Mes chers gobelins, aujourd’hui est un jour dédié à l’allégresse et à l’enfance car aujourd’hui je vais vous parler de Fable Anniversary dans sa version Xbox360 sortie en février dernier, tandis que la version PC est sortie le 12 septembre 2014. Mais avant cela, certains auront peut-être remarqué qu’il n’y a pas de test de Fable ou de Fable : The Lost Chapter sur le site. C’est pour cela qu’avant de parler de qualité de ce portage (ou de son absence de qualité, vous verrez bien), je vais tout d’abord vous parler de Fable, sorti en 2004 sur Xbox première du nom, ainsi que de son add-on The Lost Chapters, de son univers et de son concept : de ce qui pourrait être le premier RPG occidental grand public né et pensé pour console.

Back to the future… Well, we’ll get back to 2004.

Fable c’est avant tout un concept qui malheureusement ne vit jamais le jour. Un concept de liberté, de libre-arbitre, de séparation fine entre le bien et le mal. Des thèmes que chérit le plus connu de ses développeurs : Peter Molyneux. Ce dernier est un game-designer qui a su nous proposer des choses nouvelles, telles que le genre qu’est le god-game avec Populous et Black and White, des jeux de gestion comme Theme Park, des jeux de rôle comme Fable et des titres qui mêlent les trois comme Dungeon Keeper. Un CV chargé malgré le fait que ces nouvelles productions – la blague Curiosity et l’early access sans fin qu’est Godus – et son parcourt personnel montrent que le bonhomme aime avant tout faire des promesses si éloignées de toute réalité des choses qu’il ne peut jamais les tenir. Surtout qu’en réalité, ses promesses n’ont peut être jamais existé. Molyneux a été jeté sur le devant de la scène par Microsoft, devenant lead designer alors qu’à l’origine il ne devait être que consultant sur le Project Ego, nom originel de Fable, qui était l’enfant chéri du studio avec lequel travaillait Lionhead : le studio Bug Blue Box des frères Carter. Ainsi, Molyneux s’emballe et promet monts et merveilles qui ne verront jamais le jour à cause de limitations techniques, financières et autres déboires. Bref, ce n’est pas ici le sujet donc si vous voulez en savoir plus, je vous conseille de lire les quelques ultimes pages du Prima Guide de Fable Anniversary.


Aussi Fable à la base devait être un jeu en monde ouvert, où tout devait être accessible, qui évoluait en temps réel sans qu’aucun événement ne soit scripté. Ainsi les PNJs devaient grandir, vieillir et mourir et les arbres pousser jusqu’au firmament, de même les monstres vivaient aussi leur vie avant que vous ne veniez comme un malpropre la leur enlever. Le joueur devait avoir un libre-arbitre absolu. Les armes devaient évoluer avec leur porteur, le PJ pouvait travailler pour subvenir à ses besoins, et un mode coopératif devait être à disposition. Bref, j’en passe car la liste est très longue. Or Fable ne tient finalement qu’un nombre assez limité de promesses même si certaines seront réalisées dans les opus suivants. Malgré tout, cela ne fait pas de Fable un mauvais jeu, juste un jeu limité qui n’arrive pas à la cheville de ce que Molyneux avait voulu nous vendre. Qu’est-ce que Fable donc ? Eh bien, c’est un Action-RPG dans un monde très cloisonné de type couloir, avec quelques quêtes annexes et objectifs secondaires. Mais cela fait dix ans aussi pourquoi retourner le couteau dans la plaie ?

Fable est un jeu très linéaire. Et, le libre-arbitre qu’il nous livre est très artificiel, mais cela permet de créer un double-jeu assez intéressant. En effet, tout le concept de Fable est basé sur une dualité : celle entre le bien et le mal. Ainsi vous devrez choisir, guidant votre héros au fil des âges, si vous voulez être la pire raclure d’Albion crainte par la plèbe ou si vous voulez être un Saint acclamé par toute la populace. Et ce concept que je vous expliquerai plus en détail est, certes, non abouti et assez factice en soi mais c’est ce qui donne au soft un coté unique. Fable ne sera jamais un excellent RPG mais il restera un jeu à part, et c’est sans doute là sa plus grande réussite.

