Formée de deux personnes, la société Redshift s’est fait remarquer pour ses RPG dungeon crawler sur mobiles plutôt réussis. Il n’est donc pas incroyable de voir arriver un portage de leur dernier RPG sur le PC. C’est donc avec une grande réticence que je me lance dans l’aventure, car on sait tous que les portages dans un sens ou dans l’autre n’ont jamais été des réussites après moult tests que j’ai pu effectués. Mais pourquoi pas après tout, sachant que cette version PC est une version HD de l’original, qui est portée à son tour sur mobile. Le serpent se mord la queue et retombe sur ses pattes, si vous me permettez l’expression. Alors quid de The Quest sur PC.

Une tri-épreuve à vous faire fuir

Disons le franchement : il faudra passer non moins de trois épreuves pour pouvoir apprécier un jeu venu tout droit du monde des mobiles. La première, et la plus importante, ce sont les graphismes. En effet, la résolution d’un mobile, ce n’est pas celle d’un PC. Les deux développeurs hongrois, qui furent trois à travailler sur The quest à l’origine en 2006, ont fait un gros travail de mise à jour graphique. Le monde est composé de tuiles, pour un jeu en case par case, et on est loin de la 3D renversante des jeux d’aujourd’hui. Hé bien tous les éléments ont été mis au goût du jour, en HD, peints à la main. Et ils paraissent assez fins, pour moi qui suit un nostalgique des Might and magic, je suis ravi.

On est un niveau au dessus tout de même, même si les montagnes sont cubiques à souhait tout comme les bâtiments, les couleurs sont parfois criardes et esthétiquement ce n’est pas toujours réussi. Mais dites-vous bien dès à présent que le jeu est très proche de cette série que je viens de nommer sauf que dans The Quest on ne gère qu’un unique personnage. Tout les objets sont donc en 2D, et il n’y a pas d’animations, juste quelques mimiques anorexiques des PNJ et du bestiaire – pour ses derniers leur mode d’attaque -. Les textures sont parfois moches, pauvres, et l’eau ressemble à une mélasse. Et pourtant, dans l’ensemble, les sprites colorés sont réussis avec de beaux graphismes dessinés à la main qui apporte une touche de fraîcheur. A mon avis, sans ce travail de rafraîchissement graphique, The Quest serait bien moins intéressant.

De plus, on ne s’occupe pas des collisions avec le décors et il est commun de croiser une végétation type, genre forêt de bouleaux, que vous pourrez traverser sans problème alors qu’une forêt de chênes vous empêchera de progresser. Il faudra alors slalomer entre les arbres pour avancer. Les développeurs se sont surement plantés sur ce coup ? De plus, on a souvent qu’un unique modèle pour les PNJ et décors d’une même ville. Les maisons, sous forme de cases africaines, sont des cahutes toutes pareilles souvent inhabitées et de toute façon vous ne rentrerez pas dedans, sauf pour les lieux importants pour les quêtes. Difficiles donc de tomber amoureux de ces graphismes plutôt pauvres en détails et diversité, mais propres sur lui, car facilement identifiables. De plus, en vue FPS, en tour par tour, la profondeur de champ est ridicule, 15 mètres tout au plus, et on a toujours l’impression d’avoir un brouillard en fond, sur la ligne d’horizon. Je ne vous parle pas de la nuit où l’on ne voit qu’à trois mètres.

On a aussi un clipping agaçant comme s’il fallait une bête de course pour afficher le peu de choses à nous montrer. A chaque fois que l’on avance d’une tuile, on voit apparaître au fond le décors. Alors disons-le de suite, si vous ne passez pas cette première épreuve du graphisme, pas la peine d’aller plus loin, c’est mort. Quand à la résolution en fullscreen qui nous propose de lancer le jeu en haute résolution, il n’y a pas d’autres options que la “verticale synchronisation” comme on aurait pu s’en douter de par son origine. Vous n’avez pas encore fui ? Dites-vous que cela tournera sur n’importe quelle bécane et sans temps de chargement insupportable, et pour un RPG monde ouvert en 2016, c’est quand même un bon point. Allez on continue…

