Hard to be a god est la création des développeurs Burut qui ont déjà réalisé Kreed et Ubersoldier, softs qui n’ont pas révolutionné le monde du jeu vidéo. Ils ont aussi créé Golden land, un JDR qui n’est jamais arrivé jusqu’à chez nous. Edité par Akella qui se sont chargés aussi de Sabotain (non pas lui !!) et Metalheart (euh !) et distribué en France par Nobilis, Hard to be a god est-il le hack’n’slash ultime ? Hack’n’slash ? Ils ont fait une erreur sur la boîte ?

Parce que permettez moi d’en douter. Un hack’n’slash est un jeu dans lequel on tape des créatures par milliers et dans lequel on grobilise son personnage. Dans Hard to be a god – résumons par HTBAG– il n’y a rien de cela. Donc il faudra penser à revoir vos slogans messieurs les commerciaux parce que c’est tout faux. Mais reprenons depuis le début.

Forcez vous un peu ……

Après installation du jeu et lancement, on s’aperçoit que le moteur graphique date quand même par rapport aux ténors du moment. Du 1280×1024 maximum (ndlr : en trifouillant le fichier config.ini dans le dossier d’installation du jeu, vous pourrez augmenter la résolution) avec comme seules options le bloom, les ombres et le sang. Cela fait un peu léger, mais au moins cela permettra de faire tourner le jeu sur des petites configurations. Enfin petites, si on veut? parce que si vous regardez la configuration recommandée ci-dessus, il faut quand même une belle bête pour le faire tourner.

La partie lancée, on se frotte à l’angle de vision du jeu qui est du même style que Neverwinter nights. Une caméra bloquée avec un angle de vue de trois quart de haut. Du coup, le champ d’action de la vision est trop réduit. La caméra se positionne mal, surtout lorsque vous êtes entourés par des hauts reliefs : en ville, il arrive que vous ne voyez plus votre personnage mais le toit des maisons. Gênant, surtout en plein combat. Il est aussi impossible de zoomer très près pour voir le détail des visages. A noter que même avec un moteur poussiéreux et certaines textures moches ou peu adaptées, les décors sont riches et l’eau a un joli reflet, mais c’est bien tout.

Ensuite, il faut savoir qu’il n’y a pas d’introduction au jeu. La partie commence directement dans un fort dans lequel vous allez pouvoir faire vos débuts. Il faut se replier sur le manuel d’utilisation pour trouver une description d’une dizaine de lignes qui ne permet vraiment pas de se plonger dans l’univers des frères Strugatski dont est issu le scénario. Vous ne les connaissez pas ? Moi non plus. Alors après recherches, “Il est difficile d’être un dieu” est paru en France en 1964. Ils ont aussi écrit d’autres romans qui ont servi de base à d’autres jeux vidéo tel que Galactic Assault ou encore Stalker.

Mais reprenons la partie : Nous voici à gérer un avatar dont on ne connaît pas grand chose mais qui, d’après ce que l’on peut lire dans le manuel, vient d’obtenir son diplôme de l’Académie des Renseignements Généraux et qui va partir en mission pour l’empereur et découvrir ses origines et son destin. Il n’y a donc pas de création de personnage, ce qui limite encore plus votre immersion. Vous prendrez celui que l’on vous donne. Heureusement que durant l’aventure, grâce à l’expérience, vous pourrez le faire évoluer. Mais cela reste maigre : A chaque niveau on vous donnera 1 point à attribuer entre 3 catégories d’armes et quelques points à répartir dans les 5 compétences qu’ils possèdent – endurance, santé, diplomatie, guérison et arme de portée.

Sachant qu’au niveau 30 vous aurez 10 dans les trois catégories d’armes le maximum possible, pas la peine de réfléchir davantage dans votre stratégie d’évolution de personnage. Pareil pour les compétences. De toute manière sachez que vous n’atteindrez jamais ce niveau car le jeu sera fini avant. Il n’y a pas de magie ou d’incantation dans cet univers que l’on pourrait situé à l’époque de notre Moyen-âge. Et vous vous orienterez forcément vers les armes au corps à corps car les armes de portée sont inutilisables en courant et de plus il vous faut des munitions….


