VERSION PS3 : On le pensait mort et enterré, mais il a survécu. Après la faillite de la société Ascaron en 2009, géniteur de la série, Deep Silver avait acquis la licence et reprenait le développement de Sacred 3 par le biais de la société allemande Keen Games. C’est donc avec plaisir que nous allons retrouver l’open world gigantesque, les techniques de combat et le loot à foison. Nous revoici après six années de vache maigre dans le monde d’Ancaria. 

Et pourtant je m’inquiète du résultat, car durant tout ce temps, Deep Silver est resté très discret sur le jeu ne nous livrant que quelques screenshots et un trailer plutôt second degré. On voit tout de suite cela avec la version PS3.  

Ancaria est de nouveau en danger et il vous faudra sauver son coeur du comploteur Zane, empereur des Ashens, et de ses sbires qui veulent en fin de compte prendre le contrôle du monde. Présenté sous forme de cinématique en motion design  avec des images des personnages, le pitch est des plus simples. Mais il permet une nouvelle fois de parcourir l’univers de Sacred et découvrir aussi de nouveaux lieux, alors on ne va pas faire les difficiles. Malheureusement dès la création de votre avatar, il y a comme un truc qui cloche.  

Vous préférez le latex ou le lubrifiant ?

Le jeu nous propose quatre personnages jouables, mixe entre les races de Sacred Citadel et celles de Sacred 2 : l’Ancarienne avec sa lance, le Safiri avec sa masse, le Khukuri avec son arc, et enfin l’emblématiqueSeraphin à l’épée aiguisée. On remarquera qu’une cinquième classe, le Malakhim, un assassin, est accessible si vous mettez la main à la poche dès la sortie du jeu pour 2€99. Même si c’est dans l’air du temps, c’est à mon goût inadmissible sachant qu’il est visible dans la très jolie vidéo défilant en boucle derrière le menu principal.

La chose qui fâche d’emblée c’est l’absence de caractéristiques et les techniques de combat sont imposées selon la classe. Vous pourrez aussi vous inquiéter de l’aspect vestimentaire du Seraphin qui ressemble plus à une maîtressesadomaso, avec son justaucorps blanc et violet tendance latex qu’à la guerrière armurée que l’on avait l’habitude de côtoyer.  

Mais ce n’est pas grave se dit-on, on pourra toujours se consoler avec l’open world dès que l’on aura passé ce tutorielqui permet de prendre en main notre personnage. Sauf que là aussi, on se prend une claque en se rendant comptequ’Ancaria, qui est bien retranscrit via la carte du monde, est décomposé en quinze niveaux principaux à effectuer dans un ordre précis et entrecoupés d’une vingtaine de niveaux secondaires. Il n’y a pas d’open world.  

Tout évolue par ici !

Sur cette carte générale, on retrouve bien certains sites connus comme Braverock, mais beaucoup de nouveaux lieux. Chaque mission principale est succinctement décrite par un pitch et est indiqué le niveau que devra avoir votre personnage s’il veut réussir. On apprécie que chaque mission soit expliquée via une cinématique en motion design donnant ainsi de la profondeur à l’univers, même si par moments on a l’impression d’un manque de continuité et de cohésion entre chaque niveau.

Ces derniers sont linéaires et prétexte à une baston nerveuse avec vagues d’ennemis. Ils ne proposent qu’une progression vers l’avant avec des checkpoints sous forme de cercle lumineux qui vous empêchent de faire marche arrière dès que vous les avez passés. Les derniers niveaux se montrent un peu plus ouverts avec deux ou trois salles en plus du trajet principal, mais cela reste light. J’y reviendrai un peu plus tard. 

En fin de mission, vous pourrez faire évoluer votre personnage grâce aux pièces d’or ramassées sur le sol. Car à l’instar de Dungeonland, le loot se résume à des pièces d’or, des globes de vie et de l’énergie pour recharger vos techniques de combat. Chaque personnage a deux équipements : son unique armure et son arme de prédilection qu’il pourra changer parmi une demi-dizaine. Ces armes sont données au compte-goutte à la fin de certains niveaux. Ne cherchez pas non plus le menu de l’inventaire ou d’autres pièces d’équipement, il n’y en a pas.   

