutes pour résoudre de petites énigmes permettant d’ouvrir les différentes portes barrant votre route. Ces dernières prendront la forme d’une suite de commandes à activer dans un certain ordre, pour débloquer de multiples passages parfois labyrinthiques, ou bien pour ouvrir une salle unique offrant un coffre rempli d’objets. D’autres fois, vous devrez résoudre des casse-têtes directement inspirés par le sudoku. Les numéros sont ici remplacés par des symboles et vous pourrez quoi qu’il arrive utiliser des clés spéciales pour passer outre ces verrous. De retour à la surface, l’augmentation de l’habitabilité se fera également en mettant en place de modules de reconnaissance. Ces modules vous permettront aussi de recharger vos munitions et de regagner de la vie.

Vous comprendrez très rapidement que vous devrez répéter toutes ces actions sur chacune des planètes que vous devrez explorer. Toutefois et malgré cette redondance apparente pouvant être un signe d’ennui évident, les choses à faire sur ces différents mondes ne manquent pas totalement d’intérêt. Il sera en effet question de récupérer quelques minéraux de façon sporadique en étant à pied, ou bien en utilisant un scanner avec le Nomad, un véhicule réellement fun à prendre en mains permettant de voyager rapidement. À son bord, vous pourrez également éviter les ennemis se trouvant dans de petits campements disséminés un peu partout au bord de la route. Vous pourrez si vous le souhaitez engager le combat, mais vos récompenses ne se résumeront qu’à des points d’expérience ou bien des datapad – des documents qui nous en apprennent plus sur le lore – si vous êtes plus chanceux. Plus simplement, arpenter ces planètes dans le seul but de découvrir le moindre caillou qui s’y cache pourra vous faire ressentir une certain satisfaction grâce au level design et aux graphismes réussis.

Le contenu hors quêtes principale et secondaires sur ces astres n’est donc pas le point fort du jeu, mais contrairement à Dragon Age : InquisitionBioware a cette fois-ci fait l’effort de proposer des environnements très plaisants à admirer et arpenter. Comme dit au-dessus, le level design est en effet très réussi sur la majorité des cinq planètes que vous pourrez explorer. Il serait bête de vous les décrire toutes dans le détail, mais dans le lot vous découvrirez un monde totalement enneigé qui arrivera à vous glacer le sang grâce à ses tempêtes infinies, des déserts très beaux aux cimes quasiment inatteignables et d’autres beaucoup moins, ainsi que la sempiternelle jungle aux couleurs improbables. Cette dernière, portant le nom d’Havarl, est toutefois très belle et vous demandera de l’explorer obligatoirement sans le Nomad. Lors de ces quelques phases sans véhicule dans des zones plus ou moins importantes, le rythme du jeu change et ce dernier offre des sensations quelque peu différentes. Aussi, n’hésitez pas à partir sur Havarl après avoir été sur Eos si vous souhaitez découvrir le jeu sous un autre aspect. Je me dois tout de même de relever ici la créativité proche du néant en ce qui concerne la direction artistique de ces planètes. Il aurait été en effet selon moi bien plus judicieux de proposer des mondes atypiques se reposant sur des éléments qui ne nous sont pas familiers. Proposer des surfaces faites de métal, des montagnes gigantesques aux pics acérés, des mers insondables ou bien encore des environnements beaucoup plus organiques, aurait fait frétiller en moi tout ce que j’aime dans la science-fiction. Pour faire simple, vous ne serez pas surpris à ce niveau-là et c’est bien dommage.


