“Nous sommes le 27 Vifazur de la 43 année d’Akatosh.”
“L’ère troisième vit ses dernièrs jour et mon existence, ces dernières heures.”


Ce sont sur ces derniers mots que commence Oblivion. Le quatrième gros Action-RPG de chez Bethesda Softworks est sorti le 20 mars 2006 sur PC.


Dès les premières images du jeu pendant la conférence de Microsoft pour la Xbox 360 durant l’E3 2005, l’engouement a été total, des panoramas exaltants des prairies et des collines à perte de vue suivies de châteaux typiques d’un univers purement européen. Une Cyrodill entière a explorer avec un moteur 3D puissant et d’un très bon cru, de nombreux ennemis provenant du plan Daedrique en plus d’un nouveau système de combats avec une quête épique et de nombreuses quêtes secondaires, le tout saupoudré des promesses totalement irréalistes et mensongères de Todd Howard (qui est étonné ?!) mentionnant plusieurs milliers de PNJ et de quêtes. Du grand RPG en perspective et en plus sur console, après la version Xbox d’un Morrowind trop capricieux sur la dite machine !


Les joueurs ont-ils TOUS été conquis par le jeu à l’époque ? ll faut bien évidemment voir que non. Oblivion sera avant tout boudé par les joueurs de Morrowind. Pas assez roleplay peut être, trop creux, car proposant moins d’objectifs à accomplir, un système de combats brouillon, des animations faciales étranges, une carte trop uniforme et banale et un lore sous-exploité avec des dialogues plus restreints et moins utiles qu’avant.


Et bien oui, tout cela est vrai !


Mais Oblivion est t’il aussi mauvais que ce que les “puristes (de Morrowind)” s’accordent à le dire ? Et bien, nullement ! De plus, celui-ci a déjà plusieurs avantages par rapport à son ancêtre. Pour ceux n’ayant jamais touché à Oblivion ou pour ceux l’ayant déjà parcouru, je vous propose cet article sur un RPG de la génération des Penthium et de Windows XP.

! Un test garanti sans spoiler sur l’histoire du jeu !

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Votre personnage, votre jeu (Création, Classe et Progression)


Oblivion est dans mes souvenirs l’un des premiers RPG où la création du personnage est particulièrement libre. En effet, il est possible de créé selon ce que le joueur souhaite faire, un personnage vraiment unique. Le jeu propose 10 espèces/races/ethnies et une création de classes (les Elder Scrolls n’ont pas un réel système de classe à proprement parler, mais nous verrons ça plus tard) en passant par la forme du visage avec un détail vraiment impressionnant pour l’époque (et bien plus profond que celui de Skyrim Vanilla) suivi d’une progression qui permet de faire de nombreuses choses.

Tout commence par la sélection de l’espèce (l’ethnie d’après le jeu en Français) qui influencera votre progression par les particularités liées à celles-ci. Mais contrairement à un Morrowind, ces particularités seront mineures.

Les gens auront beau vous remarquez pour votre appartenance à telle ou telle ethnie ou votre sexe, il n’y aura aucune différence tangible dans le gameplay ou la progression dans le jeu, dans un souci de ne pas trop vouloir limiter le joueur sans doute ; Ce qui, effectivement, enlève une partie de roleplay présent dans les anciens épisodes. Cependant, le véritable moment de la création de personnages sera l’élaboration de votre classe.

En effet, sur les Elders Scrolls avant Skyrim, vous ne pouvez progresser en niveaux qu’en spécialisant votre personnage sur ce que vous souhaitez vraiment. Vous devez choisir un nombre limité de 7 compétences principales. Les compétences en question devront être souvent utilisées pour augmenter leurs points d’expérience respectifs, augmentant dans un calcul généraliste, votre expérience de personnages et donc votre niveau.

Plus vous utilisez une compétence dans la bonne situation, plus celle-ci augmentera en niveau et plus vous avez de niveaux dans vos compétences principales, plus elles seront efficaces et vous augmenterez en niveau.

La seule distribution de points ressemblant à un RPG un peu plus traditionnel est uniquement appliquée à placer des “Perks” à vos compétences principales en guise de bonus d’augmentation de niveau. C’est la grande force des Elder Scrolls : vous êtes ce que vous jouez. Et des constructions de personnages (Build) il y en a beaucoup à concevoir ! Certaines efficaces, d’autres loufoques ou véritables déséquilibres sur pattes.