La seconde chose qui risque de vous hérisser le poil c’est la gestion de la caméra et le mouvement. Nous sommes dans une vue à la première personne avec vision de ses armes. Cette fenêtre est bordée à droite par une interface comme on pouvait en voir dans les années 1990-2000, alors qu’aujourd’hui on est plutôt dans une vue complète avec des sous-menus qui apparaîtront en appuyant sur des touches. Hé bien là, retour en arrière, ona à droite la gestion du déplacement sur lesquels on peut appuyer pour jouer grâce à la souris, la map des alentours, les différentes options pour accéder aux divers menus, sa vie, son mana. En vue FPS, comme das un dungeon crawaler, le maniement du personnage se limite à l’axe horizontal donc en avant, en arrière, à gauche, à droite. Il est aussi possible de se tourner de 90° mais ne rêver pas cela ne gère pas les diagonales ni l’axe verticale. On ne pourra pas se pencher pour regarder par terre, ni tourner la tête. Du coup, cela reste très figé et parfois difficile de voir arriver les ennemis qui sont visibles sur le plan mais s’il se trouve sur votre diagonale, et c’est souvent le cas, vous ne pourrez les attaquer qu’en position fa e à face. Une gestion du personnage donc très limitée qui nous ramène comme je l’ai dit 20 ans en arrière, ou tout simplement dans un dungeon crawler case par case. Alors oui on peut manier le jeu entièrement à la souris ou paramétrer les touches du clavier qui soit dit en passant sont actuellement configurées en ZQSD-AE, mais on a connu mieux au niveau ergonomie surtout lors des échanges commerciaux où de vieux menus s’ouvrent et que l’on clique autant de fois que l’on a d’objets à vendre.

Toujours là ? La troisième épreuve réside dans le fait que le jeu n’est qu’en anglais et qu’il restera en l’état car les dialogues sont mêlés au code. Donc il est impossible de le traduire. Tout au plus, pourrez-vous vous aider du travail de Targus que je vous proposerai prochainement au bas de ce test pour comprendre les missions. Parce que pour dialoguer, cela discute dans ce jeu. Les PNJ n’arrêtent pas de vous proposer moult détails de leur vie et même si souvent on n’a pas franchement beaucoup de choix de sujets ou de réponse, c’est une pluie de lignes de mots qui vont se dérouler devant vos yeux ébahis. Et pas forcément un anglais des plus simples, même si ce n’est pas un frein à la réussite de l’aventure. Alors si vous êtes hermétiques à la langue de Shakespeare, cette dernière épreuve sera de trop et vous me quittez maintenant. Allez à bientôt. 

La récompense est au bout de The Quest

Encore là ? Hé bien vous avez raison. Car ce serait une erreur de partir. Oui, je le dis haut et fort : The Quest m’a réconcilié avec les portages des RPG venant des mobiles et c’est un sacré jeu. Je ne l’ai pas lâché pendant plus de 30 heures. Mais pourquoi ? Peut-être un peu par nostalgie parce que la mécanique et le fonctionnement du jeu me ramène 20 ans en arrière, comme un Might and magic que j’aime bien sortir du placard de temps en temps. Peut-être aussi parce qu’il est facile à prendre en main, il n’est pas compliqué à apprécier et offre une grosse richesse dans tous les domaines du RPG qu’il aborde et cela de la bonne manière.  Peut être aussi parce que j’aime ce style RPG dungeon crawler avec un unique personnage. Mais reprenons maintenant depuis le départ.