La partie est bien lancée et le didacticiel est très clair. On quitte le fort, on part à l’aventure pour se retrouver dans un univers hostile dans lequel sont disséminés des brigands et des loups souvent seul ou par deux. Le jeu est difficile car il offre très peu de potions de soin dans cette première région du monde. Alors vous finirez peut être comme moi, ivrogne :
Bah oui, à défaut de choux-fleurs ou de baies qu’il aurait été sympa de cueillir pour récupérer des points de vie, la seule solution est de rendre visite au tavernier pour qu’il vous propose une bière qui bien logiquement vous rend des points de vie. Et comme à chaque fois que vous lui parlez, il vous en propose une, vous êtes attiré par l’envie d’en récupérer tout un lot en prévision. Finir bourré ou mort, le choix sera vite fait. Pourtant des plantes, vous en trouverez sur les morts et en parcimonie dans certaines régions, mais pas au début de l’aventure.

En chemin, on rencontre un paysan qui s’est fait voler ses vaches. Alors on décide de l’aider pour une petite quête secondaire pas bien compliquée. De plus, en ouvrant la carte de la région, on s’aperçoit qu’un gros point bleu indique la quête des brigands et qu’un gros point rouge indique la quête principale. Dommage que l’on nous prenne par la main et qu’il n’y ait pas besoin de réfléchir. Ha, la nuit tombe. Le temps passe vite dans ce jeu. Alors on pense à se coucher. Malheureusement, on ne peut pas. Donc comme d’habitude, je râlerai envers les développeurs qui nous montrent que leur jeu gère la nuit, mais pas le sommeil. Quel intérêt ?

On pourrait se croire dans un hack’n slash car on croise des créatures. Mais déjà les combats sont longs et il faudra plus d’un coup pour tuer des ennemis. Ces derniers sont éparpillés et peu nombreux sur la carte. Alors on se ballade, en récupérant les trophées des morts pour les revendre au marchand et avoir un petit pécule pour acheter des équipements plus puissantes. Equipements variés, avec des bonus qui permettent d’augmenter la qualité de vos armes ou de vos armures. Mais on est loin des milliers de possibilités d’objet que l’on peut trouver dans les hack’n’slash, ce qui nous permet de conclure que HTBAG n’est définitivement pas de cette catégorie.

Et puis on continue de souffrir avec des temps de chargement ou de sauvegarde élevés, pas autant que The Witcher, je vous rassure. Cela reste dans les plus ou moins 10 secondes. Pire, lorsque vous cliquez sur un corps ou un commerçant, il y a un temps d’attente d’une ou deux secondes pour voir apparaître l’inventaire. Inventaire qui vous permet de porter un certain nombre d’objets mais qui se limite au bout d’un moment sans que vous ne sachiez pourquoi.

Alors vous irez voir le marchand du coin pour revendre vos surplus, avec un échange durant lequel vous devrez déplacer à la souris chaque objet de votre inventaire à celui du marchand (qui a dit Dungeon Lords ?). Archaïque et usant à force. L’interface est donc aussi très mal fichue et même s’il y a un bouton qui permet de ranger vos affaires ou encore de les voir classer par catégorie, les informations sur chaque objet apparaissent lentement en passant la souris dessus. De plus on vous parle de la force à avoir, mais il n’y a pas de caractéristiques force alors comment cela marche. Non, non le manuel ne vous aidera pas…..

On poursuit la mission pour s’apercevoir qu’en fait les dialogues avec les PNJ se résument à de simples phrases toutes faites durant lesquelles on va cliquer sur la barre espace pour avoir la suite. Votre personnage se cantonne à une seule réponse et les rares possibilités vous renverront à la même réponse. Pourtant, le discours peut varier selon votre déguisement, j’y reviendrai plus tard, ou selon votre valeur en diplomatie. Par exemple, si votre diplomatie est plus élevée, votre récompense pourra être plus élevée, mais cela reste minime.

La quête principale reste donc d’une linéarité affligeante, tout comme les quêtes secondaires sont basiques : tuer les bandits, ramener des bijoux, transporter des tableaux, éliminer une personne, accompagner des PNJ…. Alors on suit l’histoire en se concentrant sur les combats et où le scénario veut nous emmener. Lorsque vous allez quitter le faubourg d’Arkanar, vous vous retrouvez non pas sur une carte du monde mais sur une région nommé le débarcadère. S’il est possible de communiquer avec les PNJ, ici et là, sachez que dès votre départ sur le sentier, vous allez vous faire attraper par un groupe armé.

