jeudi, avril 25, 2024

Demise : Rise of the Ku’tan – Ascension

NOTES FINALES

Demise : Rise of the Ku'tan
8
Note RPG
8


Demise : Rise of the Kutan est un dungeon crawler indépendant aussi atypique de part sa naissance que par son vécu. Sorti début 2000, il a subi une mise à jour en 2011 qui solidifie les bases du jeu. Oui, vous avez bien lu : 2011. 10 ans plus tard ! Et le jeu a toujours un suivi. Il est donc temps que je me penche sur cet ancêtre pour voir si les entrailles ne sont pas trop pourries.

Un curriculum vitae original…

Pour comprendre son historique, je vous renvoie sur ce dossier qui explique très bien le vécu de ce jeu. Vous voilà de retour ? Ce fut bref dites donc, mais intense, j’espère. Bon, trêve de plaisanterie et hâtons-nous dans la ville de Dejenol, dans laquelle un donjon souterrain vous attend. Vous êtes reçu par le seigneur Gherrick qui vous confiera une première mission : tuer le Killmaster Slave caché dans les premiers niveaux. Puis en viendront d’autres par la suite, jusqu’à la bataille finale qui mettra fin à l’invasion du mal par les mines de Denejol. Un scénario qui tient sur un post-it, mais ce n’est pas ce que l’on demande à un donjon crawler. Ce que l’on veut dans ce type de jeu, c’est essentiellement du porte/monstre/trésor. Et là, vous allez être gâté.

On commence par la création de son personnage avec pas moins de neuf races différentes, qui sont toutes aussi originales que surprenantes. Entre l’humain, l’elfe, le nain qui restent dans la normalité, on trouve le yéti, l’orque, le troll ou le géant. Chaque race possède ses propres avantages mais aussi ses inconvénients avec des bonus et des malus sur l’âge, la taille, les capacités, l’alignement, les caractéristiques. Ensuite il s’agit de répartir un certain nombre de points correspondants à la race parmi les six caractéristiques (constitution, charisme, dextérité, force, intelligence, sagesse), de choisir un alignement, de choisir une guilde qui demande parfois des prérequis précis, un nom, un portrait et vous voici prêt pour l’aventure.

Il est aussi possible, voire très conseillé par les développeurs, de jouer avec quatre personnages que l’on aura créés à la base. Vous vous rendrez compte que la difficulté est moindre. En effet partir dans les souterrains avec un unique barbare ou un barbare secondé d’un rôdeur, d’un magicien et d’un sorcier n’offrent pas du tout les mêmes possibilités. A cela, quatre compagnons supplémentaires peuvent vous accompagner, si vous les achetez à la prison de la ville. Ils seront reconnaissants et vous suivront dans votre exploration à condition bien sur qu’ils aient le même alignement que vous, sinon ils risquent bien de se faire la belle. Et puis, il est aussi possible de rejoindre de vrais joueurs dans des parties coopératives à 16 sur Internet ou en LAN. 

Une ville,

Mais avant cela, vous voici dans la ville de Denejol. A partir d’images fixes et d’icônes de lieux à cliquer, il sera possible de rendre visite à votre guilde pour faire évoluer votre niveau, voire changer d’orientation. Le marchand du coin vend du matériel, permet d’identifier ce que vous trouvez. Le banquier, qui pourrait être assimilé à un coffre, permet de conserver vos économies et les objets que vous ne voulez pas vendre. Devinez à quoi peut servir le magasin du magicien ou encore la taverne ? L’un vend des sorts, l’autres vous permet de discuter avec les autres joueurs. Rien de bien sorcier en quelque sorte ! La prison relâche des créatures enfermées que vous achetez et qui vous accompagneront. 

Elle sert aussi à les upgrader. La morgue permettra de ressusciter et vos personnages, si vous savez où ils sont décédés dans le donjon à moins que vous les transportiez, et vos compagnons, sachant que cela peut échouer. La source au milieu du village vous permet de remonter vos points de vie et de mana au maximum contre monnaie sans perdre de temps, pour retourner illico au donjon. En effet, en cas de blessure, si vous ne vous soignez pas et si vous retournez dans le donjon, la guérison sera automatique et un certain nombre de jours seront passés augmentant votre âge, et permettant peut être le respawn des créatures partout dans le donjon 

Le palais de Lord Gherrick ne vous sert qu’à récupérer vos quêtes principales qui restent un fil conducteur. Enfin, le panneau d’affichage, gavé de quêtes primaires, pourra vous rapporter de nombreuses récompenses. On vous propose là de tuer une créature précise, ici de trouver un objet contre de l’or ou un compagnon. La ville propose donc de nombreuses possibilités, tout comme l’évolution des personnages est riche et variée. Et c’est dans les méandres du donjon que vous allez trouver votre bonheur. 