Pour commencer, vous allez choisir votre nom, votre race parmi 5 avec des bonus et des malus de compétences ou de résistances. A noter que si vous choisissez la race des morts-vivants vous aurez une évolution un peu à part – avec des sorts et des objets spécifiques par exemple, contrairement aux autres. Vous choisirez ensuite votre classe parmi 6 plutôt logique : guerrier, voleur, ranger, mage, prêtre, magicien de bataille. Pas le choix du sexe, mais le portrait qui vous sied le mieux, tout comme il sera possible de changer les compétences qui sont attribuées selon la classe. Il est ensuite temps de partir à l’aventure avec un pécule et un équipement approprié de départ. Le scénario principal vous donne la mission d’enquêter sur la disparition du gouverneur de Mithria, qui contrôle l’ile de Freymore. Certains pensent qu’il a été empoisonné et que quelqu’un tire les ficelles pour prendre le pouvoir. Une belle aventure qui vous portera tout du long et qui est assez agréable, avec un rôle déterminant pour le futur de ce petit monde. Vous êtes parachuté dans la petite ville de Vartas et vous allez rencontrer des gens qui vont d’emblée vous donner des premières missions qui ne se résoudront pas si simplement qu’on peut le voir dans d’autres RPG. 

Les quêtes secondaires vous proposeront souvent des réponses alternatives ce qui déterminera aussi votre alignement. Ce dernier aura une influence sur les gens qui vous entourent et vos récompenses de fin d’aventure, mais aussi vous permettant de manier certains équipements u encore d’accéder à certaines missions. Vous vous doutez bien aussi qu’il sera possible de voler les PNJ s’ils ne vous regardent pas et si votre compétence Pickpocket est assez élevée pour ne pas vous faire prendre. Car les gardes sont partout, omniscients, et le premier écart de conduite vous enverra en prison vous obligeant à vous évader comme un voleur ou à purger votre peine tout en en subissant une perte de caractéristiques. Donc une grosse rejouabilité selon sa classe et sa manière de jouer. 

Cueillette et repos, l’art de l’explorateur ?

Votre personnage évolue jusqu’au niveau 30 et gagnera de l’expérience. A chaque niveau passé, il augmentera de 5 points au choix dans les 5 caractéristiques. Il gagnera aussi 10 points à répartir dans les compétences principales ou secondaires sans jamais ne pouvoir dépasser une valeur maximale dépendant de vos caractéristiques. Vous pourrez aussi augmenter vos compétences en payant des PNJ commerçants professeur d’une compétence chacun, ou encore en lisant certains livres trouvés ça et là. Vous pourrez aussi tout revendre chez des commerçants spécialisés que vous trouverez dans chaque lieu habité de l’île et vous pourrez leur acheter des objets normaux ou magiques. Il vous sera tout autant possible de faire enchanter, ou de le faire vous-même, vos objets selon leur degré de magie, ce qui limitera leur puissance d’enchantement. La nuit et le jour étant gérés, vous pourrez dormir chez le tavernier du coin contre argent ou dormir à la belle étoile si vous avez à boire et à manger, mais méfiez-vous car dormir sous la pluie n’est pas aussi bénéfique que dans un bon lit. On regrettera juste de ne pas pouvoir gérer les temps de sommeil, qui sont obligatoirement de 8 heures.

On pourra toujours voyager via des téléporteurs disposés en certains lieux, via des bateaux ou encore grâce à des sorts de “Marque” et de “Rappel” très pratiques. Libre à vous de choisir et de parcourir ce monde pas très grand en fin de compte quand on a fait le ménage. Si les combats sont très importants pour gagner en expérience, mais aussi gagner du loot, il faudra aussi prévoir de ramasser fleurs et champignons pour soit en faire des potions, soit récupérer de l’argent. Tout comme on trouvera moult tonneaux pleins ou d’objets traînant ça et là. L’exploration vous tend donc les bras et est très plaisante.

Niveau combat, on est dans un jeu au tour par tour. Mais tant qu’il n’y a pas d’ennemis à proximité, on se croirait dans un jeu en temps réel tellement on bouge vite. C’est le ralentissement de votre mouvement qui vous fera comprendre qu’un ennemi se déplace lui aussi et que vous êtes passé en mode tour par tour. En un tour, vous pouvez vous déplacer dans une direction (les quatre points cardinaux) d’une tuile, vous pourrez attaquer ou vous pourrez lancer un sort. L’ennemi à son tour fera pareil. Il faudra surtout faire attention à l’usure de votre équipement -qui dégrade les qualités de vos dégâts- ou la consommation de votre mana ou de vos flèches. Pas facile, il vous faudra parfois vous y reprendre à plusieurs fois, car les ennemis à distance sauront vous dissuader de les approcher s’ils sont trop puissants.