Bien évidemment, ces corps célestes ne sont pas sans histoires et ils nous proposent tous un contexte unique pouvant par moments croiser la quête principale. Il y sera notamment question de la guerre mettant en scène les deux nouvelles grandes civilisations du jeu portant le nom de Kert pour les méchants, et d’Angara pour les gentils. Oui, c’est aussi simple que cela. D’autres fois, les enjeux seront très différents. Vous devrez en effet jouer aux archéologues pour découvrir le passé des Angaras, ou bien essayer de raisonner des membres de l’Initiative Andromède ayant un peu trop pris leurs aises dans cette nouvelle galaxie. Une troisième civilisation majeure prend également place sur ces planètes et fait d’ailleurs partie de l’intrigue principale. Portant le nom de Reliquat, nous n’apprendrons que très peu de choses sur celle-ci, si ce n’est qu’elle semble avoir disparu soudainement en laissant derrière elle des robots ainsi que les fameux caveaux pouvant changer l’écosystème en déroute de ces nouveaux mondes.

L’exploration dans Andromeda passe aussi par la navigation spatiale qui vous permettra de découvrir d’innombrables planètes et de les scanner d’une façon plus ou moins similaire à celle du second opus. Ces dernières vous feront gagner des points d’expérience supplémentaires et parfois leur description arrivera à vous passionner et à vous faire rêver. La majorité du temps, nous ne ferons que les effleurer en se rappelant que cette activité est particulièrement ingrate. Heureusement, nous pouvons également récolter quelques matériaux ainsi que scanner d’autres éléments, comme des vaisseaux abandonnés ou bien encore des satellites. De quoi donc épaissir encore plus le lore du jeu. Notons que cette activité est ici alourdie par des cinématiques en jeu nous montrant les passages s’effectuant d’une planète à l’autre ou d’un système à un autre. Depuis le patch 1.05, nous pouvons court-circuiter ces cinématiques – pourtant belles –, et c’est avec un grand soulagement que nous pouvons enfin effectuer ces voyages sans passer des heures dessus.

Un coin de civilisation

Bien que tenant un rôle primordial dans ce nouvel opus, vous ne passerez pas non plus votre vie à explorer des planètes dans ce Mass Effect, et c’est tant mieux. En tant que membre de l’Initiative, vous posséderez un vaisseau portant le nom de Tempête. Il vous servira bien évidemment de véhicule comme nous l’avons vu plus haut, mais il servira également de hub principal à vous et votre équipe. Vous pourrez en effet parler avec vos compagnons pour essayer de tisser des liens avec eux ou bien tout simplement pour en apprendre plus sur leur histoire. Ce vaisseau regroupera également divers services que nous retrouverons aussi sur le Nexus, comme la personnalisation de l’équipement, l’attribution de points pour réveiller de futurs habitants toujours en zone cryo, ou bien encore le terminal permettant d’envoyer des membres de l’APEX en mission. Vous aurez également droit à une chambre privée immense. De quoi dégoûter le reste de l’équipage qui devra se contenter de simples couchettes.


Comme quoi, vous aurez beau avoir effectué un voyage de six cents ans, les inégalités sociales seront toujours présentes sur Andromède. Le design intérieur du Tempête est quant à lui bien trouvé et sa petitesse nous évitera des allers et retours fastidieux. Dommage cependant de devoir se farcir des échelles ou ascenseurs pour rejoindre certaines zones. Comme l’innovation ne semble pas être le point fort de Bioware, nous retrouverons également un clone de la Citadelle portant cette fois-ci le nom de Nexus. Celui-ci regroupe la majorité des colons, sert de ville principale avec civils et marchands, et est l’espace de commandement de l’Initiative. En augmentant le pourcentage d’habitabilité des planètes, vous gagnerez des points que vous pourrez redistribuer sur le Nexus pour réveiller des colons. Ces derniers se divisent en trois catégories (marchands, soldats, scientifiques) et vous permettront de récolter de nouveaux matériaux, des armes ou des crédits. Le Nexus sert également de port d’attache aux différentes arches, telles que l’Hyperion, sur lequel vous pourrez toujours vous rendre. Comprenant deux zones principales, ce nouveau hub sera l’occasion pour le joueur de découvrir de nombreux personnages ayant leurs petits problèmes. Ces petites quêtes et tâches mineures nous permettent encore une fois d’étoffer le lore du jeu.