Un donjon,

Vous cliquez sur l’icône correspondant et vous voici à l’intérieur. Compilation de salles et de couloirs de formes géométriques simples, accessoirement décorées. C’est un vrai labyrinthe, avec des centaines de pièces que compte chacun des 32 étages du monument. Imaginez un tableau comprenant 49 cases sur 49, où chaque salle est composée de 1 à 10 cases et vous aurez en tête le nombre de pièces par niveau. Autant vous dire que vous risquez rapidement de vous perdre dans ce dédale avec ses pièges et ses passages secrets.

Heureusement, il est possible de cliquer sur le plan qui s’affiche alors en grand et vous présente l’intégralité de ce que vous avez déjà visité pour y annoter des informations capitales qui pourront resservir à tous vos prochains personnages. Parfois, Les salles sont affectées par des effets particuliers et vous devrez alors vous adapter rapidement à la situation. En effet, faire combattre un magicien dans une salle ‘antisort’ ou croire qu’un humain peut survivre plus de trois minutes dans une salle sous-marine pleine de monstres frisent le ridicule et la mort saura vous le rappeler aussi souvent que nécessaire. En arrivant dans une pièce, les créatures présentes, si elles sont belliqueuses, vous agressent. La bataille s’engage en mode automatique et en temps réel.

Il suffit donc d’attendre que les coups soient donnés ou d’effectuer des sorts pour tuer vos adversaires. Vous récupérez alors automatiquement un peu d’argent tout le temps, un objet rarement. Parfois, vous ne récupérez rien. Pensez alors à faire le tour de la salle, car il y a forcément un coffre à ouvrir. Certaines fois, ce dernier est fermé magiquement et sans une clé ou un sort spécial, il ne vous sera pas possible de l’ouvrir. D’autres fois, le coffre sera piégé et vous subirez un empoisonnement qui vous coûtera la vie si vous n’avez pas de fiole de soin.  

Tout objet trouvé demande à être identifié. Il s’agit alors d’aller voir le marchand qui vous permet de le faire ou de posséder le sort correspondant. Sachez aussi que chaque objet est défini par de multiples paramètres. D’autres sont maudits et vont diminuer vos caractéristiques si vous les équipez. Outre leurs capacités, ils auront de nombreuses limitations comme l’alignement, le niveau d’une ou de plusieurs caractéristiques, ou encore un niveau de prérequis de carrière. Les objets d’un alignement différent du votre pourront toujours être au mieux “réalignés”, au pire vendus. Il y a une quantité impressionnante d’objets de toutes sortes et Demise: Rise of the Ku’tan ne montre sa richesse que bien après des heures de jeu. Tout au plus durant les cinq premières heures, vous aurez vu une petite cinquantaine d’objets différents, alors qu’il y en a plus de 600. 

Le respawn des créatures est assez important, et leur niveau tout comme leur type dépend de l’étage où ils se situent. Tout comme les coffres présents dans les salles ou les objets qui traînent ici et là. Il est même possible qu’un respawn soit effectué alors que vous revenez des profondeurs. Idem lorsque vous quittez le donjon et que vous changez de niveau.

A chaque monstre tué, vous récupérez de l’expérience. Lorsque vous atteignez un niveau, vous devez payer une somme à votre guilde et ainsi augmenter automatiquement votre niveau en points de mana et en points de vie et avoir des gains dûs à votre guilde. Parfois elle exigera de réussir une mission. C’est toujours une quête FEDEX, mais cela peut bloquer votre progression si vous ne la réalisez pas. Comme on ne peut progresser que dans une guilde à la fois, il faudra bien choisir l’orientation de votre personnage (vos personnages) dès le départ. Et évidemment le leveling est une pierre angulaire du jeu tout comme le loot.  

Demise, un univers impitoyable…

L’écran est divisé en 4 parties : A gauche en haut, on trouve la fiche de personnage ainsi que toutes les résistances de notre avatar. En dessous, quatre personnages possibles ainsi que les quatre compagnons qui peuvent être avec nous. En bas de l’écran, on a le plan du donjon en fil de fer, l’équipement, un menu texte ou s’affiche tout ce qui se passe. En haut à droite, occupant à peu près un tiers, on a le donjon en 3D. En cliquant sur ce dernier, la partie s’agrandit et occupe la partie supérieure de l’écran. En recliquant encore une fois, l’écran 3D occupe tout l’écran (comme vous pourrez le voir sur la vidéo du bas) avec incrustation d’un extrait du plan en haut à gauche ainsi que la barre des points de vie et de mana de vos personnages. Il y a donc beaucoup d’informations affichées qui rappellent que nous avons affaire à un jeu des années 2000 avec un esthétisme surchargé. 