Tout ce que le jeu propose pour votre personnage peut servir de “Build”. Du classique build Guerrier jusqu’au build “Marouflard” Coup de poing (mon build favori) en passant par le build Invocateur (vous pouvez pendant votre parcours, vous développer en utilisant divers techniques d’accumulation d’expérience). De plus, vous pouvez tenter de faire un Multi-Build en vous faisant par exemple, Paladin-Invocateur.

Et ce côté multi-Build est accentué par les compétences secondaires qui sont aussi à développer. Certes, elles n’augmenteront pas votre niveau, mais vous pourrez les utiliser et les améliorer pour faire plus de chose encore. Et bien qu’il soit très difficile d’atteindre le niveau 50, avoir développé presque toutes les compétences est techniquement la véritable fin du jeu car le niveau 40 est le stade où vous avez techniquement augmenté à fond toutes vos compétences principales et plus le niveau est haut, plus l’augmentation des autres compétences même de bas niveau, devient de plus en plus long.

Vous avez donc une liberté de build conséquente qui sera couplée avec des objets avec effets et des enchantements.

Une progression non linéaire

Comme expliqué plus haut, ce ne sont pas les quêtes qui vont vous faire progresser, mais bien vos actions, rendant le jeu en partie un peu plus réaliste par rapport à d’autres RPG (c’est en travaillant le fer que l’on devient forgeron), mais aussi plus exigeant. Et oui, le joueur va devoir de lui-même créer sa propre voie pour aller plus loin dans l’aventure. Il va devoir connaitre le terrain, les mobs et les PNJ, ses compétences et décider de la marche à suivre dans un terrain libre et ouvert.

Bien que les quêtes soient un moyen rapide de justifier une progression en explorant, accumulant de l’argent ou en trouvant des taches pour se développer, le joueur peut très bien de lui-même suivre son chemin, explorer une ancienne ruine Ayléide et y développer ses compétences en autodidacte. Il peut aussi suivre des quêtes qui le mèneront vers divers objets ou personnages pour l’aider significativement à progresser et cela, sans obligation particulière. Un exemple : Au lieu de trouver continuellement des ennemies en fouillant les donjons pour développer la Parade ou n’importe quelle compétence d’attaque au corps a corps ou à distance, le joueur peut utiliser des sorts de conjuration dans un camp où il pourra se reposer continuellement pour régénérer son mana et sa vie tout en augmentant de niveau. Car c’est en dormant que les niveaux augmentent.

Dans ce camp, le joueur frappera la créature qu’il aura invoquée pour augmenter les fameuses compétences indéfiniment, tout en augmentant ses pouvoirs de conjurateur. Ou alors, il n’aura qu’à aller dans un camp hostile pour continuellement développer ses compétences en furtivité, voire même faire les quêtes de la guilde des mages pour accéder à l’académie impériale et y débloquer l’unique table d’enchantement permettant de créer des sorts, ou simplement s’appliquer une immunité totale sur tout le corps (oui, ce n’est pas équilibré du tout !) en enchantant une robe pour recevoir une immunité de 100%. Le tout couplé avec une compétence en coups de poing de niveau maximum. Car une fois ce niveau atteint, chaque coup de poing immobilise et sonne l’ennemi, même s’il est plus grand qu’une maison. Oblivion est une expérience libre dans sa progression, bien plus que Skyrim ou Morrowind, au détriment effectivement de la partie RPG car vous pourrez rejoindre diverses guildes pas du tout en bonnes relations (en théorie), sans aucune contrainte.

Cependant, il va vous falloir choisir comment bien augmenter vos compétences, celles qui vous seront les plus profitables et à quel moment. Oblivion introduit un système qui accorde les ennemis sur votre niveau. En clair, plus votre niveau est haut, plus les mobs seront hauts. Mais en plus, le jeu a la mauvaise idée de vous proposer le haut du panier des mobs qui remplacent donc les mobs de base si votre niveau est élevé.

Donc, si vous êtes niveau 13 mais que vous êtes dans une quête vous proposant 8 diablotins à tuer (car eux sont conçus pour des niveaux plus bas), ces derniers seront remplacés par des Centaures-Areignez extrêmement horripilants au même nombre que les diablotins en question. Oui, ce système n’est pas équilibré et il faut donc bien choisir quand devenir plus fort et pourquoi !