Bienvenue en Albion, royaume des poulets !

Fable se passe dans l’univers fictif et fantaisiste nommé Albion – comme l’ancien nom, aujourd’hui nom poétique, de la Grande-Bretagne dont Fable est très inspiré. D’ailleurs en parlant de poésie, l’esthétisme a une place importante et donne à Fable la direction artistique qu’on lui connaît. Cette dernière est très poétique, pour ne pas dire lyrique tant les couleurs sont saturés et l’univers empli de pathos et de naïveté. Cela donne aussi naissance un bestiaire étonnant aux premiers abords, qui parfois vous ferait plus sourire qu’autre chose – sincèrement à part les Balverines, tous les autres je les veux bien chez moi ! Ainsi, malgré le coté peut-être trop enfantin et féerique de la chose, c’est en grande partie à cela que Fable doit son succès, à cela et à sa bande-son signée Danny Elfman (connu pour travailler principalement avec Tim Burton). Même si tout n’est pas parfait et trop binaire, la promenade vaut largement le détour.


L’histoire de Fable commence par un drame, le héros (obligatoirement de sexe masculin) voit son enfance brisée par une attaque de bandits qui met à feu son foyer et à sang sa famille. Mais la chance veut que lui échappe à ce triste sort et soit recueilli par la Guilde des Héros, vieille institution qui forme de nombreux mercenaires. Subissant un rude apprentissage, il va apprendre à manier l’épée, l’arc et la magie. Il va aussi se lier d’amitié et de rivalité avec Whisper, une autre apprentie. Mais, jamais le pauvre orphelin d’Oakvale n’oubliera cet atroce crime et c’est donc la vengeance qui est sa principale motivation.

Bon arrêtons là, vous avez compris dans Fable vous incarnez cet enfant qui va apprendre et grandir puis vieillir, ce jeu suit donc une histoire linéaire qui a un goût de parcours initiatique. Mais, si Fable a une particularité dans la liberté qu’il nous offre, c’est non pas dans la création, mais dans l’évolution du personnage. En soit cette liberté est, encore une fois, factice, vous n’avez pas de classes mais toutes les compétences peuvent être liées aux trois archétypes de base (Mage, Guerrier, Archer). Mais il est très appréciable et  intéressant de voir son avatar comme un personnage totalement vierge qui devra par ses actes se forger une réputation et une apparence. Ainsi il pourra martyriser son corps autant en combattant sans armure et en collectionnant les cicatrices qu’en se gavant de nourriture et en abusant de la boisson, ce qui vous fera gagner une bedaine. Choisir un style vestimentaire et une pilosité faciale qui ne laissera jamais indifférent. Se faire entièrement tatouer. Mais aussi devenir propriétaire de maisons dans chaque lieu d’Albion – et si jamais il n’y a pas de maison disponible, une fois que les propriétaires seront parti vers un monde meilleur… Il y en aura une. Choisir ou non de dépouiller la veuve et l’orphelin.

Et notre Avatar étant un personnage social, il devra se faire aimer ou haïr des habitant : en séduisant homme ou femme pour ensuite collectionner les aventures ou les mariages, en dansant sur la place centrale de Bowerstone, en se moquant ou en provoquant les passants, etc. Le système social de Fable est comme tout le reste du jeu très binaire : il y a le bien, et il y a le mal, jamais de gris. Mais cela n’en reste pas moins intéressant et surtout fun. D’ailleurs, selon votre alignement, votre apparence physique changera aussi : corne pour le démon, auréole pour l’ange !