Vous gagnez aussi de l’expérience qui vous permet de monter de niveau et de débloquer des compétences ou des techniques de combat qu’il vous faut payer pour utiliser. Chaque personnage a le choix entre quelques techniques de combat principales et secondaires. Chacune possède une évolution de cinq paliers permettant d’augmenter les caractéristiques de l’arme, restrictivement selon le niveau de votre personnage.  

Pour compléter le tableau, on ne peut durant une mission utiliser que deux techniques de combat (une principale et une secondaire) ainsi que quelques compétences communes à tous les héros qui se boostent aussi en payant en pièces d’or. Vos armes s’upgradent de la même façon selon quelques paliers et votre héros ne pourra en posséder qu’une durant une mission. Ces techniques de combat n’ont plus de cooldown (temps de rechargement), mais se récupèrent en frappant les ennemis. Quant à l’armure, elle est unique et évolue automatiquement. 

Cette personnalisation (si je puis dire) se fera entre deux missions dans un espace qui vous propose d’acheter des potions, mais qui ne permet pas de les revendre. 

Lors de votre aventure, vous découvrirez des esprits dont un qui pourra vous accompagner, mais qui, eux aussi évolueront si vous les retrouvez de nouveau dans vos quêtes. S’ils sont une bonne idée avec un choix d’effet bonus et malus pour chacun d’eux, cela ne remplace en aucun cas les dieux de Sacred 2 et leur pouvoir ultime. Ils restent tout de même agréables, surtout qu’ils s’expriment beaucoup dans le jeu pour nous faire sourire, mais j’y reviendrai.  

Quant aux niveaux secondaires, une vingtaine, on peut les considérer comme des quêtes FedEx proposant d’éradiquer toute créature dans un couloir ou d’éliminer des vagues d’ennemis dans une arène. Ils offrent or et expérience, débloquent les consommables que vous pourrez acquérir, voire permettent d’augmenter la quantité de ces derniers, qui se comptent sur les doigts des deux mains. 

Mais faites les taire !

Si Sacred 3 n’offre pas de PNJ à rencontrer avec dialogues comprenant choix et conséquences, cela cause pourtant beaucoup (trop) dans cet opus. Et ce n’est pas le doublage qui est mauvais, mais les textes qui se veulent amusants. En clair, Aria reliée avec vous par télépathie, commente tout ce que vous faites avec des réflexions souvent décalées dans le but de faire rire le joueur (“Youhou, vous avez réussi !”). Elle vous indique même les choses à faire, des fois que ne sauriez pas trouver le seul chemin qui permet d’avancer. Elle en devient pénible quand elle vous répète une énième fois ce qu’il faut faire, alors que vous êtes bloqué face à une vague d’ennemis. Imoen, sors de ce corps !

Pour améliorer la pénibilité auditive, participent aussi oralement les méchants de l’histoire. Eux aussi semblent reliés à vous et commentent toutes vos rencontres (“Protégez Gloria, sinon vous irez tous au lit!”,”Je vais préparer ma revanche après être passé chez mon poissonnier”). Il en résulte une espèce d’échange entre les deux béligérants que l’on pourrait prendre pour des ados en pleine dispute amoureuse, qui se renvoient la balle comme si vous étiez en visioconférence, rendant les dialogues trop présents mais surtout insupportables.

Ajoutez à cela, certains esprits qui distillent quelques réflexions décalées (“sexy !” “Oh Baby!”) qui enfoncent le clou et cassent totalement l’impression de chaos que subit l’univers qui vous entoure. Rien de tel dans ce cas que de couper le son, même s’il est dommage de ne pas profiter de cette musique symphonique de bonne qualité.