Malheureusement, elles ne brillent que sur ce point précis puisque ces quêtes vous demanderont dans la majorité du temps de scanner l’environnement, comme dans un The Witcher 3 avec le sens de sorceleur, pour détecter des objets précis ou bien pour enquêter et remonter une piste. Comparativement à Dragon Age : Inquisition, ces quêtes sont bien mieux écrites et s’intègrent parfaitement dans l’univers. La forme est donc présente, mais l’exécution toujours aussi fastidieuse. Pour en finir avec cette visite guidée des zones civilisées, vous aurez également l’occasion de découvrir Kadara, une colonie humaine dissidente possédant un bar et une discothèque. Si je prends le temps d’appuyer ce détail, c’est pour vous avouer ma déception en ce qui concerne le sound design de ces lieux. Nous sommes très loin de ce que nous pouvions trouver dans le deuxième et troisième épisode. Pour ajouter un peu d’exotisme à ce voyage, vous pourrez également arpenter une portion de la capitale Angara sur la planète Aya. Les panoramas y sont grandioses, mais la relative ressemblance avec les constructions provenant de la Voie Lactée est décevante et déconcertante, soulignant une fois de plus la pauvreté artistique du jeu.

Des rencontres et des quêtes

Alors que les simples tâches font ici office de bouche trou malgré une écriture relativement satisfaisante, les quêtes secondaires sont quant à elles bien plus passionnantes et possèdent une mise en scène étudiée. En vrac, vous devrez essayer d’arrêter des braconniers désirant chasser sur une planète une espèce unique et légendaire pour les Angaras, découvrir l’identité d’un homme impliqué dans une révolte sur le Nexus, ou bien encore mettre fin à un conflit entre divers clans Krogans sur la superbe planète désertique Eladeen. Parfois, vous devrez effectuer des choix, d’autres fois vous devrez subir l’aventure, mais sachez que ces décisions auront avant tout une influence immédiate, et mèneront rarement à des conséquences sur le long terme. Toutes ces quêtes secondaires mettent également en exergue les différentes factions du jeu, comme les exilés du Nexus, La Justice, un groupe anti-IA, ou bien encore des rebelles Angaras.


Il est toutefois dommage de voir que Bioware a utilisé de grosses ficelles pour essayer de rallonger artificiellement toutes ces quêtes. Ces dernières sont nombreuses, mais relativement courtes et vous demanderont pour compenser leur petitesse d’effectuer d’innombrables va-et-vient entre les planètes et le Tempête. Il n’y a rien de plus déplaisant que de partir à la rencontre d’un personnage sur Havarl, avant d’être renvoyé sur le Tempête pour lire un mail nous demandant finalement de revenir sur ladite planète. Sachant qu’en plus vous ne pourrez pas accéder à l’intérieur de votre vaisseau en étant au sol, vous devrez à chaque fois subir le décollage et l’atterrissage en cinématique. Pour améliorer l’expérience de jeu, je vous conseille d’effectuer le maximum de quêtes dans une zone avant de la quitter, et d’y revenir plus tard lorsque votre journal sera à nouveau plein.

Avant de parler de la quête principale, je me devais également de mettre sur un piédestal les quêtes de loyauté des compagnons. Ces dernières emportent haut la main le prix des meilleures choses à effectuer dans Mass Effect : Andromeda. S’élevant au nombre de six, les compagnons de cet épisode ne semblent pas être les plus emblématiques de la série de prime abord, mais ce n’est pas tout à fait vrai. Cora, une humaine militaire très stricte semblant posséder un balai dans le fondement, se révèle en définitive être bien plus profonde et attachante que prévu. Non, il n’y a pas ici de mauvais jeux de mot. Vetra Nyx, une Turienne semblant avoir été élevée dans la plus pure tradition militaire de cette race, cabotinera finalement avec sa sœur et nous fera découvrir une de mes zones favorites uniquement accessibles avec le Nomad. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte.