Le jeu entièrement en anglais pourra poser de nombreux problèmes à ceux qui ne comprennent cette langue. Non pas que le jeu soit compliqué à assimiler, mais il y a énormément d’informations  comme pour utiliser tel ou tel objet. .

 Enfin Demise: Rise of the Ku’tan offre un bon niveau de difficulté. La partie solo avec un personnage demande beaucoup de précautions car on meurt très vite. Lorsque cela arrive en solo, votre corps reste sur place et vous avez deux solutions : soit vous refaites un nouveau personnage qui aura la possibilité de vous “ressusciter” au village et donc de se faire ensuite accompagner par votre personnage. Soit vous cliquez sur l’option “résurrection”  et aléatoirement vous avez une chance d’être “ressuscité” par un héros totalement imaginaire qui vous croisera et qui vous ramènera à la surface, sachant que vous aurez perdu votre bourse. Il se sera passé un certain nombre de jours et c’est là où le paramètre “âge” intervient. En effet, selon la race, on commence adolescent et au fur et à mesure de sa partie notre personnage va vieillir jusqu’à un âge limite qui signifiera le game over du jeu. On prend de l’âge à chaque fois qu’on lit un tome nous permettant d’augmenter une caractéristique, lorsque l’on augmente de niveau, lorsqu’on récupère des points de vie naturellement dans la ville, lorsque l’on meurt. A 100 ans pour un humain, c’est fini. Heureusement, ce n’est pas pour tout de suite, car on trouve aussi des potions de rajeunissement.

Il vous faudra bien cela pour arriver à terme, car ce n’est pas chose aisée. Il existe bien des téléporteurs, placés ça et là dans le donjon. Mais si vous ne jouez qu’avec un personnage peu intelligent ou peu doué en magie, vous ne pourrez jamais utiliser les sorts d’aller-retour ville/donjon et vous devrez tout faire à pied en apprenant le trajet par coeur. 

Ascension, la mise à jour…

La mise à jour du jeu sortie si tardivement, à cause de problèmes de droits, ajoute non pas du contenu graphique – on aurait aimé cela – mais un enrichissement du contenu et une meilleure stabilité. Ainsi le donjon de 32 étages a doublé de volume. Certaines zones ne se dévoileront que si vous réussissez certaines quêtes annexes. 

Il y a eu aussi un équilibrage du jeu, le nombre de créatures et d’objets est encore plus important. Plus d’une centaine de bugs mineurs ont été corrigés. Enfin plus de trente minutes de musique inédites de bonne qualité ont été ajoutées.  

… alors que tout vieillit.

Graphiquement, imaginez une 3D de 1999, sans mise à jour depuis. Si vous avez une carte 3DFX dans vos placards, c’est le  moment de la ressortir. Cela marchera avec. C’est donc vieux, moche, avec des textures redondantes, baveuses, des taches de sang ridicules, des créatures cubiques, une résolution limitée en 800X600, des animations absentes ou hachés. Tout pour vous faire fuir.

Mais au moins, cela tourne sur n’importe quelle configuration. Le design des créatures n’est pas forcément très réussi, surtout lorsque l’on croise un gobelin avec une armure orange vif du plus mauvais effet. Mais, il va sans dire, que ce ne sont pas les graphismes ajoutés dans cette version de Mordor 2 – revoir l’historique que vous n’avez pas lu semble t-il – qui sont intéressants dans ce jeu.  

On notera aussi que les portraits et les menus de création des personnages sont trop sombres. Ce n’est pas grave sachant qu’une option permet d’intégrer ses propres portraits. Le jeu dans son ensemble a une ergonomie bancale et n’est pas facile à aborder. Tout d’abord, les touches du jeu ne sont pas paramétrables et il vous faudra les apprendre par coeur pour vous sentir à l’aise pour jouer. Pour frapper, il faut appuyer sur F, surtout si vous avez mis vos personnages en mode défensif, pour ouvrir un coffre, il faudra appuyer sur O, sur G pour ramasser quelque chose par terre.