Une interaction avec le monde moins profonde que Morrowind

Et oui , c’est une réalité qui a beaucoup divisé. Fini les factions concurrentes, les ordres logiques de grade ou les mises a l’épreuve pour aller plus loin dans une guilde ! Plus de boîtes de dialogues proposant de multiples choix de discussion nette et précise en fonction des connaissances du PNJ, comme demander où se trouve tel personnage que vous connaissez ou dont vous avez entendu parler.
Fini le développement en profondeur et cryptique du lore (avec le sexe de Vivec utilisé comme lance pour pourfendre du Daedra) !

Le jeu est beaucoup moins bavard et plus simplet. Le joueur n’a aucune radicale connexion précise avec le monde qui l’entoure si ce n’est pour que de temps en temps, un dialogue vous rappelle (pour la 40 000 ème fois que vous passez par là) que vous êtes le champion de l’arène de Cyrodil, mais qui ne dégagera aucun changement sur votre statut en tant que personnage.

Les dialogues se limitent à quelques lignes précises pour chaque PNJ, certains ne possédant même qu’un seul choix. C’est malheureusement vrai, et ce sacrifice permet au joueur d’avoir une plus grande liberté pour son personnage, le rendant effectivement plus mobile et moins bloqué que sur Morrowind. Ce cheminement sera accompli avec Skyrim divisant encore plus les joueurs de la licence.

Il existe bien une espèce de roue de persuasion remplaçant le système de Morrowind, mais elle se trouve être plutôt étrange et propose des situations particulièrement incohérentes. Et les rares quêtes proposant des conséquences notables ne vous rendront pas plus spéciaux par rapport au reste du monde, y compris la quête principale.

Quake dans mon Elder Scrolls


Et oui, fini le passage un peu trop “lancer de Dé” que Morrowind proposait ! Retour à un modèle plus action-RPG comme à l’époque d’Arena et de Daggerfall, même si ces deux jeux avaient une légère RNG. Et ce système de combat est particulièrement spécial. Votre personnage va vite, et même très vite. Il n’a aucune inertie, donc il se déplace comme sur un bon vieux FPS rapide et nerveux comme j’aime. Et si vous avez les compétences en athlétisme bien boostées, alors il se déplace plus vite et saute comme si vous étiez sur la lune.

Plus drôle encore , vos armes et vos sorts n’ont pas non plus d’inertie. Vous pouvez frapper et lancer des sorts continuellement (tant que le mana est disponible) et avec rapidité. Tout en sautant très haut et courant à des vitesses folles, y compris sous l’eau. Oui, c’est particulièrement irréaliste et brouillon.
Surtout que les statistiques des armes sont assez faiblardes et que les ennemies possèdent une vie conséquente.

Vous serez donc condamné à frapper plusieurs dizaines de fois, tel un personnage de Jojo’s bizarre Adventure avec votre hache pour espérer tuer votre adversaire tout en reculant constamment pour éviter les coups, car l’adversaire ne vous contournera jamais et se contentera de vous suivre sur une ligne droite précise.

Le blocage des coups n’est cependant pas à négliger : si vous avez une bonne valeur et un bon coup puissant, cela peut être significatif car cela peut bloquer le personnage pendant quelques secondes. Mais au final, ce système avantage clairement les sorts offensifs, beaucoup plus puissants que les arcs. L’arc et les sorts vous donneront l’impression de jouer effectivement à un bon vieux Quake en sautant partout tout en décochant des flèches avec une vitesse et une précision parfaite.

Cela amène donc encore un problème : Le jeu n’est clairement pas fait pour la furtivité. En effet, s’il est facile et plaisant de développer un personnage voleur ou assassin, généralement furtif, pour assassiner une cible en la frappent dans le dos, c’est plus compliqué étant donné que la cible est plus résistante et que le bonus de coup dans le dos est misérable. En plus, l’arme ne fait presque aucun dégât. Alors… vous ne pourrez jamais assassiner … sauf si vous avez enchanté toute votre armure en 100% caméléon pour devenir totalement invisible (brisant au passage le jeu).

De plus, tous les PNJ sont très mobiles, se déplaçant vite, et dans Oblivion, ils savent tout ce qui se passe sur la carte. Votre plan tombe à l’eau rapidement et vous voilà avec une amende sur les bras et plus aucune ville ne voudra de vous. Seuls des items et des enchantement pourront minimiser la catastrophe, mais le mal est fait.