Même si les missions sont parsemées de monologues qui enrichissent l’histoire, le côté clown disséminé çà et là, rend le jeu ridicule. “Shatterjack, il a perdu son doudou”, lirez-vous pour un boss. En fait costumes latex et discussions modernes pourraient presque nous faire croire que nous avons affaire à des super héros Marvel vivant à notre époque ! Du coup, l’humour rôlistique de Sacred 2 a disparu pour un humour bouffon pitoyable (bon ok, j’ai souri quelques fois). Quitte à faire cela, autant transformer le monde d’Ancaria aussi et nous faire une comédie burlesque à la sauce Grotesque TacticsHeureusement, dans les derniers niveaux, les intervenants se font plus discrets et moins bécasses et on apprécie aussi certains messages. 

Des vagues, des vagues … elle est où la mer ? 

Pas désagréables en soi, les niveaux offrent un petit challenge avec des passages de baston et vagues d’ennemis, avec mini-boss suivis d’une arène avec boss final. Vous comprendrez donc l’affiliation de Sacred 3 aux beath’em all. Parfois les vagues ne s’arrêtent pas tant que vous n’avez pas débloqué un mécanisme, et il existe aussi des passages où vous devez éviter des chutes de choses diverses ou des piques. Ensuite on passe à une seconde zone dans laquelle on va affronter le boss. 

En fait, les levels trop souvent linéaires se succédant manquent de longueur. Je veux dire par là que les niveaux principaux qui vous prendront plus d’un quart d’heure à parcourir ne sont pas très grands mais consistants. Ils sont constitués d’arènes et de couloirs mis bout à bout et se débloquant au fur et à mesure de vos victoire sur des vagues d’ennemis. Et tant que l’épreuve n’est pas passée, le passage reste bloqué. Le rythme reste donc soutenu même si les situations deviennent rapidement répétitives. 

A noter que si vous ne réussissez pas une mission, vous la reprenez au dernier checkpoint, en ayant perdu 20% de votre or. Il n’y a pas de game over ou de permadeath et la partie est d’autant plus facile qu’en cas de mort vous avez cinq secondes pour prendre ou non votre potion de vie, remontant votre jauge au maximum. 

Le jeu propose trois niveaux de difficultés qui restent plus ou moins abordables si on prend son temps. Le choix d’ailleurs d’aller dans un niveau supérieur à son personnage rajoutera un challenge et permettra d’atteindre le niveau 50. 

Après avoir fini la campagne une première fois, vous débloquerez le niveau “Divinité”. Ce qui m’a pris une petite dizaine d’heures en mode facile, en négligeant une dizaine de niveaux secondaires avec un personnage atteignant le niveau 24. Libre à vous ensuite de poursuivre l’aventure car vous ne recommencerez pas la partie de zéro, les différents niveaux d’Ancaria restant entièrement accessibles. De plus, vous n’aurez débloqué qu’une faible partie des évolutions de vos armes,  esprits et armures. Comme j’ai un peu rushé cette première partie, laissant de côté les niveaux secondaires, on peut tabler sur trente heures au minimum, si on veut monter son personnage au niveau maximum. Mais le manque de contenu ne me donne pas envie de poursuivre, même si j’imagine que les afficianidos y trouveront leur compte.

A noter aussi que le DLC Histoire des enfers, à 4,99€, propose de rajouter quatre missions supplémentaires à votre aventure. je n’ai pas eu l’occasion de le tester pour savoir si cela valait le coût.   

Silence, ça tourne !

Ce Sacred 3 propose une caméra fixe restant de trois quarts au-dessus de votre personnage avec un angle qui varie selon la situation et la map. Je dirais comme à l’accoutumée pour ce type de jeu, que la caméra n’est pas assez lointaine pour un archer, mais elle l’est trop pour pouvoir admirer le détail de son personnage et des environnements de près. 

Parfois, pour le rendu de l’histoire cette caméra descendra à l’horizontal pour vous présenter le paysage et compléter un détail du scénario, mais cela reste rare et la vue à l’horizontal n’est pas des plus gratifiantes, offrant un effet flou du lointain gênant. Et puis cerise sur le gâteau, à chaque fin de niveau, c’est l’apparition d’un score (!) de réussite. Avez-vous déjà vu cela dans un hack’n slash ? 