De plus, en cliquant bouton droit sur la souris sur un portrait des menus déroulants apparaissent, permettant d’autres options. Enfin, rappelons que le tout est en anglais, pas forcément compliqué pour le débutant, mais si vous êtes allergique à la langue de Shakespeare, cela risque de vous rebuter encore plus. Le jeu est en temps réel mais sachez que l’on peut mettre la pause en appuyant sur shift+P. Ainsi on pourra donner des ordres puis relancer la partie. Il est aussi possible de configurer ces compagnons au niveau de leur comportement offensif ou défensif et de leur manière de combattre.

On maugréera contre les bruitages. En effet, Ils ne sont absolument pas adaptés aux créatures croisées – surtout lorsque l’on rencontre un ennemi  costaud qui s’enfuit en vous jetant un bye bye d’une voix emasculée. De plus, votre héros tout comme ses compagnons sont muets comme des tombes ce qui n’arrange en rien l’ambiance globale du jeu qui se résume la plupart du temps à quelques bruitages simplets ici et là. Reste la musique qui a gagné en qualité avec l’extension. 

Hermétique, vieillot, difficile, inaudible, sont les premières impressions que l’on retiendra de Demise: Rise of the Ku’tan. Si l’extension Ascension, 10 ans après, n’a rien changé pour le graphisme et l’ergonomie, le contenu du jeu de base s’est enrichi de toutes parts. Ce dungeon crawler mérite pourtant que l’on s’y attarde, car il en vaut la chandelle, avec une richesse inégalée. Pour les joueurs occasionnels, divisez la note par deux, car la bête ne se laisse pas appréhender aussi facilement .

En conclusion, Si vous cherchez un jeu de type porte / monstre / trésor et que vous ne craignez pas l’anglais et les graphismes “has been”, vous en aurez pour votre argent avec plus d’une centaine d’heures, voire des milliers pour les plus acharnés. Vous pourrez toujours vous faire la main sur la démo qui traîne sur le net. Peut-être, tout comme moi, aurez-vous un coup de coeur.   

Note testeur 08 sur 10

Je pourrais passer des heures à vous parler de ce jeu, tellement il est addictif et offre une liste de fonctionnalités importantes. Même si je n’ai pas fini ma partie après une centaine d’heures, même si je n’ai pas tout découvert, le jeu semble infini et s’arrêter lorsque notre ou nos héros ne craindra plus les ultimes créatures du donjon. Alors on pourra recommencer avec un nouveau type de personnage. On pourrait même associer un nouveau avec l’ancien et s’échanger de l’équipement pour évoluer plus facilement dans cette nouvelle partie.

Le jeu est vendu sur le site de l’éditeur pour un coût assez élevé (plus de 32$). C’est à dire, le même prix qu’un jeu d’aujourd’hui. Mais il faut savoir que le produit propose un manuel de 150 pages en vrai boîte des années 2000, illustrée par un Boris très en vogue à l’époque et la durée de vie compense largement l’argent dépensé. 

La vision de Dagon :
(Cet avis a été écrit et publié sur le site Dagon’s Lair. Avec l’aimable autorisation de son auteur).
Produit par les auteurs de Mordor, Demise est un jeu d’exploration de donjon d’une prise en main très difficile, s’adressant aux puristes du jeu de rôle. Il s’agit d’explorer les uns après les autres les niveaux d’un immense donjon, afin de trouver des armes, de monter de niveau et de tuer des monstres de plus en plus forts. La vue est en 3D (sans interactions possible avec les décors), les déplacements case par case.

On finit par regarder plus la carte automatique (toujours affichée), que les décors, puisque même les pièges affichés sur la vue 3D ne sont détectés que si le personnage en a la compétence. Une histoire de fonds sert de prétexte à une exploration systématique des niveaux. Les combats, quant à eux, sont gérés presque automatiquement dès la rencontre d’un monstre hostile. Bon points cependant, la gestion du personnage, de ses compétences et de ses armes est (très) fouillée.

De même la possibilité de jouer à plusieurs pour échanger des armes ou retrouver des personnages morts dans un donjon afin de les ressusciter apporte un plus. Un jeu à essayer… Certains l’adorent et n’arrivent plus à décrocher. Une version limitée à une dizaine d’heures de jeu est disponible gratuitement ici  et fait 251Mo. La version commerciale dont la boite est illustrée par Boris Vallejo n’est disponible que sur le site de l’éditeur.