Le monde étant ouvert, vous irez où bon vous semble avec bien des risques de croiser des créatures qui n’ont pas votre niveau. Il faudra alors rebrousser chemin pour y revenir plus tard. Vous croiserez un bestiaire plutôt fantastique avec squelettes, mages, sorcières, chauve-souris, bandits, nains, amazones, déclinés en différentes versions plus ou moins puissants. Pour ce qui est de votre équipement, libre à vous de le faire réparer chez le forgeron du coin, ou de le faire vous-mêmes en apprenant les bonnes compétences et les outils adéquat. Comme d’ailleurs, pour les potions et l’alchimie. 

Hostile jusqu’au bout et berçant tout autant

Dans The Quest, on est au tour par tour, et souvent les ennemis sont seuls, sauf dans les lieux fermés comme les grottes et les souterrains dans lesquels on peut les trouver par paquet de 2 ou plus. Mais vous n’en aurez jamais plus de 2 de front, sachant que les ennemis en arrière ne pourront pas vous atteindre. Il vous faudra faire preuve de stratégie et de réflexion car au début de l’aventure, les combats seront toujours limites. En cas de mort, on recharge une partie précédente et on change de route. L’IA n’est pas la meilleure – il y en a une ? – car les ennemis ne réagissent que lorsque vous les approchez de trop près et ne vous lâchent plus. Il ne s’agit pas alors de partir dans tous les coins, sinon d’autres ennemis peuvent se joindre à votre curée. Il arrive qu’en orée d’une ville où veille un garde, la créature se limite débilement à marcher de long en large sans s’approcher, et il sera de bon ton d’en profiter pour l’éliminer.

Si certains lieux sont totalement indignes d’intérêt pour les combats, d’autres vous permettront de réfléchir lorsque par exemple la gestion des collisions avec les arbres est gérée. Il faudra alors jouer avec, pour venir au contact des attaquants à distance. Mais chaque ennemi a sa propre panoplie de sorts et/ou de coups. A noter aussi, qu’un même modèle d’ennemi sera décliné en différentes versions, reconnaissable au changement de couleurs et de nom. Rien ne vous empêche d’utiliser la magie très présente dans le jeu en faisant un magicien qui achètera ou lootera ses livres pour apprendre les sorts. Mais vous pourrez aussi utiliser des parchemins jetables ou des baguettes rechargeables. Tout est possible et si le début du jeu est compliqué, par la suite avec une arme ayant la capacité “Drain de vie”, cela ira tout de suite mieux.

Comme les ennemis, certains environnements sont hostiles et peuvent vous refilez des maladies et des empoisonnements si vous marchez au mauvais endroit. Et il vous faudra vous soigner si vous souhaitez survivre. Quant aux taverniers, ils vous proposeront une partie de jeu de cartes. Avec des règles basiques, le but sera de faire perdre tous les points de vie de votre adversaire selon la distribution aléatoire de cartes offrant bonus et malus de dégâts. La victoire vous permettra de remporter votre dû, mais sans plus de stratégies, je ne vois pas de réel intérêt à ce jeu de cartes. Il a au moins le mérite d’exister et d’ apporter un plus au soft déjà complet.