Malheureusement, tout n’est pas aussi réussi. Bien que passionnante puisque mettant en avant l’histoire des Reliquats, la quête de Peebee s’étale sur presque toute l’aventure et n’est qu’une suite de tâches mineures. L’acte final de cette quête est par contre très réussi, tout comme l’est Peebee, une Asari au caractère bien trempé semblant ne jamais vouloir s’arrêter de parler. Vous pourrez également apprécier SAM, l’IA nichée dans votre tête qui vous permet entre autres d’utiliser les profils de combat. Ce personnage est bien écrit, mais il est dommage de voir que Bioware semble une fois de plus avoir voulu précipiter les choses en ce qui concerne les IA et leur place grandissante dans l’intrigue du jeu. Cela aurait pu être une partie très intéressante d’Andromeda, mais tout cet arc narratif ne dure regrettablement que quelques dizaines de minutes. Je ne vais pas non plus me lancer dans un inventaire à la Prévert, mais sachez qu’après avoir passé les dix ou quinze premières heures du jeu, tous ces personnages deviennent plus intéressants que prévu et les lieux qu’ils nous feront visiter sont tous uniques.


Andromeda marque aussi le retour attendu du système de dialogues que nous pouvons retrouver depuis lors dans d’innombrables productions. Celui-ci est cette fois-ci légèrement différent qu’auparavant puisque le jeu ne se base plus sur des dialogues pragmatiques ou conciliants, mais sur une multitudes de traits forgeant au fur et à mesure le caractère de notre héros. Vous pourrez en effet choisir dans chacun de vos dialogues des réponses émotionnelles, logiques, décontractées ou bien professionnelles. Ces choix détermineront également l’attitude qu’auront les autres personnages envers vous. Sachez toutefois que la qualité de l’écriture pourra être inégale en fonction des réponses que vous déciderez de donner. Opter pour un ton décontracté quelle que soit la situation sera en effet le meilleur moyen de rendre tous ces dialogues insipides, transpirant une naïveté qui n’était absolument pas présente dans les précédents opus avec Shepard. Nous pourrons enfin entreprendre des actions impulsives, que ce soit lors d’actes positifs ou négatifs.

Comme pour la majorité des joueurs, j’aime la série Mass Effect pour ses quêtes principales mettant en scène des intrigues bien ficelées et des moments épiques très cinématographiques. Andromeda ne déroge pas à la règle et vous en aurez allègrement pour votre argent. Toutefois, la quête principale semble parfois ne pas vouloir prendre le temps d’exposer son propos, préférant mettre en exergue des points beaucoup plus mineurs, mais très intéressants, comme la relation entre les personnages. La première rencontre avec les Angaras, la nouvelle civilisation locale qui finira par s’allier avec l’Initiative, est totalement bâclée alors que tous les ingrédients sont présents, et le tout se déroule en quinze petites minutes. Heureusement, par la suite les diverses quêtes secondaires ou principales liées à ce peuple relèvent le niveau, nous faisant oublier cette première rencontre hasardeuse. Les Kert, notre principal ennemi, proposent à leur tour un premier contact très peu travaillé. Là encore, vous devrez attendre d’avancer dans la quête principale pour effectuer des tâches intéressantes, comme infiltrer un mystérieux complexe ou bien prendre d’assaut l’un de leurs vaisseaux.

Ce sera l’occasion de remarquer qu’ils ne sont pas aussi génériques qu’ils semblaient l’être de prime abord. Leur civilisation est en effet très complexe et il ne serait pas étonnant de les voir à nouveau dans de futurs épisodes. Si le rythme de la quête principale se fait bel et bien ressentir et vous donnera l’occasion de vivre des moments épiques, les éléments narratifs de celle-ci se voient malheureusement étouffés par toute la composante exploration du jeu, arrivant même à se faire oublier. Pour ma part, j’ai passé plus de vingt heures sans avancer d’un petit centimètre dans la quête principale en préférant utiliser mon temps pour découvrir de nouvelles planètes et effectuer les innombrables petites tâches. Vous n’êtes bien évidemment pas obligés de suivre mon exemple puisque vous pouvez suivre avant tout la route de la quête principale, mais vous perdrez de nombreux éléments narratifs vous permettant d’en apprendre beaucoup plus sur cet univers. Vous avez donc le choix, mais sachez qu’Andromeda utilise une structure bien différente des trois premiers épisodes.

Savoir montrer les muscles

Lire des documents, parler des petits problèmes quotidiens avec les habitants du Nexus, faire la morale à des exilés rebelles ou bien encore en apprendre plus sur le passé des Angaras sont des activités très agréables à faire. Mais quoi de mieux que de sortir un bon fusil pour faire parler la poudre en lieu et place des mots ? À ma grande surprise et même si Mass Effect 3 avait largement amélioré les choses à ce niveau-là, le gameplay d’Andromeda est tout simplement une très belle réussite. S’adaptant à merveille au monde ouvert, le gameplay offre ici un dynamisme à toute épreuve permettant aux joueurs de se déplacer selon leur bon vouloir dans les environnements. La couverture automatique permet de ne pas fixer le héros sur les décors tel un aimant et il n’a jamais été aussi simple de se mettre à l’abri et de s’en retirer. Une icône vient ici indiquer si le personnage est bel et bien à couvert.


Le tout nouveau jetpack met quant à lui à l’honneur la verticalité des divers lieux que nous pouvons traverser. Que ce soit pour atteindre des glyphes cachés dans les constructions Reliquates ou tout simplement pour trouver une position d’observation ou de tir idéale, vous l’utiliserez en permanence. Bien qu’il existe une touche pour enjamber les décors, cette fonction est ici quasiment inutile à cause de son ultime lenteur. Lenteur qui est toutefois réaliste dans ses animations. Pour rendre la prise en main de ces affrontements encore plus aisée, les points de vie et les munitions se voient ici automatiquement rechargés en passant à proximité des caisses correspondantes. Les boucliers sont quant à eux rechargés en se mettant tout simplement à couvert. Souvent faciles, rarement difficiles, les combats de Mass Effect : Andromeda sont variés et nous permettent d’affronter une multitude d’ennemis avec une grande aisance. Vous combattrez des unités Kert de base armées de fusils, des Angaras beaucoup plus véloces appréciant tout particulièrement les fusils de précision, mais aussi des humains et des Krogans pouvant très vite devenir un problème au corps à corps. Des mini-boss sont également de la partie, mais ces derniers ont la fâcheuse tendance à être redondants et il est aisé de prévoir qui nous affronterons à la fin d’une base Kert ou Reliquate.

Grâce au monde ouvert, ces affrontements nous permettent d’essayer différentes approches tactiques. Vous souhaitez utiliser votre Veuve Noire pour tuer des ennemis tout en restant planqué sur un promontoire vertigineux ? Vous le pouvez. Si le corps à corps est votre credo, vous pourrez alors utiliser couteaux, katana ou Omniblade énergétique pour votre plus grand plaisir. D’autres fois, c’est l’IA buggée de vos adversaires qui vous permettra d’essayer de nouvelles choses, comme rester à une certaine distance d’un ennemi pour ne pas en déclencher le script d’alerte tout en lui tirant dessus sans craindre le moindre danger. Malgré quelques problèmes, dans une difficulté élevée l’IA saura parfois vous harceler avec efficacité en n’hésitant pas à contourner votre position. Puisque je viens de parler de bugs, sachez qu’Andromeda en regorge lors de certaines phases de combat en faisant spawner les ennemis n’importe comment. Le système de sauvegarde automatique vous donnera également quelques sueurs froides si vous commencez à avancer dans les niveaux d’une façon peu recommandable. Une sauvegarde pourra en effet se déclencher à tout moment, pouvant vous mettre dans une situation délicate après une mort imprévue. 

Mass Effect : Andromeda introduit également un tout nouveau système portant le nom de profil. Contrairement aux précédents épisodes qui vous demandaient de choisir une classe prédéfinie lors de la création du personnage et de vous y tenir, Andromeda utilise un système bien plus souple qui contre toute attente fonctionne parfaitement bien. Vous pourrez bien évidemment choisir une classe de base au tout début du jeu, mais rapidement vous découvrirez le système de profils. Les différentes compétences que vous débloquerez sont ici réparties dans trois catégories : pouvoirs techs, pouvoirs biotiques et combat. Malgré leur nombre relativement élevé, vous ne pourrez en sélectionner que trois dans la barre d’utilisation rapide. C’est là qu’entre en jeu le système de profils. Ces derniers vous permettent en effet de choisir différents profils qui se débloqueront en fonction des compétences que vous choisirez.


Les profils prendront également des niveaux en fonction du nombre de compétences débloquées dans la catégorie adéquate. Cette prise de niveau augmentera vos statistiques. Si vous mettez l’accent sur les pouvoirs techs, alors le profil ingénieur fera son apparition. Il en va de même pour le franc-tireur et ses compétences de fusil sniper ou bien pour l’adepte et ses pouvoirs biotiques. Au total, sept profils seront mis à votre disposition, mais vous pourrez si vous le souhaitez n’en utiliser qu’un seul tout au long du jeu. Si vous aimez les pouvoirs techs, vous pourrez alors seulement utiliser le profil ingénieur et profiter de son niveau élevé améliorant les compétences liées. Pour pouvoir utiliser plus de trois compétences, vous pourrez utiliser le menu favori permettant de sauvegarder votre profil en cours et les pouvoirs choisis. Passer d’un profil à un autre vous donnera alors la possibilité d’utiliser un éventail de pouvoirs, mais vous devrez attendre que le cooldown de ces derniers se termine avant qu’ils soient à nouveau disponibles. Les pouvoirs utilisent en effet un système de cooldown ne vous permettant pas de les utiliser autant de fois que vous le souhaiterez.

Vous pourrez créer un ou plusieurs profils n’ayant aucun rapport avec leurs compétences internes. Un profil de soldat augmentant vos points de vie et vos dégâts pourra en effet être utilisé avec des compétences biotiques, techs et des grenades de combat. Vous pourrez donc construire votre personnage à votre convenance. N’hésitez pas à utiliser les touches de F1 à F4 pour changer de profil à la volée. Sachez enfin que vous récupérerez énormément de loot sur les ennemis tués, mais aussi dans des contenants disséminés aux quatre coins des différents environnements. Vous pourrez décider de les placer directement dans votre inventaire ou bien de les détruire pour récupérer des matériaux et composants. L’inventaire ne nous permet ici que de visualiser le contenu et vous devrez obligatoirement passer par un module de reconnaissance ou bien par un casier d’armement sur le Tempête pour changer votre équipement. Ce choix permet d’éviter d’utiliser toutes nos armes et armures à tout moment, ce qui est une bonne idée.

Les mains dans le cambouis

Si le gameplay lors des déplacements et des combats est l’un des gros points forts de Mass Effect : Andromeda, la personnalisation de notre équipement n’est pas en reste. Se reposant sur une interface pouvant parfois sembler mal étudiée – et il en va de même pour le codex, l’inventaire, le journal, ect. –, le menu de craft se repose ici sur deux sections bien distinctes. La première section est dédiée à la recherche de plans. En scannant les divers éléments du décor, vous récupérerez des points de recherche en fonction de la provenance de ces objets. Ces points prendront place dans trois catégories : Voie Lactée, Andromède et Reliquat. Vous pourrez donc les utiliser pour rechercher des plans de casques, d’armures, de brassards, de jambières, ou bien encore pour la multitude d’armes et de modificateurs disponibles dans le jeu.


La partie développement est quant à elle dédiée à la confection à proprement parler des objets. Vous retrouverez donc les objets déjà recherchés, et cette fois-ci vous devrez utiliser des matériaux spécifiques pour les fabriquer. Ces matériaux peuvent être récupérés sur les planètes, dans des stocks ou bien encore chez les marchands. Lors de la fabrication d’un objet, vous aurez également le choix d’utiliser un ou plusieurs modificateurs. Ceux-ci vous donneront par exemple la possibilité d’augmenter vos statistiques ou bien d’intégrer de nouveaux effets, comme le fait d’engendrer une explosion énergétique lors d’une attaque sautée via le jetpack. Les modificateurs d’armes sont bien plus complexes et vous demanderont parfois de les tester sur le terrain en utilisant un terminal de recherche. N’hésitez pas à entreprendre une telle démarche directement sur une planète puisque le Tempête ne comporte malheureusement aucun stand de tir. Ces très nombreuses modifications vous donneront la possibilité de transformer votre arme de base en une arme tirant un rayon continu ou bien du plasma.

Vous pourrez également changer le fonctionnement des munitions en utilisant une cellule énergétique faisant chauffer l’arme avant qu’elle ne se recharge automatiquement. Une autre modification ponctionnera par exemple 5% de votre santé pour alimenter l’arme lorsque celle-ci n’aura plus de munitions dans le chargeur. Parfois, le mélange de toutes ces modifications engendrera un armement inefficace, d’autres fois vous trouverez le parfait équilibre. Finalement et une fois toutes ces choses créées, vous pourrez ajouter de l’équipement supplémentaire venant modifier l’apparence et les statistiques des armes et armures. Vous pourrez ajouter une lunette pour gagner de la précision, un nouveau chargeur plus large ou bien encore un canon plus puissant, mais peut-être moins précis. Autant vous dire que vous passerez des heures à essayer de nombreuses choses, c’est en tout cas ce que j’ai fait. Le Nomad a également droit à sa personnalisation et vous pourrez augmenter ses statistiques, ses capacités motrices et de vol, ou bien encore refaire sa peinture.


Ces différents objets sont ici classés par niveau. Lorsque vous rechercherez les plans, vous pourrez choisir au fur et à mesure de monter en niveau pour augmenter leurs statistiques de base. Une fois arrivé au niveau cinq, une nouvelle branche fera son apparition vous proposant des objets pouvant aller jusqu’au niveau 10. Vous devrez cependant posséder un personnage à son tour au niveau adéquat pour pouvoir les débloquer. Pas très utile lors d’une première partie, les niveaux les plus élevés des armes et objets vous permettront de profiter du new game + qui se basera sur la sauvegarde de votre choix. Vous pourrez bien évidemment recréer un personnage ou non, et récupérer dans la foulée les crédits, les armes, le niveau ainsi que les compétences déjà acquises lors de votre précédente partie. L’infirmerie se trouvant dans le Tempête vous proposera quant à elle de redistribuer vos pouvoirs pour essayer des builds différents. Cette infirmerie est d’ailleurs accessible à tout moment, même lors d’une première partie.

À plusieurs, la fête est plus folle

Je vais maintenant m’arrêter très rapidement sur un aspect qui avait surpris les joueurs dans Mass Effect 3 : le multijoueur. Celui d’Andromeda fonctionne peu ou prou de la même façon qu’auparavant et vous devrez choisir un des multiples personnages et le faire monter en niveau. Les différentes parties proposent trois niveaux de difficulté allant du bronze jusqu’à l’or. Il y est toujours question d’affronter des vagues d’ennemis jusqu’à l’extraction finale. En empochant des crédits, vous pourrez débloquer des packs d’objets plus ou moins chers proposant des armes et modifications au hasard, mais aussi débloquer de nouveaux combattants. Contrairement à ce que j’avais pu imaginer, les différentes cartes profitent intelligemment du monde bien plus ouvert et vertical de ce nouvel opus. Le gameplay bien plus dynamique que son prédécesseur rend cette fois-ci les combats encore plus nerveux et vous devrez garder l’œil ouvert à tout instant.

Le multijoueur de Mass Effect : Andromeda possède également une connexion avec la partie solo du jeu. Vous pourrez en effet accéder au menu APEX sur le Nexus ou bien le Tempête pour envoyer des groupes de soldats en mission. Ces groupes pourront monter en niveau et adopteront divers traits selon leurs réussites ou leurs défaites. Après une mission difficile, un groupe pourra obtenir le trait héroïque, mais aussi concevoir une peur panique des Reliquats si une autre mission s’est mal passée avec cette espèce. Ces traits seront à prendre en compte selon la difficulté des missions et leur contenu. Si vous ne souhaitez pas envoyer un groupe faire les diverses missions disponibles d’une façon automatique et attendre le temps nécessaire pour leur résolution, alors vous pourrez y allez vous-même. Le système est donc tout à fait louable et nous permet par moment de faire une pause, mais je dois bien avouer que je n’y ai pas passé énormément de temps puisqu’il a tendance à couper le rythme de l’aventure solo et se montrer chronophage une fois que nous nous prenons au jeu du multijoueur.


Pour terminer sur une note bien plus artistique, sachez que le moteur graphique Frostbite 3 est ici très bien exploité en ce qui concerne les environnements. Les lumières y sont belles, les noirs très profonds, ce qui est rare de nos jours dans le jeu vidéo, et les décors bien modélisés. Il n’en va pas de même pour les personnages humains que vous croiserez tout au long de l’aventure, mais les races aliens ont quant à elles subi une attention bien plus particulière les rendant crédible. La musique de cet opus n’est quant à elle pas du tout à la hauteur de ses ambitions. Là où nous pouvions découvrir des thèmes reconnaissables entre mille dans les précédents épisodes, Andromeda se contente de nous servir la soupe habituelle. Encore une fois, ce n’est pas déplaisant et quelques musiques viendront naturellement appuyer avec envie les passages épiques de l’histoire, mais vous les aurez toutes oubliées après avoir terminé le jeu.

Contrairement aux précédents opus, l’exploration impose cette fois-ci le rythme à la narration. L’intensité de l’histoire principale en est donc totalement tributaire. Celle-ci aurait pu tenir la dragée haute face aux trois premiers épisodes de la série si Bioware avait pris le soin de mieux équilibrer son jeu. Malheureusement, la narration se retrouve noyée dans un nombre incalculable de petites tâches à effectuer rendant souvent la quête principale totalement secondaire. Toutefois, nous retrouvons dans cet épisode tout ce qui a fait le charme de la série, comme des personnages attachants pouvant parfois posséder une très bonne écriture, ou bien encore un aspect cinématographique lors des moments clés de l’histoire. Le gameplay n’est pas non plus en reste puisque Mass Effect : Andromeda nous propose ici ce qui se fait quasiment de mieux dans le genre TPS. En grattant au maximum, vous pourrez également profiter d’une durée de vie tout à fait honorable puisque j’ai personnellement terminé le jeu en 105 heures. Prévoyez moitié moins si vous ne souhaitez réaliser que les principales quêtes.

Développé par Bioware Montréal et non plus par Edmonton contrairement aux précédents jeux de la série, Mass Effect : Andromeda essaye d’innover et d’imposer sa propre personnalité aux joueurs. Le résultat final n’est pas du tout désagréable malgré certains éléments bancals, par exemple des bugs pouvant rendre inaccessibles des quêtes mineures et une finition générale pouvant nous laisser un goût amer dans la bouche. Ce nouveau départ, que ce soit au sens propre (nouveau studio) ou figuré (nouvelle galaxie à explorer dans le jeu), est donc prometteur et il ne serait pas étonnant de voir une suite débarquer d’ici quelques années nous permettant de continuer les aventures de la famille Ryder.

+ Des choix pouvant apporter leur lot de conséquences…
+ Des compagnons accrocheurs
+ Des combats et du craft aux petits oignons
+ Le level design des planètes réussi
+ Un nouvel univers à explorer

Note RPG 4 sur 5
Note testeur 06 sur 10

– …mais beaucoup trop rarement
– Une direction artistique sans génie
– Des bugs handicapants
– Un mauvais équilibre entre l’exploration libre des planètes et les instants épiques scriptés
– Une bande originale décevante

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