jeudi, avril 25, 2024

Dead Pixels

La mode des zombis perdure depuis un petit moment maintenant, que cela soit dans le monde des JDR, des jeux de plateau, des séries ou encore des RPG. Il est donc normal d’en voir sortir un, de temps en temps, chez les indépendants avec un je ne sais quoi d’original et de RPG, qui mérite que l’on en touche un mot ou deux dans notre chronique du lundi. Dead Pixels mérite donc d’avoir son petit article pour ce qu’il apporte de frais dans le monde des zombis. Explication. 

Rien qu’avec un titre on peut deviner le contenu d’un jeu. Dead Pixels vous permet de découvrir un univers peuplé de zombis à la sauce 8 bits. Encore !, me direz-vous alors que le secteur des morts-vivants commence a être saturé !Bah oui, encore, parce que dites-vous bien que les morts-vivants sont tellement nombreux sur terre, que même si on en tue à volonté, il y en aura toujours un pour se relever. Alors comme ce jeu ne se veut pas être un RPG comme on peut s’y attendre, aujourd’hui il paraît dans la section les lundis de l’indie et cela lui va bien. 

Mort-vivant et steack stressé

A partir de trois scénarios différents que l’on sent venir des films de revenants des années 90, vous allez parcourir les rues d’une ville américaine, et vous devrez fuir, les lieux étant envahie par moult morts-vivants à la recherche de nourriture. Il vous faut donc parcourir un certain nombre de rues pour essayer de vous échapper dans des niveaux créés 

procéduralement au format “scrolling horizontal”.

Graphiquement, on a forcément droit à du pixel extrêmement lisible avec des animations simplistes mais efficaces. Les carrés vont à ravir à ce petit jeu qui mixe le RPG, le beath’em all et le jeu de survie à la Left for Dead

Fuir, aller toujours de l’avant, comme un certain Faster Than Light, tout en récupérant du matériel divers et varié dans les différents bâtiments encore ouverts que vous rencontrerez. Ils sont d’ailleurs facilement identifiables car après votre visite, apparait sur leur façade une croix rouge pour dire qu’ils ont été vidés.  

Dans d’autres bâtiments, on trouve aussi des gens prêts à faire du commerce et racheter ce que vous aurez dérobé dans les appartements d’à côté. Ces personnages vous permettent aussi de sauvegarder la partie, d’acheter des potions de bonus temporaires et plein d’autres choses encore. 

 Cours Forest, cours …

Ce qui fait la richesse de ce jeu, c’est justement le nombre impressionnant d’objets que l’on peut trouver et vendre. Mais le plus important ce seront les armes et les munitions qu’il vous faudra gérer, tout comme le poids limité de votre personnage. 

Heureusement, en tuant des zombis, vous gagnerez de l’argent qui vous permettra d’augmenter vos compétences selon six niveaux maximum : courir plus vite, porter plus de poids, faire plus de dégâts avec un type d’arme précis, autant de levels à augmenter qui vont vous faciliter la vie, face à des zombis qui ont chacun un type de combat particulier : entre celui qui court vite, celui qui crache de l’acide qu’il vous faut éviter, ceux qui se déplacent en groupe, il va être dur de vous échapper de ces rues sans cesse envahies.

La déplacement se fait selon les quatre axes et le tir n’est possible qu’en ligne droite ce qui limite la jouabilité mais oblige le joueur à s’adapter aux ennemis. En fin de compte, c’est aussi un jeu de gestion qui vous oblige à toujours surveiller vos réserves de munitions et de vie et met bien dans la peau du survivant. Le poids aussi est pris en compte et trop chargé, vous avancerez péniblement si vous n’avez pas opté pour une amélioration des caractéristiques.  

Vous n’avez pas le droit à l’erreur et jamais vous ne vous attendez à la suite. Comme dans n’importe quel roguelike, vous apprenez de vos erreurs et êtes toujours surpris d’événements imprévus comme l’alarme d’un appartement dans lequel vous entrez et qui va alerter les zombis environnants. 

Peu de chance de traîner alors et la fuite est la seule solution. Car si vous restez trop longtemps dans une rue donc un niveau, une horde de zombis apparaîtra et je ne donne pas cher de votre peau. Mais le jeu n’est pas si difficile que cela car il permet de sauvegarder dans les bâtiments de vendeurs. Mais de toutes les parties que j’ai faites, les munitions m’ont toujours manqué vers la fin et il a fallu courir. 

5 niveaux, 3 modes, 2 joueurs, plein de possibilités

Cinq niveaux de difficulté, trois modes de jeu et la possibilité de jouer en mode coop sur la même machine.  Avec ça, vous aurez pas mal de possibilités pour varier votre plaisir. Sachant que le jeu à deux est amusant avec obligation de partager les loots. La mort de l’un se transformant en zombi obligera d’ailleurs son partenaire à l’éliminer et à poursuivre la partie seul.

Selon le mode de jeu, les missions seront différentes : Tout d’abord on trouve le gros morceau: Dead Pixels. En 1983 à NY, un liquide toxique s’est répandu dans les eaux de la ville ce qui a provoqué la résurrection des morts-vivants. Ces derniers à la recherche de nourriture ont éradiqué la race humaine laissant 5% de survivants errer dans la ville. L’armée est bien intervenue mais elle n’a pas réussi à régler le problème. Du coup, la ville a été mise en quarantaine et vous, survivant, vous essayez par tous les moyens de vous enfuir. 

THE SOLUTION vous met dans la peau d’un militaire qui va effectuer des missions dans la ville. Cette fois-ci pas d’évolution de caractéristiques mais des rues à traverser pour valider votre mission, avec des approvisionnements selon vos choix.

Enfin LAST STAND vous permet de vous confronter à des vagues d’ennemis de plus en plus fortes, sachant qu’entre chaque vous avez le temps de passer voir les marchands pour vous acheter du matériel. Ce mode est pour moi le plus facile et vous permet de voir l’ensemble des créatures peuplant le jeu. 

Pour conclure, le jeu indique la sortie future d’une suite en 2014, qui permettra sûrement d’y jouer à quatre en local. Du bonheur en perspective, surtout qu’une démo est disponible. 

Dead Pixels n’offre pas de dialogue et ne propose qu’une fuite en avant avec quelques compétences à booster. Un jeu à la gueule patibulaire, mais qui propose une jouabilité simple, efficace et qui vous occupera pas mal de temps par sessions courtes. En clair un jeu apéro qui est frais de goût et pas cher et jouable en coop locale, ce qui est encore plus appréciable.

Note testeur 06 sur 10
L'archiviste
L'archiviste
Administrateur de RPG jeux vidéo. Très vieux Joueur depuis le siècle dernier. Testeur et rédacteur depuis 1999 de RPG, même les pires. Relecteur bénévole de traductions de nombreux jeux vidéos RPG. Ancien membre de RPGFrance et de Dagon's Lair.

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