On appréciera surtout cette carte des alentours qui sera annotable et la carte générale qui est découpée en régions et permet ainsi de s’y retrouver selon les quêtes proposées. On ne se retrouve jamais perdu, mais je vous enjoins de mettre des notes, parce que contrairement aux RPG modernes, ici il n’y aura pas de marqueur de quêtes. Il faudra chercher et réfléchir selon les informations que l’on vous donnera et les panneaux indicateurs posés un peu partout. Si la musique du menu principale est dantesque, les autres restent plutôt banales. Quant aux bruitages, ils sont sommaires et il n’y a pas de véritables bruitages d’atmosphères. On se limitera à écouter le bruit de nos pas, différents selon le sol et les bruits des attaques et des pets des villageois qui se lâchent de temps en temps. Parfois certains râles de mort de vos ennemis ne sont pas très réussis, mais cela ne choque pas outre mesure.

Cela  souffle le chaud et le froid

Cette richesse, combinant de nombreuses notions de RPG, en fait un jeu plutôt réussi et immersif. Il vous faudra au moins 30 heures pour en voir le bout, et de toute façon, la quête principale finie, vous pourrez continuer à vous occuper des secondaires ou de l’extension. Elle est sortie quelques mois plus tard, Islands of Ice and Fire, et ajoute à l’aventure principale deux îles accolées avec pour thème la glace et le feu. Dans le port de Mithria, vous pourrez accéder à la première île en parlant au capitaine Hanty et en lui versant 200 pièces d’or quand vous le souhaitez.

M’est avis qu’il faut avoir atteint un bon niveau pour s’y tenter (au moins level 12). Vous passerez donc d’un univers teinté de rouge avec la lave et le feu à un univers teinté de blanc avec la neige et le froid. Cela permettra de poursuivre l’évolution de votre personnage et de trouver de nouveaux équipements dont l’arbalète, ainsi que de nouveaux monstres. De nouvelles villes et de nouveaux PNJ comprenant des quêtes dans la même lignée que le jeu de base. A vue de nez, et pour ne l’avoir qu’effleurer, il faudra un paquet d’heures pour en faire le tour elle aussi. Vous comprendrez que la version deluxe édition vendue sur Steam vaut le coup. Mais dites-vous bien que vous devrez une nouvelle fois passer les trois épreuves du début du test.

Vous n’aborderez pas The Quest pour ses graphismes has been, sa maniabilité dépassée, son anglais obligatoire (depuis un patch français bénévole a vu le jour), mais plutôt pour la facilité de la prise en main, son univers bien rendu, cohérent et immersif. Je n’ai pas vu le temps passé et c’est preuve d’un jeu qui vaut le coup si on dépasse son appréhension de départ. C’est une grosse prouesse qu’a réussi Redshift en adaptant ce jeu sur le support PC. La partie RPG est parfaitement maîtrisée et fonctionne bien. A réserver avant tout aux amateurs de RPG dungeon crawler. C’est clair qu’avec une durée de vie de plus de cinquante heures avec son extension, vous en aurez pour votre argent.

On notera que les développeurs ont prévu, après la sortie de The Quest HD sur mobile, de sortir l’éditeur de niveaux sur Steam. Et il n’est pas incertain de voir adapter un nombre important de mods déjà existants sur les Smartphones, dans les mois futurs. Autant vous dire que cela rajoutera une sacrée plus-value à The Quest qui est déjà bien complet. On en conclura une nouvelle fois, qu’un jeu fait avec des moyens limités, mais par des amateurs de RPG, mettant l’accent sur le gameplay peut être un succès au-delà de son apparence vintage.

+ quêtes sympathiques
+ grosse durée de vie
+ univers complet
+ pour les nostalgiques des rpg oldschool et des dungeon crawler
+ tour par tour
+ Editeur de niveaux bientôt et mods à venir
+ grosse rejouablité

Note testeur 09 sur 10

– Maniabilité limité
– affichage avec clipping
– uniquement en anglais
– des problèmes de collision avec certain type d’arbres

En bonus : les Fichiers d’aide traduits en français par Targus. Pour l’utiliser, il suffit de mettre le jeu en mode fenêtré et de lancer le fichier ‘Les Quêtes.htm’ du dossier ‘Ice_Fire’ pour accéder aux quêtes de Ice and Fire mais vous avez aussi accès à toutes les quêtes du jeu de base. Bonne partie.

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