Si je vous dis Bill Ropper, David Brevik ou les frères Schaefer, vous me répondez Diablo 2 et vous n’avez pas tort. Mais ces personnes ont quitté avec leur équipe, il y a déjà un petit moment, le nid “Blizzard” pour fonder leur propre studio de développement Flagship Studios. Ils ont alors commencé à mettre au monde leur nouvelle création : Hellgate London. Alors la suite de Diablo 2 ?

Un Lego-Like ?

Ce qui accroche en premier dans ce jeu, c’est le background. Pensez donc, Londres 2038 après une éradication totale de l’humanité. Seuls quelques survivants luttent pour la survie de l’espèce. Après une superbe vidéo d’intro, c’est donc dans une capitale anglaise détruite que va se passer votre aventure anachronique avec un univers gothique gore. Vous aurez donc à choisir votre faction entre les six proposées. On retrouve déjà de nombreuses similitudes avec Diablo 2, même si les factions sont orientées science fiction. Ensuite vous partez à l’assaut du monde d’Hellgate London. Et il est clair que le jeu n’est pas à mettre entre toutes les mains car il éclabousse : cela gicle, saigne, les chairs brûlent, explosent, fondent. Bienvenue dans ce hack’n slash des plus adultes.

Votre entrée dans l’univers se fait par des niveaux tout en 3D. Il y a du beau et du moins beau. La faute étant qu’ils sont générés aléatoirement et que leur agencement reste assez chaotique. Selon l’environnement, on se retrouve alors dans des couloirs exigus ou des rues en grand désordre : bidons, carcasses d’autos, goudrons dévastés et pans de bâtiments lézardés. L’atmosphère est bien rendue, même si les couleurs dans l’ensemble ne sont pas des plus terribles. Alors, bien sur, à chaque rechargement de partie, le niveau change de forme, mais les décors 3D sont souvent redondants ici et là, ce qui fait que l’on a l’impression d’un copier/coller. Pourtant, il y a très souvent des détails qui changent. Les environnements sont nombreux -une dizaine – ce qui rend le jeu bien moins monotone qu’il n’y paraît.

A noter que la démo ne rend absolument pas hommage au jeu : elle est ratée, car elle ne met pas en avant la qualité des niveaux avec ses graphismes grisâtres de démonstration et surtout étroits. Bien sur qu’il y a des niveaux linéaires, mais certains niveaux à ciel ouvert seront plus larges, comme certaines arènes qui vous laisseront une plus grande liberté de mouvement. Malheureusement, la plupart du temps, vous êtes dans des couloirs de plus ou moins grandes tailles avec peu de possibilités de mouvement. On apprécie donc ce phénomène aléatoire mais la redondance, la petitesse des couloirs (certains ne sont pas plus larges que les couloirs des vers de l’acte 2 sous l’oasis dans Diablo 2) et cette impression de linéarité des niveaux, fait que l’on a pas l’impression de changer d’environnement et la lassitude vous gagne.

Passez le premier niveau ridicule, vous arriverez dans une station de métro – il y en a environ une dizaine différente – dans laquelle vous allez pouvoir rencontrer les PNJ et les marchands. Ainsi chaque PNJ qui vous donnera une quête, vous enverra dans un niveau aléatoire pour les résoudre. Cela se résume souvent à des choses sommaires -chercher quelque chose, rapporter quelque chose- voir rudimentaires -tuer X bêtes- quêtes qui n’ont rien de sorcier. A votre retour, vous gagnerez un gain d’expérience, d’argent ou un objet et cela débloquera de nouvelles portes qui vous permettront d’accéder à une nouvelle station et ainsi de suite. Le cheminement du scénario principal est ainsi très linéaire, même si les niveaux de combats sont aléatoires.

Ces derniers d’ailleurs sont souvent trop unidirectionnels – aller d’un point A à un point B- ou trop petits. On trouvera parfois des extras : des niveaux où l’on peut trouver de l’or en abondance ou des objets plus rares. On reprochera aussi que lorsque l’on trouve une porte des enfers, le niveau présenté juste après et le même au niveau de sa forme. Vous aurez donc l’impression de refaire toujours les mêmes niveaux.

