Il y a à peine quelques mois sortait le premier gros DLC payant pour Dragon Age : Inquisition. Les Crocs d’Hakkon était un DLC honnête ajoutant une toute nouvelle map bien grosse, un niveau de difficulté intéressant ainsi qu’une histoire qui se laissait suivre. Aujourd’hui, nous pouvons découvrir le second DLC pour ce troisième opus portant le nom de La Descente.
 

Une histoire de profondeur

Comme nous en avons maintenant pris l’habitude avec BiowareLa Descente nous a été annoncé du jour au lendemain pour finalement voir le jour une petite semaine après cette annonce. La communication du studio canadien est particulièrement bizarre et ce dernier ne semble pas vouloir mettre en avant de la meilleure façon qui soit Dragon Age : Inquisition. Il suffit également de voir les patchs ridicules ne corrigeant même pas des erreurs très embêtantes, comme les personnages qui se bloquent durant les combats sans aucune raison particulière. Quoi qu’il en soit, découvrir du nouveau contenu pour ce troisième opus est toujours une très bonne chose, surtout quand on est fan comme moi de cette trilogie. Malheureusement, et comme vous allez pouvoir le lire dans ce test, le résultat n’est pas vraiment à la hauteur de nos espérances. 

La Descente débute exactement de la même façon que le précédent DLC, c’est-à-dire une nouvelle mission sur la table de commandement. Cette mission nous fait revenir sur la Côte Orageuse alors que de nombreux tremblements de terre ébranlent les nombreuses cavernes de cet environnement humide. Inquiets, les nains font appel à l’Inquisition pour venir les aider à combler ces brèches, maintenir les engeances à leur place ainsi que pour rétablir un sceau qui a été brisé. C’est l’occasion pour nous de découvrir ici de nouveaux personnages tels que Valta, une façonneuse naine d’Orzammar, étudiant bien évidemment l’histoire des Tréfonds, ou bien encore le Lieutenant Renn de la Légion des Morts dont la mission est de protéger Valta. Malgré l’arrivée de ces deux nouveaux personnages, nous ne pourrons prendre le contrôle d’aucun des deux et ils ne feront que nous suivre tout au long de l’aventure.

C’est encore une fois un poil décevant de ne toujours pas pouvoir profiter de nouveaux compagnons comme nous l’avait proposé par exemple Les Golems D’Amgarak, l’un des nombreux DLC de Dragon Age : Origins. Pour aller un peu plus loin au niveau de l’histoire, et je vous rassure immédiatement, je ne vais pas non plus vous spoiler, La Descente met en scène une toute nouvelle entité se faisant appeler Titan. Cette entité serait à l’origine des tremblements de terre et la façonneuse Valta profite bien évidemment de notre présence pour creuser un peu plus ce pan de l’histoire oublié par les nains d’Orzammar. Malheureusement, et bien que cette histoire soit intéressante à suivre et ajoute du lore au monde de Dragon Age, celle-ci n’est finalement qu’une trame de fond permettant aux développeurs de nous faire combattre de très, très nombreux ennemis.

À la pointe de l’épée

Comme je viens de vous le préciser, l’histoire qui nous est contée dans La Descente est particulièrement intéressante et il ne serait pas étonnant d’en apprendre plus dans une extension ou tout simplement dans la suite de Dragon Age : Inquisition. Toutefois, vous passerez ici la majorité de votre temps à combattre des ennemis pouvant prendre des formes très variées. Lors de nos premiers pas dans les cavernes, le ton est donné puisque nous devons affronter ici un boss prenant la forme d’un chef de meute ogre. Le bougre se montre assez difficile à vaincre, mais finalement il ne s’agit que d’un apéritif puisque les combats suivants se montrent encore plus ridicules. Tout au long de votre descente vous devrez en effet affronter des hordes d’engeances telles que des hurlocks ou bien encore des genlocks, des ogres, des entités, des revenants ainsi que des ennemis dont je vous laisse le plaisir de la découverte si vous avez le courage de continuer jusqu’à la seconde partie de ce DLC.

Le nombre d’ennemis à l’écran peut par moment se montrer très impressionnant et on finit par se demander s’il s’agit d’un hack’n’slash ou bien d’un RPG. Ces combats sont très rébarbatifs, assez longs même en y jouant en facile, et n’apportent aucun sentiment de supériorité puisque nous ne faisons ici que subir la fainéantise des développeurs. Bien évidemment et pour tenter de rendre ce DLC plus attrayant, Bioware nous propose également du loot plus ou moins intéressant, comme de nouvelles armes et armures ou bien encore de nouveaux schémas de haut niveau. Toutefois, et comme l’envie de descendre toujours plus profondément est quasiment inexistante, ces nouveaux objets ne vous réveilleront pas de votre torpeur.

Ouvrir des portes

Si nous résumons rapidement les choses, nous avons ici une histoire sympathique complètement ensevelie par une quantité insoupçonnable de combats rébarbatifs. Mais où se cachent les nouveautés ? Eh bien il y en a tout de même quelques-unes. Premièrement, et à l’image de la table de commandement se trouvant à Fort Céleste, vous aurez ici accès à une table d’expédition vous permettant d’envoyer des équipes dans les Tréfonds. Au détour d’un tunnel, vous pourrez en effet trouver une galerie fermée que vous pourrez marquer avec un drapeau.

La table d’expédition vous permettra d’y envoyer une équipe pour ouvrir un nouveau passage ou bien pour récolter de nouveaux matériaux. L’idée aurait pu être bonne, mais ces nouveaux passages ne font que nous mener dans des lieux inintéressants. C’est ici qu’apparaît la seconde nouveauté de ce DLC : la récolte des roues. Tout au long de notre descente nous devrons en effet récolter des roues dentées permettant d’ouvrir des portes d’anciens bâtiments nains. Malheureusement, et si vous pensiez trouver des choses remarquables derrière ces portes, vous ne trouverez ici que de nombreux ennemis supplémentaires et du loot vraiment basique.

Dragon Age : Inquisition La Descente est donc un très mauvais DLC en ce qui concerne son gameplay. Mettant en avant des combats outranciers, vous passerez ici environ six heures à taper sur une tonne d’ennemis et vous suivrez seulement en fond sonore une histoire qui avait pourtant un certain potentiel. Ce potentiel est gâché par la fainéantise de Bioware de ne pas avoir su nous proposer du gameplay intelligent permettant d’appuyer son propos.

+ Une histoire intéressante
+ La musique qui fait très bien son boulot

Note RPG 4 sur 5
Note testeur 02 sur 10

– Beaucoup trop de combats
– Un loot pas exceptionnel
– Trop court
– Vraiment trop de combats

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