Le champion de Cyrodil

Profitons que nous parlons de la furtivité pour aborder les quêtes. En effet, toutes les quêtes du jeu ont des hauts et des bas et sont particulièrement prenantes et intéressantes avec différentes manières de les réaliser pour certaines, mais qui, je vous l’assure, ne changeront pas grand-chose au final a votre gameplay. Cependant, certaines sont clairement mal conçues.

En effet, les quêtes de la confrérie des assassins et des voleurs, si toutes deux ont des missions particulièrement intrigantes, originales et immersives, finissent à partir de la moitié du chemin accompli par vous aborder avec des missions typiques des guerriers. Ce qui est particulièrement idiot.

Certaines quêtes vous débloquent des PNJ et des lieux uniques à ladite quête. Les débloquer vous permet de mieux vous développer, ce qui permet au joueur de renforcer son parcours. Mais globalement, les quêtes sont sympathiques à suivre, ne cachant pas un certain humour et quelques surprises, comme vous procurer une maison hantée, démolir moralement le champion de l’arène de Cyrodil en lui révélant ses origines douteuses, ou tester les défenses d’un certain Daedra en vous la jouant Gardien du Donjon tout en faisant souffrir des héros qui se sont aventurés à l’intérieur pour le butin.

La quête principale est particulièrement haletante et créé une grande pression au joueur. D’autant que celui-ci n’est pas un élu de la prophétie, mais bien un simple personnage tout ce qui est de plus normal.
Ce qui change de la plupart des jeux de rôle. Bien que votre personnage avec une extension, soit tout de même condamné à devenir quelque chose de …grandiose, du moins si vous estimez que les concubines argoniennes vous donnent un sentiment de grandeur. Cette campagne scénaristiquement épique, vous demandera tout de même pour en comprendre toutes les ficelles, d’avoir au moins un BAC+5 en lore de la licence.

En effet, il est probable que vous ne compreniez pas ce que signifie Lorkhan, Auri-el ou Aurbis et pourtant, vous allez souvent en entendre parler durant cette campagne qui vous emmènera sur divers plans d’existence et à l’assaut ou à la défense, de forts, seul ou avec une armée de …7 hommes. Effectivement, nous sommes bien avec un jeu Bethesda. Vous pouvez comme dans tout Elder Scrolls, la suivre quand vous voulez et sans contrainte.

Certaines quêtes cependant vous rapporteront en plus de l’argent, un titre mineur et inutile pour votre gameplay, mais qui pourra servir sur quelques PNJ soit pour recevoir un logement, soit pour obtenir divers équipements. Le titre le plus utile étant bien sûr celui de mage pour accéder à la seule table d’enchantement du jeu, rendant donc la Guilde des mages presque obligatoire.

Cependant, les quêtes dans leur déroulement ne proposent pas de particularités alternatives et se voient même au final plutôt dirigistes, malgré un grand nombre de quêtes qui vous proposent de les finir de différentes manières, la finalité étant souvent similaire.

Groblivion

Le jeu a du contenu particulièrement obèse si je peux me le permettre. Bien qu’il n’y ait pas autant de PNJ et de quêtes que Monsieur “Its juste Works” en parlait, il y en a suffisamment pour rester accroché au jeu. En plus, il y a vos objectifs personnels, vos compétences et de l’équipement à optimiser et à chercher.

Sur deux cartes relativement grandes avec plusieurs points d’intérêt et les habitants des dits points, je pense qu’en moyenne, il m’a fallu 42 heures pour finir le jeu vanilla, sans extension, dans sa globalité la première fois… il y a longtemps.

Voyage en Europe Médiévale Romaniseé

Le jeu était très beau à sa sortie et quand nous voyons les graphismes d’un Fallout 3 ou Fallout : New Vegas qui eux ont mal vieilli et qui tournent avec le même moteur qu’Oblivion, il est difficile de se dire qu’il s’agit du même moteur.

Oblivion a très bien vieilli, les textures sont toujours détaillées, les forêts criantes de vérité et les effets de lumière et d’ombre sont naturels. Le moteur physique était tout simplement révolutionnaire pour un RPG dans la mesure où une flèche n’était plus juste un item mais bien un objet tangible, utilisable et ramassable … comme tous les objets du jeu, y compris les plus inutiles. En réalité, Oblivion est la seule vitrine technologique de Bethesda durant toute l’histoire du studio : Le seul jeu de la boîte à avoir été un standard graphique.