Le pire c’est que vous n’aurez même pas le choix du combat, vu que votre capture est automatique. Autant vous dire qu’ainsi, vous aurez des passages obligés et donc si cela propose des rebondissements dans l’histoire, vous ne vous sentirez pas forcément l’homme (ou la femme) de la situation. Et cela continue de bout en bout avec une jolie carte générale mais qui souvent n’est pas accessible comme cela. Ces nouveaux lieux se débloquent au fur et à mesure avec ces longueurs de dialogue sans que vous ne puissiez rien y changer.

De plus, il n’est pas rare que dans une même région vous soyez obligé de faire et refaire le même chemin car il existe des points d’entrée et de sortie. Alors les ballades à pied sont parfois longues. Il est même parfois impossible de quitter la région, tant que la quête principale ne s’est pas débloquée ou tant que ce n’est pas le moment voulu.

Enfin, la quête principale est courte. Il m’aura fallut 18 heures pour la finir sachant que j’ai très largement utilisé le destrier. Donc si vous prenez votre temps, effectuez les quêtes annexes, marchez à pieds pour tuer tout ce que vous trouvez, doublez, voir triplez la durée de vie. S’il existe plusieurs fins au jeu, elles n’apparaissent qu’à la dernière minute du jeu et correspondent à des textes à l’écran, donc elles n’ont aucun intérêt. Cela aurait été sympathique de pouvoir poursuivre un peu plus, mais il semble que les développeurs aient manqué de moyens.

Enfin, la fin du jeu signifie la fin de la partie, car il est totalement impossible de poursuivre avec son avatar à un niveau de difficulté supérieure sachant que cela n’existe pas. Dommage car j’aurai bien aimé faire les quêtes annexes. On oubliera pas un certains nombres de bugs qui existent : certains vous bloquent dans le décors empêchant des PNJ de vous suivre. Il vous faudra alors relancer une partie pour pouvoir poursuivre.

Vous verrez peut être la lumière ……

La facture est salée et passé ce cap difficile, il est bon de chercher les bons côtés du jeu et heureusement il y en a : d’abord ce jeu offre la possibilité de se déguiser. Ainsi vous pouvez trouver des vêtements de différentes catégories. Il y en a six au total en plus du costume de mercenaire par défaut. Si vous vous habillez avec au minimum 5 vêtements d’une même catégorie sur les six que vous pouvez porter, vous êtes rattaché à celle-ci et les PNJ agiront différemment avec vous.

Habillé en mercenaire dans un camp de bandits et c’est le combat assuré, habillé en voleur et vous n’avez plus rien à craindre. Les voleurs ne s’intéressent plus à vous, sauf si vous les agressez. Il est donc intéressant de pouvoir jongler avec les différents costumes selon votre entourage, même si les possibilités restent primaires. A noter aussi que vous ne pouvez pas changer de costume comme vous le souhaitez. Il faut absolument que personne ne vous voit.

Ce côté infiltration est intéressant et permet parfois de mener certaines quêtes sans user de violence. Si les créatures sauvages sont la plupart hostiles, les groupes de PNJ armés pourront s’attaquer entre eux lorsque vous les croiserez et vous pourrez aider l’un des deux camps. On a donc pas l’impression d’être le centre du monde sachant que vous croiserez moult rixes dans lesquelles vous ne serez pas obligés d’intervenir.

Tout comme Oblivion et Two Worlds, vous aurez l’occasion de trouver des chevaux. Il sera donc possible d’acheter un destrier et de combattre à cheval. La gestion de la monture est simple et il vous est même autorisé de sauter avec votre bête, saut qu’il réalise avec plus ou moins de succès par dessus certaines barrières. Malheureusement, comme ses confrères, la gestion du cheval n’est pas simple, surtout en combat monté. Il faudra tourner autour de votre adversaire et cela vous donnera parfois le tournis.