Il en va de même pour le système d’évolution du personnage qui modifiera votre apparence physique, mettez des points en force et vos abdos commenceront à se dessiner, en magie et des runes luminescentes finiront par suinter sur votre peau, en vitesse et votre croissance recommencera subitement. De même, à chaque fois que vous convertirez des points d’expérience en nouvelles compétences, votre personnage vieillira – jusqu’à la limite de 65 ans, ce qui ne vous empêchera pas d’apprendre de nouvelles compétences cela dit.  Si l’idée n’est pas mauvaise, loin de là, il sera toujours drôle d’observer que nous sommes le seul à vieillir et qu’à force nous devenons plus vieux que des personnages que nous côtoyons depuis notre tendre enfance.

Tout est blanc ou noir, le gris n’existe pas.

Désormais, il est temps de parler un peu de quête, la Guilde vous a forgé et même après votre apprentissage : elle fait partie de vous. C’est donc sous son égide que vous allez peu à peu vous immerger dans la quête principale – résumable ainsi : vous voulez vous venger des bandits et un méchant veut détruire le monde – mais aussi dans une partie des quêtes secondaires. Sachez d’ailleurs qu’il est possible de parier sur votre réussite – en fixant des conditions ou un temps précis à atteindre -, si vous gagnez votre pari : vous gagnerez plus d’or et de points de réputation. Les quêtes que vous proposera la Guilde auront pour particularité d’être toujours doublées. Par exemple, vous engagerez-vous pour attaquer la caravane de marchands ou pour l’escorter ? A coté de cela s’ajoute un petit nombre de quêtes secondaires qui sont toujours emprunte d’un humour so british, marque très appréciable de la licence.

Outre cela, vous pourrez explorer les couloirs que vous offre le jeu en essayer de collecter tous les items cachés, tels que les clés d’argent qui vous permettent d’ouvrir des coffres au contenu intéressant. Des portes démoniaques, qui vous mettront au défi de les ouvrir, contiennent elles-aussi des items singulier.


Quant à la quête principale, elle aura aussi deux issues bien distinctes et se continuera jusque dans l’add-on nommé The Lost Chapters qui est inclus dans la version Anniversary. En effet, Lost Chapters n’est pas vraiment un add-on, car il ne se contente pas d’offrir une suite au jeu de base, mais il le conclut. Ce dernier laissait en effet au joueur un goût d’inachevé. Aussi, ce que Lost Chapters nous apporte, c’est amener notre héros à la fin de son parcours initiatique, nous proposant là aussi des choix binaires mais ô combien sympathiques.

Désormais, je vais vous parler un peu du combat et du système de compétences en détail et pour commencer parlons d’un point négatif. Fable est un jeu très simple, ce qui n’est pas un mal quand on connaît le public visé par Microsoft, mais cela fait aussi que nous pouvons très bien finir le jeu avec les armes de départs et que, dans tous les cas, nous finirons par exterminer tout le monde d’un claquement de doigts – surtout si vous jouez Mage, c’est jouissif de tout faire cramer ! D’ailleurs, Fable propose au joueur des potions de résurrection qui s’activent à la mort du joueur et le ressuscitent automatiquement avec, comme seule pénalité, un déficit d’expérience et une cicatrice. Ainsi, pour peu que vous mourriez, il ne faut pas être prévoyant pour croiser un Game Over.

Pour ce qui est du système de combat, celui de Fable est assez simple. Vous avez deux armes : une arme à distance et une arme au càc, vous pouvez faire des attaques chargées ou simples et contrer les ennemis. Chaque arme correspond à une touche du pad. Pour ce qui est de la magie et autres sorts c’est pareil, à l’exception que vous devrez préalablement sélectionner le sort désiré. Ce qui dans la version de base du jeu demandait un effort assez considérable mais qui s’est vu corrigé dans cette version Anniversary, qui propose des raccourcis supplémentaires. D’ailleurs nous pouvons aussi parler de la visée automatique de Fable qui à toujours été catastrophique, visez manuellement ou vous perdrez votre sang froid car la caméra aime vous faire changer de cible à sa guise et se bloquer dans un coin.