Et ce n’est pas rien ! Mais je vous rassure, un jeu aussi gros et ambitieux en 3D n’est pas sans conséquence. Et je rappelle que nous parlons d’un produit Bethesda. Inutile de vous mentionner les très nombreux bugs que même les patchs des fans corrigent avec difficulté en plus de certains crashs … et oui encore en 2021.

L’intelligence artificielle est vraiment basique, mais moins problématique que sur un Skyrim. Cependant, elle reste très prévisible, mais la direction artistique du titre procure un sentiment d’immersion conséquent. Le jeu puise clairement sa source dans une Europe médiévale très Romanisée, le style impérial d’Elders Scrolls. Même les ruines Ayléides remplacent les ruines Dwemers et proposent des colonnes romaines.

Ce voyage en Europe ne vous fera certes pas voyager dans un pays aussi étrange que Morrowind, mais procure un sentiment de vivre à une autre époque, dans une Europe que vous n’avez jamais connue. Les forts sur des collines, les villages avec les PNJ qui travaillent dans les champs, les lieux abandonnés hantés par la brume et les cryptes anciennes très bien détaillées, couplés avec l’atmosphère des lieux, participent activement à ce voyage. Et si cette Europe médiévale commence à devenir trop banale pour vous, alors plongez dans l’extension Shivering Isles et découvrez un plan Daedrique ressemblant fortement à Morrowind…mais avec des particularités exotiques.

Les musiques de Jeremy Soule sont encore une fois de toute beauté, immersives et bien cadencées à chaque situation, même si elles finissent par s’emballer quand un mob décide de vous faire la peau.

Il est tout à fait juste je pense, que chaque Elder Scrolls ait sa propre identité et son propre public. Chaque joueur a un Elder Scrolls favori pour un critère qui lui tient à cœur. Les rôlistes privilégieront Morrowind, les fans de la liberté absolue iront sur Skyrim, ceux qui adorent les builds auront Oblivion et les vieux boomers comme moi douilleront Daggerfall, car il réunit tout ça (je suis taquin).

Oblivion perd bien du RPG dans son RPG…mais il gagne une grande aire de jeu et une liberté non négligeable tout en proposant un univers fascinant à explorer. Malgré son gameplay brouillon et son interface conçu pour les joueurs consoles, sur PC la puissance du développement de son personnage procure un sentiment de progression très satisfaisant.


Un de mes plus grand regret sur les Elder Scrolls est l’impossibilité d’avoir plusieurs compagnons, chose faisable avec des mods mais il aurait été bon que cela soit le cas avec le jeu de base. Cependant, je mentionne que les jeux Bethesda sont avant tout des jeux solo.


Qu’importe, le titre en 2021 propose encore un grand RPG et un bel univers a explorer selon vos motivations. Il ne conviendra pas aux joueurs trop rôlistes ou trop calqués sur des RPG plus dirigistes ou scénarisés, ou à ceux n’aimant pas les Action-RPG.

Et c’est tant mieux ! Chacun a son ressenti sur ce qu’il cherche comme expérience en RPG. Et dans Oblivion, c’est vous qui décidez de la marche à suivre.

Recommandation des versions PC :

Steam : Cette version, en plus d’avoir un DRM et Steam allumé en même temps, est incompatible avec certains mods importants. Je ne la recommande pas.

GOG : Cette version possède le DRM de GOG, c’est-à-dire la libre utilisation. Sa compatibilité avec certains mods est plus large que la version Steam, mais reste limitée.

Boite / Sans DRM : Bien sûr, la meilleure version possible car, en plus d’avoir le jeu physiquement sans DRM, vous avez la compatibilité totale avec tous les mods.

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4 Commentaires
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Killpower

Merci Roa pour ce test qui nous ramène quelques années en arrière …..

Zemymy

Bonjour Le Roa,
J’ai pris plaisir à lire ce test. Merci à toi et bienvenue dans l’équipe !

Slow__Hand

Quel premier test ! Merci, c’était très intéressant et cela rappelle de bons souvenirs !

Benusko

Pour moi qui ai découvert The elder scrolls avec Skyrim, ça donne envie de se lancer dans cette aventure d’Oblivion !