Malheureusement, ce ne sont pas les 5 actes qui composent le jeu et qui reprennent toujours les mêmes environnements, qui pourront vous dépayser. On pourra donc dire que la monotonie s’installe visuellement. Il aurait été bien de pouvoir discerner les actes par une touche visuelle différente pour bien sentir la progression dans l’histoire ce qui n’est pas le cas. Dommage. Parce que la plupart du temps les niveaux aléatoires sont “rikiki”. On a beau vous parler de sites de lieux et de places plus ou moins célèbres, ils sont parfois parcourus sur 200 mètres soit une grande ligne droite. Rageant pour un jeu qui se veut homologue de Diablo 2 avec ces pâturages et ces immenses étendues désertiques.

Vous trouverez tout de même quelques mini-jeux qui vous permettent de sortir du hack’n slash pur et dur. Il est pourtant dommage qu’il n’y en ait pas un peu plus disséminé le long du jeu : tir au canon, ou gestion d’une équipe vue de haut dans les dédales d’un niveau. Il existe même un jeu au niveau d’icône en bas à gauche de votre écran, mais il n’y a strictement aucune information dans le manuel pour arriver à réussir. Cela permet de faire apparaître des objets magiques si vous réussissez la combinaison, mais je ne vous en dis pas plus car il vous faudra chercher le mode d’emploi sur le net. Mais ces mini-jeux restent trop accessoire.

Un FPS-like ? Un Resident Evil-Like ?

Vous avez donc le choix entre six personnages différents : templier, guerrier, invocateur, mage, tireur d’élite et ingénieur. On retrouve ainsi des guerriers plutôt branchés armes médiévales, et des magiciens ou des soldats utilisant les armes technologiques. Il est intéressant de voir que ce jeu mélange habilement deux styles qui se démarquent selon l’arme en main. Ainsi pour les guerriers équipés d’armes blanches, vous aurez droit à la vue à la troisième personne, avec zoom plus ou moins large. Une caméra qui se gère bien et qui se place automatiquement derrière votre personnage dès que vous vous déplacez.

Mais si vous jouez avec une classe qui vous dote d’une arme à feu, il est possible de zoomer à fond et de pouvoir jouer à la première personne comme dans un FPS. Ce dernier se montre très nerveux et surtout immersif et bien jubilatoire. D’ailleurs durant les tests, j’ai préféré jouer dans ce mode de vue qui est très intensif. Les développeurs ont été encore plus loin dans l’utilisation des armes à feu, vu que le viseur est plus ou moins précis, selon si vous bougez ou vous positionnez. Autant dire que plus vous tirez, plus votre arme devient incontrôlable et vous ne toucherez que très peu les créatures au loin.

En parlant de cela, malheureusement, les armes ont une distance de tir très réduite : 30 mètres en visée normale, alors que le sniper pourra atteindre des créatures à 40 mètres. Quant on connaît les possibilités d’un fusil de sniper, cela fait sourire. Remarquez que cela ne dérange pas franchement, car les créatures ne s’occupent de vous qu’à partir du moment où vous les approchez -vous avez dit l’IA de Diablo 2 ?-. De toute manière, que vous jouiez à la première ou à la troisième personne, il faut savoir que le jeu est ultra bourrin. Bouton gauche de la souris pour la main gauche de votre personnage, bouton droit pour la main droite. Une bonne idée d’ailleurs que de pouvoir avoir une arme dans chaque main et en plus, tout est reconfigurable à volonté. Précisons aussi que votre personnage pourra avoir trois raccourcis d’armes, donc porter trois paires d’armes différentes au maximum -là ou Diablo 2 ne proposait que deux combinaisons possibles-.

Il y a bien sur des touches pour les compétences qui sont assez nombreuses, même si on prend souvent les mêmes pour jouer. Elles consommeront de l’énergie – du mana pour les puristes – et la gestion des combats se résume à une stratégie antédiluvienne : vous approchez et attaquez quelques créatures, puis vous reculez pour les attirer à vous. Après les avoir abattues, vous retournez en avant et cela à longueur de temps. Si les premiers niveaux se montrent extrêmement faciles avec des créatures lentes et malhabiles, se sera une autre paire de manches lorsque vous rencontrerez des créatures douées de la téléportation ou encore volantes qui vous coinceront dans des niveaux qui vous sembleront alors bien étroits. Heureusement, vous avez de quoi luttez contre ce bestiaire orienté chaotique infernal.