Sachez aussi que lorsque vous prenez des coups, vous partagez les dégâts avec votre monture. Le cheval, tout comme vous, a une endurance. S’il est trop fatigué, il marchera au pas, le temps de récupérer. En tout cas, il est conseillé d’avoir une monture, car le chemin à pied est parfois très long. En effet, les régions sont grandes et il n’y a qu’une entrée par région s’il existe plusieurs sorties possibles comme je l’ai dit précédemment.

Les combats sont sympathiques. Il y a une touche pour sortir votre épée et ensuite c’est très simple : clic gauche pour frapper, clic droit pour faire une attaque spéciale et clic du milieu pour empaler un adversaire à terre et le tuer d’un coup. Il faut rajouter à cela une touche parade, là même que celle du saut du cheval mais qui n’est pas précisée dans le jeu. Ainsi, il faudra vous placer face à vos adversaire en position de défense pour placer votre attaque au bon moment.

De même la position de défense ne protège pas des attaques dans le dos, ni des archers sauf avec un bouclier. Autant vous dire que si vous ne la jouez pas fine, vous risquez de mourir rapidement en explosant votre souris de clics incessants, ce qui ne sert à rien car il y a une autre donnée qu’il ne faut pas oublier : A chaque fois que vous frappez avec votre arme, vous perdez de l’endurance. Et si cette dernière tombe trop bas, votre avatar s’arrête et se repose, prenant alors tous les coups sans pouvoir réagir. Enfin, une barre d’assassinat augmente au fur et à mesure et lorsqu’elle passe à fond, vos dégâts sont multipliés par deux.

Mais cette barre diminue si vous ne frappez pas ou s’annule si vous rangez votre arme. Des combats donc, qui, même s’ils se montrent simples, se savourent avec prudence. Car s’ils sont faciles à gérer à un contre un, cela devient une autre paire de manche lorsque vos assaillants sont plus de deux, ce qui viendra au fur et à mesure que vous avancerez dans le jeu. Il est même parfois plus prudent de fuir pour éviter une attaque que de foncer dans le tas. Tout cela donne une autre dimension au jeu qui vous montre que vous êtes mortel. Heureusement les supers attaques permettent de s’en sortir plus facilement. Et on se plaît à tester telle ou telle technique, selon l’arme que l’on a en main. Sachez que le jeu est de plus en plus facile au fur et à mesure de votre périple.

Si le texte est traduit convenablement, les voix elles sont en anglais, ce qui n’est pas un mal lorsque l’on connaît la traduction CATASTROPHIQUE de Two Worlds. Notre héros n’est pas doué de la parole. On suppose donc qu’il est muet. On peut quand même l’entendre lors de cinématiques ingame et lorsqu’il parle avec un PNJ nommé l’Etranger. Il y a une tonne de dialogues de bonne qualité et la musique est tout à fait convenable.

L’histoire commence dans la campagne, vous passerez ensuite les cinq prochaines heures dans la ville d’Arkanar à suivre votre quête et là vous aurez très peu de combat. Un jeu qui se rapproche d’un Baldur’s Gate ou d’un Gothic dans le rythme des combats par moment et qui cause énormément. Le scénario est intéressant et riche en rebondissements, même si on a plus l’impression de le subir que de le vivre. Un combat automatique en cinématique durant lequel vous êtes fait prisonnier, ou tuer (?). Cela vous donne l’impression d’être dans un film interactif que vous ne maîtrisez pas.

Certains dialogues, ou plutôt lecture, durent près de cinq minutes pendant lesquelles on vous explique l’intrigue. En fait, on a l’impression d’être pris par la main tout le long du scénario principal, si on fait exception des quêtes annexes, mais cela permet aussi de ne pas se perdre. De plus, l’histoire même si elle démarre dans un environnement médiéval est futuriste, ce qui donne au jeu un air d’OVNI dans les RPG vidéos. Il n’y a donc pas de magie dans ce monde mais vous trouverez des armes, on va dire de science fiction. Elles sont bien présentes car c’est dans la logique, mais proposées au compte goutte donc presque là pour faire jolies.

