Il est intéressant de regarder le nouveau journal de développement, le n°129, d’Archmage Rises. En effet, Thomas Henshell, et sa femme, font le rapport annuel du jeu en passant en revue ce qui a été fait de 2014 à 2020, les dépenses et les recettes, ainsi que le chemin à parcourir pour le finaliser.
Ainsi, la mise à jour 13 devrait arriver dans l’année, mais on est encore très loin d’un jeu terminé. On note qu’après un gros travail sur les donjons (build 12), le développeur et son équipe vont se concentrer sur les combats (build 13), sur le monde (build 14), sur l’aspect simulation (build 15), et enfin, on aura le droit à une vraie alpha (build 16).
Ils reviennent aussi sur l’idée que le jeu a été annoncé trop tôt, et que même s’il a eu des hauts et des bas (on se souvient l’année dernière de l’usure du développeur à force de bosser seul dessus, et sa joie d’avoir ensuite avec lui une équipe qui lui a insuffler une nouvelle énergie), aujourd’hui, Archmage Rises est sur la bonne voie !
On en retiendra que créer un RPG, que l’on soit seul ou à plusieurs, n’est pas de tout repos et coûte cher. Dans le cas d’Archmage Rises, c’est déjà plus de 5 000 heures de travail et 230 000 $ dépensés. On comprend donc pourquoi Thomas Henshell a fait une pause en fin d’année dernière pour s’occuper d’un projet tiers pour faire rentrer des fonds.
Quoi qu’il en soit, c’est un cas un peu à part car nombreux sont les projets plus courts, mais le monsieur a vu les choses en grand. Espérons qu’un jour, il rentre dans ses fonds, même si à ce stade, on imagine bien qu’il le fait plus par passion que par intérêt financier.
Et chapeau bas à sa femme qui l’accompagne dans ce projet très ambitieux (trop peut-être ?!) car il est essentiel de ne pas oublier toutes ces personnes qui gèrent le quotidien de tous ces créateurs/développeurs.