Car entre les zombis, les gremlins, les goules, il y a de quoi faire. Les monstres sont assez originaux et collent bien à l’univers proposé. Les attaques sont riches et variées et chaque créature possède sa propre spécificité, ce qui vous permettra de vous adapter. Sans parler des boss, des créatures rares bien plus costauds et des créatures qui apparaissent par portail chaotique ne vous laissant pas le temps de souffler. Comme les créatures sont autant aléatoires que la conjoncture des niveaux, il y a de quoi faire. Surtout qu’elles lâchent beaucoup de matériel chaque fois qu’elles meurent. Du pur bonheur pour équiper votre personnage.

Un mécano-like ?

Et de l’équipement, vous allez en avoir. Entre les objets normaux, particuliers, rares et légendaires, les armes affiliées à une classe. De plus, tout le matériel est démontable et les ressources obtenues peuvent être utilisées chez certains PNJ pour refaire d’autres armes rares voir légendaires. Il y a donc beaucoup d’équipements différents, même si on pourrait regretter l’absence de set à la Diablo 2. En plus, chaque arme peut être customisée avec des mods. Une arme peut ainsi en avoir plusieurs et donc augmenter sa puissance de feu ou sa portée. Quand on sait qu’il y a aussi des machines pour enlever les mods, transformer les armes normales en rares ou légendaires contre une certaine somme, on se dit qu’il y a de quoi faire. Et c’est là, toute la richesse du jeu.

Pour revenir aux armes à feu par exemple, je me suis surpris à toutes les apprécier car elles ont des fonctions et des effets visuels bien différents : prendre le fusil sniper et une balle suffira, le lance grenade et vous voyez vos ennemis danser sur les flammes ou encore le pose-mine qui vous permet de redécorer une pièce de mille et une lumières qui exploseront au passage de ennemis. Ou encore les armes d’acides ou électriques qui sucent la vie avec leur jet visible. un vrai régal. Et le jeu est tellement bourrin, qu’il est possible de tenir la gâchette appuyée surtout dans les premiers niveaux semant la mort et la désolation dans les rangs ennemis.

Ce côté grosbill pourra déranger certains joueurs. Mais en relançant une partie de Diablo 2, je me suis rendu compte qu’on est dans le même schéma, sauf que la vue de trois quart ne permettait pas de ressentir cette sensation de boucherie. Pour les armes de contact, c’est moins évident et visible du fait de votre vision à la troisième personne et de la lenteur des armes mêmes si leurs effets n’est pas à négliger.

L’équipement que l’on peut trouver est similaire à celui des autres hack’n slash : pièces d’armure, soin ou encore identificateur d’objet. Il y a aussi des “rappels” pour se téléporter dans la dernière base visitée. Malheureusement, cet objet est unidirectionnel, il ne permet que d’aller dans une base, pas de revenir au point initial. Ce qui fait qu’il faudra refaire le chemin à pied. Et on finit par ne ramasser que les objets autres que normaux, car l’inventaire se montre bien trop petit. De plus, il ne se range pas toujours correctement et vous devrez le faire manuellement pour en porter un maximum. Encore une fois, dommage.

Un oblivion-like ?

Le côté RPG n’est pas oublié, même s’il reste très sommaire. Vous me direz normal pour un hack’n slash et je vous répondrai qu’il y a une petite différence avec les autres jeux de ce type. Il existe quatre caractéristiques que vous pourrez augmenter, selon l’orientation de votre personnage à chaque montée de niveau. Mais il faut savoir que pour chaque pièce d’équipement que vous utiliserez, il vous faudra un certain nombre de points dans une caractéristique. Ainsi vous ne pourrez pas porter certains d’entre eux que si vous augmentez la caractéristique correspondante. Donc vous n’utiliserez pas forcément vos points d’expérience en fonction de vos compétences mais selon votre équipement.