Côté évolution, le jeu nous laisse donc libre de mettre des points en Vitesse, en Force et en Magie : chacun de ses trois arbres contient passifs et sorts. Système un peu particulier, vous avez dans Fable quatre types de points d’expérience bien distincts : une expérience généraliste utilisable partout et une expérience de chaque type (magie, vitesse, force), ainsi vous pouvez très bien stocker de l’expérience magique sans l’utiliser et sans le pouvoir car votre expérience générale, elle aussi nécessaire, aura été utilisée pour débloquer des compétences de force ou de vitesse.

Quant aux sorts que vous propose le jeu, ils sont assez variés (du dash, au drain de vie en passant par le ralentissement temporel et la fureur divine) et, chose intéressante, certains sont liés à votre alignement, ainsi n’espérez pas être un berserker en ayant une âme noble et pouvoir régénérer votre vie en étant un parfait salopard. C’est aussi pour cela qu’il est conseillé dans Fable de choisir dès le départ une des deux voies et de s’y tenir pour ne pas gâcher votre expérience de jeu. Le jeu vous proposera aussi de nombreuses armes et armures qui elles aussi auront une conséquence, non pas directement sur votre alignement, mais sur la perception qu’ont les PNJ de vous.

Fable Anniversary en vaut-il vraiment la peine ?

Avant de continuer, et d’aborder enfin ce que nous propose cette version Anniversary par rapport au jeu d’origine, j’aimerai revenir sur un point : Fable est sorti en 2004. Aussi, il a été le premier jeu de rôle occidental développé pour les consoles – et non un portage sinon, en 2004, entre KotOR et Morrowind, il y avait de quoi faire – à faire ce dont je vous parle depuis tout à l’heure, c’est à dire de proposer un jeu où l’avatar est totalement personnalisable. Sans parler de la simulation sociale type The Sims que le jeu nous offre pour essayer de créer un monde vivant. Et il a aussi été le premier jeu console à nous proposer une aventure où toutes les quêtes reposent sur des choix même si ces choix sont binaires et factices. Ce qui fait que les 20h requises pour finir Fable peuvent être facilement doublées en changeant à l’inverse tous nos choix, et malgré le peu d’objectifs secondaires vous pouvez rajouter 10h de jeu pour faire le tour de ce que vous propose Albion. Ainsi, malgré toutes les promesses non tenues qui n’ont pu que nous laisser un goût de déception il y a dix ans, Fable était, sinon un jeu novateur, au moins un jeu Xbox plus qu’intéressant et surtout accessible à tous. Le problème est que dix ans se sont écoulés, et aujourd’hui, Fable ne présente plus le même intérêt. Alors nous pouvons nous demander pourquoi un remake ? (Sinon pour capitaliser encore plus sur la licence.)


Avant de répondre à cette question, regardons ce que nous propose ce dernier. Tout d’abord, l’absence de nouveau contenu se fait sentir : à part une quête visant à chercher des poupées, quelques DLC proposant des sets d’armures et d’armes et le SmartGlass qui n’intéressera que les possesseurs de tablette Windows qui veulent l’utiliser… Les ajouts sont inexistants. A vrai dire, Fable Anniversary est avant tout un remake HD et cela, il a le mérite de bien le faire. Personnellement, je n’ai jamais été fan de ce genre de pratique car, généralement, l’évolution entre l’original et le remake est à peine visible, ici ce n’est pas le cas. Le jeu a entièrement été refait à partir de l’Unreal Engine 3 qui apporte outre des textures plus lisses et détaillées, un jeu d’ombres et de lumières absent de l’opus originel.