Pour se rattraper, Sacred 3 offre une partie technique tout à fait honorable, même si de près certains boss sont vraiment moches. Parc qu’il faut dire aussi que nous sommes loin de la scène et que vu de trois quart cela reste propre. J’ai apprécié aussi le jeu des ombres, surtout lorsqu’Aria fait apparaître une luciole de lumière dans les lieux dont la pénombre est totale, mais ces passages sont trop courts. Le jeu en 720HD offre des environnements variés qui rappellent bien ceux de Sacred 2 : on évoluera ainsi dans des zones urbaines (villes, cimetière, châteaux) et rurales (campagne, jungle, marais, montagne). 

On rencontre des créatures assez riches et variées mais souvent on fait l’analogie avec d’autres hack’n slash. Seraient-ce des clins d’oeil ? Par exemple, Braverock est très réussi, mais n’est-ce pas sa similitude avec les environnements de l’acte 5 de Diablo 3 qui me fait dire cela ? Ou encore ce niveau dont le scénario tout comme les visuels me font penser “Au seigneur des anneaux” ? 

Si l’univers est trop coloré et parfois criard (baisser le contraste), il est propre si on ne tient pas compte des textures des héros en début de partie car au fur et à mesure de leur évolution (je parle de l’armure et de l’arme), le design des personnages évolue complètement. Enfin, Keen games assure niveau animations et on appréciera qu’il n’y ait aucun ralentissement même lorsque de nombreux ennemis sont présents.


J’ai quand même rencontré deux bugs majeurs qui m’ont obligé à relancer le niveau. Le premier, mon personnage s’est retrouvé bloqué dans le décors, le second, un mini-boss n’a pas daigné me laisser une clé de passage.  

Niveau maniabilité, cela fonctionne bien. Le stick gauche permet de se déplacer, et les boutons du gamepad suffisent pour le reste : les deux techniques de combat mises à votre disposition sont secondées par une attaque commune ; bouton qu’il faudra défoncer si vous êtes une Séraphin, contrairement à un archer qui tire automatiquement si vous le tenez. Ajoutez à cela, la possibilité de casser une attaque, d’absorber une potion, d’exécuter une créature au sol, d’effectuer une roulade pour esquiver et surtout un bouton qui vous permettra d’interagir avec le milieu, d’attraper et balancer ennemis et boules explosives vous permettant de faire des strikes sur vos ennemis. Ou encore d’agir sur les mini-boss lorsqu’ils ont une faiblesse, même si j’ai bien du mal à comprendre comment cela fonctionne. Les développeurs ont donc mis en avant le côté simulation de combat avec interaction sur son environnement, plutôt que les compétences de classe. Une bonne maniabilité pour des combats de masse avec un rythme soutenu à la sauce RAW amputé de sa partie RPG. 

Quant aux contenants, s’ils ne sont pas interactifs à 99%, pourront être détruits comme nombre d’éléments du décors pour que pièces et globes jaillissent et soient absorbés par votre héros. On aura bien quelques coffres à ouvrir, mais rien de bien excitant. 

Du Coop, cela Dop. 

En fait, ce qui a été mis en avant dans Sacred 3, c’est la partie multijoueur en offline à 2 et à 4 via Internet. Il faut savoir que toute partie lancée est automatiquement publique et si vous ne souhaitez pas être dérangé, il vous faudra le limiter dans les options à chaque lancement du jeu. La partie coopérative est agréable et offre un plaisir que l’on retrouve toujours dans ce genre de jeu.  

Mais comme tout hack’n slash (qui ne se respecte pas dans le cas de Sacred 3) dès que vous êtes deux à l’écran, c’est un joyeux bazar visuel avec des effets dans tous les sens. Pour l’avoir testé, à deux c’est déjà difficile de s’y retrouver, alors à quatre cela doit être un sacré bordel à l’image de Diablo 3. L’arrivée de nouveaux joueurs à tout moment rend les parties moins ennuyeuses et chacun peut recevoir des bonus dus aux compétences ou encore à l’esprit de son partenaire. Il n’y a pas d’échange entre partenaires, sauf si vous devez ressusciter votre camarade.

Et c’est en fait cela Sacred 3 : il met en avant le combat de masse en réalisant des combos en mêlant le peu d’équipement, l’esprit qui vous suit et les deux techniques de combat ainsi que votre co-équipier. Mais si on veut jouer à un vrai hack’n slash, on se tournera plutôt vers Sacred 2, son prédécesseur, Diablo 3 ou encore l’extension de ce dernier qui arrive dans un mois.  

Entendons-nous bien : Sacred 3 est un jeu d’action/beath’em all plutôt bien fini et fun en coopératif. Avec sa trentaine de niveaux, sans loot d’objets, sans caractéristiques et sans menu d’inventaire conventionnel, ce Sacred 3 n’a plus grand chose à voir avec ses aînés. Tout ce qui faisait le charme de la série a disparu, même si on retrouve encore l’univers. 

Du coup, une question se pose : à l’instar de Sacred : Citadel, pourquoi ne pas avoir créé un autre spin off au lieu d’entacher l’image d’une licence qui avait un tel panache ? Car ce jeu ne devrait même pas être dans notre ligne éditoriale, s’il ne portait pas ce nom, plus proche d’un Dungeonland et bien plus light qu’un Raw. Que de regrets sur cette suite ! Ce n’est pas un mauvais jeu, mais un mauvais Sacred 3.

+ Le retour de Sacred…
+ Les esprits
+ Bande son
+ La maniabilité
+ Le coop

Note testeur 05 sur 10

– … avec une orientation beath’em all.
– Out les caractéristiques de la licence (Open World, loot, inventaire …)
– Monologues décalés, trop présents et énervants surtout au début
– 2 DLC pour la sortie du jeu dont une classe de personnage
– Justaucorps de la Seraphin : rendez-lui son armure !

VERSION PC : Et si on parlait PC cette fois-ci : comment elle est la version Sacred 3 sur ce support ? Tout d’abord la version boîte, nommée Sacred 3 First Edition, contient les deux DLC déjà cités dans le test PS3. Le DLC Héros Malakhim qui rajoute la classe assassin et le DLC Histoire des enfers rajoutant 4 missions.

Ensuite, l’installation est extrêmement laborieuse avec 3 DVD et plus de 30go qui vous prendront un peu moins d’une heure. Imaginez sur Steam le temps qu’il vous faudra pour télécharger le tout, sachant que sur cette plate-forme le prix avoisine les 50€, et comprend un esprit d’âme supplémentaire (sic!).

Niveau graphismes, dans les options vous pourrez monter dans les résolutions HD sans que votre processeur ne souffre (pour un I7) à partir du moment où vous avez Vista ou supérieur, le jeu ne fonctionnant pas sous XP. On peut varier les options de synchronisation verticale et d’anticrénelage, la résolution, le plein écran et hop c’est plié.

Niveau maniabilité, il est tout à fait possible de jouer au clavier grâce aux touches reconfigurables et le peu d’actions possibles n’obligent pas une gymnastique prononcée de vos doigts. Bien sur, nativement, le gamepad Xbox est reconnu et sera utilisable tout aussi facilement que sur votre console.

On notera qu’en fait le point le plus important, contrairement à Diablo 3, mais à l’instar de RAW, c’est qu’il est possible de jouer à deux sur le même PC (à condition que vous ayez au moins un gamepad) et on apprécie vraiment de se défouler avec un pote sans que cela rame.

Quant à la version multijoueur online, je n’ai pas testé, mais on se sentira moins seul. Par contre, le système de scoring s’adresse sûrement à un nouveau public qui appréciera, mais pour un Sacred 3, je n’en vois pas l’intérêt.

En fin de compte, cette version PC est propre, offrant la possibilité de jouer en duo en offline. Mais cela reste un Sacred 3 raté, qui pourra être remplacé par n’importe quel jeu bâtard croisant le beath’m all et le hack’n slash édulcoré dans les deux cas. Un gâchis quoi. 

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