Bien sur pour jouer, vous pouvez vous appuyer sur vos compétences qui sont nombreuses et intéressantes selon votre faction. Elles fonctionnent selon le même schéma que Diablo 2. Il vous faudra atteindre un certain niveau pour pouvoir les acquérir et on regrettera qu’elles soient limitées à un niveau de puissance. Du coup, on se retrouve à prendre les mêmes profils.

Il faut savoir que le niveau maximum d’un personnage est de 50 – deux fois moins que Diablo 2– et qu’il n’y a que deux niveaux de difficulté. En comptant qu’il vous faudra en solo entre 20 et 30 heures pour terminer le jeu une première fois, vous finirez le jeu en une cinquantaine d’heure de jeu. Ensuite vous vous orienterez vers le multijoueur qui reste difficile d’accès : il n’y a pas de salle d’attente dans lesquels les joueurs peuvent se trouver. Donc on invite un joueur et on espère qu’il arrivera à vous rejoindre. A noter aussi l’absence de Lan qui diminuent une fois de plus la durée de vie du jeu et les possibilités du multijoueur.

La quête principale est tout de même sympathique et originale même si elle ne sert que de fil conducteur au jeu. Il y a de nombreuses références à Diablo 2 au fil de l’histoire -trouvez une jambe par exemple-, mais aussi à des livres ou des films ce qui rend le jeu sympathique. L’ambiance musicale est convenables tout comme les bruitages et la localisation des dialogues de bonne qualité, même s’ils sont parfois douteux voir déplacés vu le contexte de l’histoire. Je vois mal des personnages vivants dans une station d’un monde holocauste vous faire du rentre dedans comme on peut en trouver dans Hellgate London, mais pourquoi pas.

Un bug-like ?

Tout cela est bien formidable, mais il reste encore beaucoup de chose à revoir dans la copie pour qu’elle soit parfaite et les patchs ne lui feront pas de mal. Remarquez que son ancêtre a eu les mêmes problèmes à l’époque, donc on se consolera en se disant que c’est la maladie du siècle -mais est ce une bonne raison ?-. Entre les collisions mal gérées avec certains obstacles ou les PNJ, entre les chutes de 10 mètres qui ne vous font pas plus de mal qu’un saut à l’élastique sachant que l’on a même pas l’impression de chuter mais plutôt de voler, les explosions de barils qui ne vous font aucun effet alors qu’elles blessent les adversaires, la liste est longue.

A moins que cela soit voulu et que les développeurs aient juste souhaité simplifier la vie du joueur en milieu hostile. Ils n’empêchent qu’un grésillement du son par moment vous obligeant à relancer le jeu, que les monstres bloqués en l’air ou vous ignorant totalement, que les retours Windows certes rares ne sont quand même pas désirés !! Enfin, il faut l’espérer. En tout cas, je n’ai pas eu de problème pour finir le jeu en solo, juste un problème durant une quête qu’il a fallu abandonner et refaire dans son intégralité.

Sur ma machine (Dual Core 6400, 2giga de ram, et HD2900XT), en 1200×1024 avec toutes les options au maximum cela tourne bien, à condition toutefois que toutes les créatures ne soient pas en train de me courir après. En effet, si vous vous mettez à traverser un niveau pour en rejoindre un autre, la poursuite de vos ennemis mettra à mal votre machine et le nombre d’images par seconde se comptera sur les doigts des deux mains. Cela risque d’ailleurs de vous coûter la vie à votre personnage.

Alors Un diablo-like ?

Alors digne successeur de Diablo 2 ? Oui et non. Etant créé par la même équipe, il est évident que l’on retrouve le fonctionnement d’un hack’n’slash avec un côté bourrin, répétitif à souhait, un équipement hyper varié et riche, des niveaux générés aléatoirement et une gestion du personnage minime à faire évoluer. Par contre, Hellgate London se différencie de son ancêtre de par son univers en vraie 3D, son immersion futuriste, de nouvelles idées comme la modularité des armes ou la gestion des deux mains. Oui, l’équipe fondatrice de Diablo 2 a réussi son pari en réalisant une suite à ce vénérable succès. Ils n’ont bien sur rien inventé et sont partis des bases solides qu’ils possédaient.