Graphismes & sons : 3/5 (excellents bruitages) – Interface de Combat : 1/5 – Scénario : 1/5 – Jouabilité (fun) : 2/5
03.5/10

J’aurais pu titrer “Les meilleurs 26,55 euros de ma vie“, mais j’enrage un peu de ne voir nulle part aucune source d’information sur la dernière mise à jour de ce jeu, alors autant que ce billet soit un minimum indexé. Bien sûr, tout ce qui va suivre est assez technique et vise principalement ceux qui connaissent déjà Demise Rise of the Ru’tan (ou alors Demise DTR). Commençons par les modifications mineures mais pertinentes :

– Rééquilibrage de la plupart des races & classes (ogre, elfe, paladin, barbare…)
– Rééquilibrage de certains sorts (‘kill’…)
– Les pénalités de multiclassage sont beaucoup plus ‘intelligentes’ et évoluent rapidement.
– La capacité de combat est beaucoup plus fonction de l’expérience (Warlock 50 → 12 en fighting).
– Vitesse des combats fortement augmentée.
– Le bug des magiciens en seconde ligne est enfin corrigé.
– Le combat contre des groupes a été totalement revu : 7 à 13 monstres peuvent attaquer par round !
– Repop du donjon beaucoup plus fréquent.
– Des nouveaux monstres & objets, évidemment.
– Drops d’or plus importants pour éviter le ‘gold pin’ (et le ‘leprechaun farming’).
– Les quêtes aléatoires correspondent au niveau réel des persos.
– On peut bouger la caméra à la souris.
– Un aubergiste est apparu en ville, pour quelques quêtes & services particuliers.

Le donjon de Demise tenait sur un tableau tridimensionnel de 45 x 45 x 30 (plus deux niveaux quasiment vides). Demise : Ascension pousse le bouchon jusqu’à 90 x 90 x 36. C’est quasiment 5 fois plus, bien que Decklin, le responsable du projet, affirme que la taille a doublé. On peut donc penser qu’il reste des zones à remplir (pour les prochaines mises à jour ?).

Accessoirement, on peut essayer de compter le nombre d’escaliers et autres gouffres visibles sur la carte. Préparez les greenies : une fois qu’on a mis les pieds dans ce dédale beaucoup plus grand qu’un niveau normal, si on n’a pas un moyen de se téléporter à la maison, on tourne en rond jusqu’à se faire instakiller par un monstre out of depth.

Alors que la version originale de Demise était assez timide sur l’emploi de la 3D, Ascension met le paquet : on dirait un niveau de Doom un peu cubique, avec des tours qui montent jusqu’au ciel et descendent sur plus d’une dizaine d’étages (j’ai pas osé aller plus bas avec mes pauvres persos niveau ~ 50).

Ces nouveaux ajouts sont cachés, parfois bien cachés pour certains (les galeries au nord des premiers niveaux, trouvées par un coup de chance improbable). Note de l’explorateur : n’envisagez même pas de vous balader dans ces nouvelles zones sans les sortilèges ‘vol magique’ et ‘respiration aquatique’.

On peut cependant s’en tenir à la version de base du donjon et jouer normalement : on profitera simplement de l’extension de certaines zones (le labyrinthe anti-magie, le repaire de l’aboleth, la mine des nains…) qui dépassent maintenant du cadre originel des 45 x 45.C’est aussi ça, la Demise : Ascension’s touch : on volette tranquillement au niveau 4 en balayant les monstres rencontrés, et d’un seul coup on croise le chemin d’un über monstre qui nous annihile (les ku’laks tout court se trouvent normalement au niveau 24).

Les connaisseurs apprécieront également beaucoup les Vampire Bats (monstres chiants du niveau 11) placées au niveau 3 : drain multiple de caractéristiques assuré.Entre ça et les pièges vicieux, c’est bien simple : dans Demise DTR j’avais tout une brochette de persos avec 0 morts au compteur, alors que dans Demise : Ascension j’en suis déjà à 5 pour l’exploratrice de service.

Bilan des courses ?

Demise : Ascension est le nerdvana pour les pauvres âmes préalablement piègées par le gameplay ultra-addictif d’Avatar-Mordor-Demise. Après, ce n’est pas avec des jeux géniaux comme cela qu’on va toucher le grand public. Et tant pis pour lui !

L'archiviste
L'archiviste
Administrateur de RPG jeux vidéo. Très vieux Joueur depuis le siècle dernier. Testeur et rédacteur depuis 1999 de RPG, même les pires. Relecteur bénévole de traductions de nombreux jeux vidéos RPG. Ancien membre de RPGFrance et de Dagon's Lair.

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