Circus Electrique est un RPG où l’histoire, la stratégie et la gestion d’un cirque s’entremêlent pour former un jeu prenant dans un univers steampunk. Sorti le 6 septembre, je suis en train de le tester. Je peux néanmoins en parler rapidement…

Et au bout de 8h-9h de jeu, je me rend compte que je vais devoir recommencer une partie, je commence à être bloqué par l’adversité. J’ai mal géré mes ressources, et mes artistes de cirque se prennent claque sur claque. Si vous vous lancez, réfléchissez, vous ne pourrez pas – et ne devez pas – augmenter toutes les options du cirque et compétences des artistes, il faudra faire des choix. Bon courage !

Lorsqu’un artiste meurt, il faut le remplacer. Il en arrive chaque jour à la gare de différentes carrières et niveaux (certains avec des compétences uniques et des préférences pour travailler en équipe). Il faut être très vigilent à la composition de son cirque car monter leurs compétences coute des ressources, …beaucoup de ressources.


Pour gagner des ressources et obtenir des cadeaux du public, il faut faire des spectacles, et pour que ces derniers soient réussis qu’ils rapportent des ressources, un peu d’expérience et de l’argent, il faut avoir un peu de tout au niveau des professions : de l’homme fort au ventriloque en passant par l’illusionniste ou la danseuse aux serpents. Le choix s’étoffe rapidement jusqu’à devenir un vrai casse-tête car les places sont limitées et ils n’acceptent pas tous de travailler ensemble. Enfin, plus exactement, faire travailler ensemble ceux qui ont des affinités donnera de petits avantages qui feront sûrement la différence lorsque c’est bien géré, sur le moyen et le long terme.

L’autre moyen d’acquérir des ressources c’est de partir en ville, errer dans les rues et affronter des citoyens dégénérés aux compétences diverses et variées, à la façon d’un roguelike. Je le trouve un peu trop dirigiste et linéaire, même si il y a de nombreux événements avec des petits jeux sympathiques requérants adresse ou logique.

On évolue de zone en zone et la difficulté est croissante. Il y a pas mal de micro gestion, et il faut chercher à combotiser les compétences de son équipe pour espérer sortir victorieux des rixes. Il y a un boss à la fin de chaque zone, et généralement, on débloque un nouvelle carrière après.

On fait un spectacle et un combat sur la carte générale par jour. On a un récapitulatif de nos pertes et de nos gains sous la forme d’un journal de l’époque, puis une nouvelle journée commence. On peut à ce moment là, faire évoluer son cirque, recruter s’il reste des places libres, créer des items comme des bandages ou des cocktails Molotov, et réfléchir longuement au spectacle que l’on va proposer dans la journée et équiper les quatre veinards qui iront se faire étriper dans les rues de la ville.


L’équipe de combat sera toujours composée de quatre artistes alors que les spectacles sont variables. Il faut les débloquer, mais plus il y a d’éléments dans le spectacle, plus ils seront difficiles à réaliser. Il y a des items uniques que l’on trouve de temps en temps. On peut en équiper deux par artiste, ce qui fait une sacrée différence, car certains sont vraiment puissants. Malheureusement, si le personnage meurt, les objets disparaissent avec lui. 😢. Ça aussi, il faut le gérer, car en avançant dans le jeu, ils permettent d’optimiser des combos et de résister a des effets comme l’hypnose, le poison, la perte de moral, etc …

Les membres du cirque qui ne participent ni au spectacle, ni à la baston peuvent se soigner, s’entrainer, passer voir l’oracle pour donner des petits bonus à ceux qui sont en ville, etc … Sachez aussi que ceux qui ne font rien peuvent déprimer, rongés par l’ennui, leur “Dévotion” – la caractéristique la plus importante – chute dramatiquement et il est indispensable de la maintenir à un niveau respectable. Cette dévotion sert a tout, au spectacle comme à l’activation des compétences de combat les plus intéressantes.

Une fois à zéro, le personnage est renvoyé au cirque, on continue le combat sans lui et comme dans dans Darkest Dungeon avec un membre en moins, l’équipe en combat se fait rapidement poutrer. Parfois, attaquer la dévotion des ennemis est une bien meilleure solution pour les éliminer que de s’attaquer à leurs nombreux points de vie. La dévotion sert également à optimiser la qualité des spectacles, si les artistes en ont peu lorsqu’ils sont en représentation, on échouera.

Le jeu est difficile – pour moi en tout cas en mode normal – et punitif, et je recommence très souvent mes combats. D’ailleurs, s’ils durent trop longtemps, l’ennemi entre en rage, multiplie ses dégâts, et généralement il ne meurt pas seul. Et cela fout bien les boules frustre énormément sur une fin de combat difficile de voir l’un de ses artistes favori se faire dégommer d’un coup. C’est sans doute fait pour éviter de profiter des compétences de régénération et de maintenir un ennemi en vie pour rebooster son équipe. Du coup, certains combats doivent se faire avec le moins de compétences d’attaque possible, sinon le bruit alertera une patrouille de policiers corrompus qui sont compliqués à battre à partir d’un certain niveau.


Honnêtement, je m’amuse bien. Circus Electrique est vraiment très beau, même si parfois la musique est un peu répétitive. Vous l’aurez compris, c’est extrêmement similaire à Darkest Dungeon au niveau de la mécanique générale, mais l’environnement est beaucoup moins creepy et c’est un vrai plaisir que d’évoluer dans ce contexte steampunk nouvel empire / belle époque… C’est bourré de détails et la DA est franchement réussie.

En deux mots : bon jeu !

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3 Commentaires
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Zemymy

Merci Beurky de nous avoir fait partager ton avis sur ce jeu qui semble fort sympathique.

Killpower

Yes ! Tu m’as donné envie d’y jouer. merci.

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