Malheureusement, Hellgate London n’a pas son envergure et il souffre actuellement de son côté commercial trop prononcé. En effet, il existe d’autres choses pour le jeu, mais il vous faudra prendre un abonnement de 10 euros par mois pour y avoir accès. Cette option offre la possibilité de jouer en hardcore – si le personnage meurt, il est perdu à jamais- mais de plus vous aurez des facilités de rentrer pour le multijoueur, des équipements supplémentaires. Ainsi peut on comparer ce jeu à World of Warcraft avec un abonnement certes moins cher, mais un peu vide à l’heure actuelle de quantité supplémentaire ? Du coup pour les fans, la pilule est difficile à avaler et cela se comprend.
Carton rouge-like !

D’abord il faut savoir que le jeu est vendu au prix le plus haut que l’on peut constater dans les jeux vidéo PC, ce qui annonce la couleur. Mais de plus, on sent bien que l’éditeur récupère un maximum d’argent partout : d’abord le mode d’emploi qui n’explique que le strict minimum et qui n’est absolument pas complet pour bien prendre le jeu en main. Heureusement, pour tous, vous vous appuierez sur vos connaissances ultérieures des hack’n’slash. Au dos de la boîte, il est précisé : “Combattez en ligne gratuitement et mettez votre compte à jour pour avoir accès à plus de contenus”.

Ce qui n’est pas précisé, c’est que le jeu revendique un abonnement de 10 euros par mois environ pour avoir accès à tout un tas d’attribut que l’on pouvait trouver logiquement dans tout hack’n’slah qui se respecte : ainsi il faudra repayer pour obtenir le mode hardcore. Ainsi je suis certain que de nouveaux environnements sortiront ce qui fait que le reproche de la redondance disparaîtra, mais à quel prix? Vu le prix, on aurait pu avoir un mois gratuit. Mais il semble que cela ne soit pas la tendance chez EA. On est donc en présence d’un éditeur qui, au travers de son produit, prend le consommateur pour une vache à lait, mais en plus lui ment …. et rien que pour cela je lui mets un carton rouge. 

Franchement, Hellgate London avait tout pour devenir le digne successeur de Diablo 2 de part son origine et son potentiel vidéoludique. Malheureusement, son éditeur trop gourmand l’a castré au point de lui enlever une part importante de son affiliation avec son “père” Diablo 2. Qui serait assez fou pour payer 10 euros par mois pour obtenir un mod en plus, un objet, une classe, d’avoir le droit de monter des guildes, ou d’être prioritaire sur des serveurs bondés alors que pour quelques deniers de plus on rentre dans la section des MMORPG.

Et pourquoi n’avoir pas utilisé l’option “une extension payante tous les 6 mois?” A vouloir être trop gourmand et même si Hellgate London est d’une “grande classe limitée toutefois”, il risque de voir sa durée de vie bien plus courte que celle de Diablo 2. Donc pour son avenir, comme dirait monsieur Duke Nukem, Wait and See.

+ univers sympathique
+ niveaux aléatoires
+ mélange médiéval/technologique donne un FPS/hack’n’slash
+ équipement riche et conséquent

Note testeur 03 sur 10
Note testeur 07 sur 10

– une version payante pour l’avoir en entier.
– Décors grisâtres et répétitions des mêmes blocs
– Ralentissements et bugs
– Pas de Lan pour le multi

La vision d’Etienne Navarre :
Hellgate London est un objet-jouable-non-identifié ou OJNI. Entre hack & slash, RPG, aventure et beat’em all, le jeu de Flagship pose ses bases dans un univers unique et original et permet au joueur de découper des ennemis à la chaîne avec un certain brio. La gestion du personnage et de l’inventaire est un exemple de savoir-faire et la rejouabilité est plutôt bonne tant les classes sont variées.
Il faut tout de même souligner une certaine redondance dans les missions et les lieux visités bien que cela ne m’ait pas gêné outre mesure. Doté d’un design unique et archi-bourré de fun, Hellgate London est un vrai bon jeu dont les composantes originales lui donnent une vraie personnalité.
07/10

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