Le moteur graphique a beau être poussif, l’environnement reste convenable. Il y a toujours des petits détails en plus partout sur les cartes et l’interaction avec l’univers est convenable. Les hameaux ressemblent à de vrais villages avec des PNJ invulnérables qui vaquent à leurs occupations tel des automates, mais aussi avec leur basse-cour et leur linge. Et les châteaux sont monstrueux et tous différents. Les régions ne se dévoilent à vous qu’au fur et à mesure que le scénario avance, mais au bout d’une dizaine d’heures vous aurez accès à pas mal de régions sur la carte principale et cela vous permettra de retourner dans des lieux que vous avez entrevu et que vous souhaitez explorer plus en profondeur.

De plus, dans les jardins il est possible de récupérer des légumes pour vous soigner quoique cette possibilité semble inachevée. Pourquoi ne pas avoir permis au joueur de ramasser sur le sol tout ce que l’on peut trouver chez le marchand ? Champignons, fleurs, légumes. Ou encore de pouvoir occire poulets, cochons et vaches pour récupérer victuailles et donc points de vie. En tout cas, ce côté là du jeu n’est pas assez exploité.

Au fond du couloir.

Pour tout vous dire, ce jeu, même avec toutes ses maladresses, je l’ai bien apprécié. Même sans introduction pour se mettre plus facilement dans le bain, même si le moteur graphique n’est pas au top et que la linéarité du scénario peut paraître lourde, passer les cinq premières heures de jeu qui sont ultra dirigistes, j’ai poursuivi l’aventure avec plaisir. Peut-être parce que ce jeu se montre simple et efficace : un jeu de rôle pour néophytes.

Peu de caractéristiques, un inventaire varié mais pas en abondance, un combat technique à quatre touches (c’est mieux qu’Oblivion ou Two words faut dire) et une histoire principale fléchée pour ne pas se perdre. Un jeu pas prise de tête, qui se joue comme on déguste un livre dont on suit le cheminement sans pouvoir s’écarter du sentier, même si pourtant il est possible de faire quelques écarts dans la forêt du coin. Dans tous les cas, on restera sur sa faim car il manque de consistance. Le combat contre le boss final est à l’image du jeu : trop simple, trop court et trop facile pour finir.

Hard to be a god n’est absolument pas un hack’n’slash comme précisé sur la boîte. C’est un RPG avec de l’action qui manque d’envergure et possède beaucoup trop de défauts. Il n’empêche que le scénario original des frères Strugatski tient la route, même si les développeurs ont suivi une linéarité affligeante qu’il vous faudra subir.

Il possède des atouts, mais noyés sous des tonnes de défauts. Un jeu qui, s’il peut vous attirer après tout ce qui a été dit, se boucle en une vingtaine d’heures, le temps d’attendre un RPG un peu plus consistant. Alors comment savoir si le jeu vous plaira ou non ? Le plus simple est encore d’installer la démo et de voir si le courant passe.

+ Scénario original
+ Univers original médiéval avec un soupçon de futuriste
+ Déguisement avec infiltration
+ Combat simple et efficace

Note testeur 06 sur 10

– Moteur graphique dépassé
– Scénarisation linéaire et passages obligatoires au début
– Quêtes annexes rares et trop simples
– Manque d’immersion au début du jeu
– Jeu difficile au début et trop facile à la fin
– On ne peut pas dormir !! mais le jeu gère le jour et la nuit
– Pas un hack’n’slash !!

Avant tout aller dans le répertoire d’installation et *:\Program Files\Nobilis\Hard to be a God\TBB par exemple pour trouver le HardToBeGod.ini rempli de petit caractères.
– Ensuite faite une copie et renommer la en HardToBeGod.ori.ini au cas ou.
– Chercher “alias game_camera” vers la fin du fichier.
– Remplacer par :
alias game_camera ( camera_angle_min 5 ) ( camera_angle_max 45 ) ( g_control_mod 1 ) ( g_camera_focused 1 ) ( camera_distance_min 3 ) ( camera_distance_max 27 ) ( g_select_leader_only 1 )

Vous aurez une camera qui se positionnera enfin face a votre visage mais pas complètement et un zoom arrière plus lointain.

Pour faire des changements, allez dans votre profil, votre nom, puis ouvrez le fichier local.
A la seconde ligne mettez :
g_width 1600
g_height 1200
vous aurez le jeu en 1600×1200 (j’espère que vous avez une bonne machine).

g_difficulty_level 3.000000
Vous pouvez changer le mode de difficulté en mettant 3 par exemple.

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