D’ailleurs, chose très ironique pour un studio qui travaille sur les consoles de Microsoft depuis un moment, à sa sortie cette version ne supportait pas son nouveau visage et de nombreuses chutes de framerate, voire les crashs, étaient présents. Heureusement, tout cela a été corrigé via des patchs. Désormais, Fable Anniversary vaut donc le coup pour son ravalement de façade, malgré un rendu un peu plus sombre qui pourra déplaire à certains. Le seul point noir est peut être les visages sur lesquels le travail effectué par ce remake aurait pu être de meilleure qualité.

Au niveau des musiques, elles ont été remastérisées en surround : en soit la différence est à peine audible. Quant aux doublages, ceux-ci qu’ils soient français ou anglais sont toujours d’aussi bonne facture. Là où ce remake devient intéressant c’est dans la jouabilité au pad notamment en combat. En effet, la jouabilité de l’époque forçait les joueurs à passer un temps fou dans le menu à changer les raccourcis à chaque fois et ce notamment pour les sorts. Aussi ce remake assigne de nouveaux contrôles et raccourcis issus du deuxième et troisième opus qui sont assez bienvenus. Autre amélioration qui change la vie : les sauvegardes, vous pouvez désormais sauvegarder n’importe où et n’êtes plus obligé de le faire entre deux quêtes.


De même au niveau de l’interface qui s’est vu remaniée, celle-ci était chiante avant, elle l’est quasiment toujours autant mais elle est bien plus belle. Pour ce qui est du système de caméra et de lock : ils n’ont pas bougé d’un poil, ce qui est assez gênant quand on sait que cela fait dix ans que les fans s’en plaignent…

Fable est un jeu que j’ai aimé notamment pour son univers aux couleurs chatoyantes mais c’est aussi un jeu qui a assez mal vieilli dans ses mécaniques de combats et dont le coté enfantin et naïf est très vite agaçant et ce justement parce qu’il n’y a jamais de demi-mesure : tout est blanc ou noir – ou est un poulet. Fable souffre donc réellement d’un manque de profondeur mais ce dernier est compensé par une aventure assez courte, riche en rebondissements, un humour so british, une Bande-Originale très appréciable et une DA de haute volée. Et c’est pour cela qu’il a pu s’imposer dans la mémoire collective. Mais, comme je le disais plus tôt Fable est un RPG assez moyen, mais un bon jeu. Ce remake lui est sympathique car il remplit son office mais outre le coté « HD », il ne vous proposera aucune plus-value.

La dernière question est donc à qui s’adresse ce remake ? Eh bien, à mes yeux, Fable n’a jamais été un jeu PC et les retours sur cette version Anniversary montrent bien que le clavier n’est pas un outil adapté. Aussi, si vous êtes un joueur PC aficionados du clavier et que vous voulez découvrir le jeu peut être vaudrait-il mieux allez vers la version d’origine. Si vous êtes joueur console ou manette, ce portage HD a le mérite d’offrir au jeu un réel ravalement de façade, même si l’absence de nouveau contenu se fait sentir. Désormais, épuré de ses bugs sur 360, cela reste une bonne occasion de (re)découvrir Fable.

+ Direction artistique
+ L’humour & les poulets
+ Des choix…
+ Bref Fable reste Fable
+ Un réel remake HD

Note RPG 4 sur 5
Note testeur 07 sur 10

– Malgré un rendu un peu plus terne.
– Une absence de nouveau contenu
– … Qui sont trop binaires
– Comme dit Fable reste Fable

Article précédentSystem Shock 2
Article suivantDébat #24 : Pour ou contre
le permadeath dans les RPG ?
RPGfrance
Site ayant vécu de 2009 à 2022 et traitant de l'actualité des jeux vidéo RPG. Le site ayant disparu, l'équipe de RPGjeuxvidéo, sous l'action de Killpower, ancien président de RPGFrance, a essayé de rendre hommage aux nombreux rédacteurs qui ont participé au site, en reproposant leurs articles qui, sinon, auraient été perdus à jamais. Si vous êtes l'auteur de cet article, contactez-nous et inscrivez-vous, nous mettrons le texte à jour.
S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments