Mount and Blade est un RPG avec gestion d’armée et simulateur de batailles en 3D. Ce jeu que vous ne trouverez que sur internet, nous projette dans l’univers du moyen age dans un univers immense nommé Calradia dans lequel vous allez gérer votre personnage mais aussi l’armée que vous allez lui donner. Vous allez d’abord pouvoir charger le jeu (un modique 40 mo) sur cette page, et pourrez ainsi tester le jeu jusqu’au niveau 6. Si vous souhaitez poursuivre, vous devrez payer.

Après installation du jeu, on commence par le mode de création de son personnage : vous avez le choix entre le choix du sexe et 4 professions bien précises. Puis vous passez par un générateur de tête assez sympathique : on peut ainsi personnaliser au maximum le faciès de son personnage (de la taille du nez et l’écartement des yeux, ou encore du renfoncement des yeux à la taille des joues tout y est). Ensuite vous partez pour l’aventure.

Vous commencez l’histoire à Zendar, ville neutre du monde et l’on vous propose une vue en 3D avec votre personnage de dos rapproché. L’endroit est occupé par 5 personnes et 2 lieux à visiter. La modélisation est convenablement avec des graphismes quand même rectangulaires. Vous allez pouvoir parler avec le notable de la ville, un marchand d’esclaves, 2 marchands d’équipement, un entraîneur (je vous conseille d’ailleurs de commencer par lui) et un organisateur de combat qui vous permettra de participer à des tournois mais aussi de parier sur les combattants. De plus, vous pourrez vous rendre à la taverne ou encore chez le marchand. Voilà, vous avez vu l’intégralité de ce qu’il y a à voir à Zendar. Une interactivité simple et efficace s’affiche pour discuter avec les personnages et vous voir confier des missions.


Vous pouvez sortir de la ville et vous vous retrouvez alors sur une carte 3D avec votre personnage modélisé à pied ou à cheval (car vous pouvez avoir une monture). Cette carte sur laquelle vous pouvez zoomer semble bien vide (quelques arbres, des montagnes, les villes principales), mais c’est avec elle que vous passerez une grande partie du temps. Ainsi vous allez pouvoir vous promenez et aller à la rencontre de divers groupes que vous pourrez croiser, mais aussi vous rendre dans d’autres villes, qui elles, sont plus sobres que Zendar.

Dès votre arrivée dans une autre ville, un écran simple vous indique les possibilités dans la ville (aller voir le seigneur de la ville, les commerçants, la taverne…). D’autres villes se résument à un terrain vide avec un personnage avec qui vous pourrez discuter. Donc le contenu des villes (seul Zendar est la plus développée, la ville de départ) est rendu à son strict minimum, avec par exemple, lorsque vous allez chez le tavernier un personnage dans une grande salle vide avec lequel vous allez engager une discussion. Je ne souhaite pas insulter le travail des développeurs qui ont sûrement tout fait pour nous imprégner dans le jeu, mais quel intérêt de nous montrer un visuel si pauvre alors qu’une page interactive aurait été plus adéquat.

Sur la carte 3D qui subit aussi le jour et la nuit, il est possible de rencontrer et discuter avec différents groupes de personnages que l’on rencontrera. Ainsi, en croisant des voleurs, vous allez devoir payer, ou sinon combattre. Le jeu va alors vous placez sur un champ de bataille, carte tout en 3D avec vue arrière de votre personnage dans laquelle vont apparaître vos adversaires. Et là, il faut dire que les développeurs ont fait très forts : outre l’aspect du combat qui est très poussé, sur ce champ de bataille, le terrain et le relief sont très bien rendus mais aussi la météo et l’heure du jour ou de la nuit. Imaginez vous de nuit, en plein brouillard, en train d’essayer de tuer des guerriers avec votre arc, je peux vous assurer que ce n’est pas gagné.

De plus, ne vous attendez pas à pourfendre vos ennemis en deux temps trois mouvements. Le jeu gère les combats à chevaux et il n’est pas facile de diriger son cannasson et de décocher une flèche. Autant vous dire que c’est difficile mais que l’on a plaisir à toucher son adversaire. Ensuite l’aspect gestion du combat est presque parfaite même si le moteur du jeu n’est pas tip top, la jouabilité est bien présente : vous prenez votre arc, vous avez un nombre de flèches limités, vous pouvez viser (avec un zoom possible sur vos cibles) ce qui vous prendra un certains temps, assez d’ailleurs pour que vos ennemis soient à portée de main. Il sera temps alors de sortir votre épée et votre bouclier et combattre au corps à corps.

Deux boutons de la souris pour les combats : l’un pour frapper ce qui donnera un coup qui tient compte de votre positionnement face à l’adversaire et le bouton droit pour parer. Si vous possédez un bouclier, il vous protègera si vous parer un coup mais il s’usera. A 0, votre bouclier sera détruit et vous devrez poursuivre le combat à une main ou allez chercher un autre bouclier dans votre malle placée à l’endroit initial où vous étiez lors de votre arrivée sur le champ de bataille. A cheval, le combat se montre difficile même si vous possédez un avantage de déplacement car il faut manœuvrer sa bête, ce qui n’est pas simple. De plus, si l’ennemi tue votre monture, vous continuerez l’aventure à pied en attendant d’en acquérir une autre. Les différents antagonistes sont présents sur le champ de bataille ainsi que tous leurs équipements.


Il s’agira alors de bien gérer le terrain et de prendre un e bonne position pour bien gérer les combats car vous risquez d’y perdre la vie, très rapidement tellement le jeu est réaliste. Niveau moteur, je n’ai pas noté de ralentissement même si un grand nombre de personnages étaient présents. Les combats sont donc sympathiques de par leur réalisme mais difficiles, mais il existe différents niveaux de difficulté. Si contre un petit voleur de pacotille, vous n’aurez aucune difficulté, sachez que contre un chevalier en armure, vos chances de survivre au début du jeu sont minimes.

Mieux vaut encore fuir le champ de bataille si votre ennemi vous le permet. Si vous remportez la bataille vous récupérerez de l’équipement que vous pourrez revendre au marchand des villes. Il vous est même possible, si vous n’avez pas tué vos assaillants de les revendre au marchand d’esclaves. Nous sommes dans un simulateur de combat très réaliste. Je devrai plutôt dire simulateur de bataille car vous allez gérer vos soldats aussi, mais j’y reviendrai plus tard.

A chaque mort, vous gagnerez un peu d’expérience ce qui vous permettra de monter les 4 caractéristiques principales de votre personnage (force, intelligence, charisme, agileté) vous permettant d’augmenter vos compétences (une dizaine tel que premier soin, combat à l’arme à une main ou encore commandement). Il faut souligner la très grande clareté du jeu au sujet de l’évolution de votre personnage. Par exemple, si vous augmentez la force, on vous indique les compétences qui peuvent être augmenter. Ainsi votre personnage évoluera au fil des missions et des combats et vous en ressentirez les conséquences immédiatement. Un exemple tout simple : augmentez votre compétence rangement et votre inventaire sera beaucoup plus grand, donc vous pourrez transporter plus d’affaires. Augmentez votre commandement, et vous pourrez diriger une armée plus grande….

Et oui, car si la gestion de votre personnage est sympathique, sachez que vous avez tout intérêt à vous payer des guerriers pour vous faire une petite (puis plus tard grande) armée vous permettant d’entreprendre les combats sur les champs de bataille tout en donnant des ordres simples à vos troupes ou au mieux ne pas participer au combat et en regarder le résultat directement. Mais attention, car tout guerrier tombé durant la bataille sera perdu. Et vous retrouvez seul alors que vous dirigiez une petite armée vous oblige à vous reconstruire une armée, ce qui ne se fait pas en 5 minutes. A noter que le champ de bataille ne permet d’afficher qu’une centaine de troupe en même temps (tout en 3D je rappelle) et qu’il fera apparaître au fur et à mesure des morts, de nouveaux belligérants sur le champ de bataille de manière à ne pas diminuer de trop le framerate de votre machine.

Vous allez rapidement être grisé par la possibilité d’évolution de votre groupe qui deviendra plus ou moins puissant, selon vos possibilités de commandement mais aussi d’évolution de vos troupes. Au fur et à mesure de votre évolution, après avoir quitté Zendar, vous allez voyager dans le monde sur la carte 3D et verrez que le monde est vaste.


A noter que si vous possédez la bonne compétence, vous pourrez voir les traces des différentes troupes qui sont passées là où vous allez. Encore une bonne idée des développeurs. De plus pour l’histoire, les villes dans lesquels vous vous rendrez vous proposerons de prendre part à la guerre qui les opposent (2 factions rivales) et vous proposeront des quêtes. Mais si vous souhaitez rester neutre à cela, rien ne vous empêche de faire les quêtes des PNJ rencontrés. Vous aurez même l’opportunité de délivrer un personnage qui pourra vous aider et sur lequel vous pourrez interagir comme vous le souhaiter.

Mais, si les combats sont très bien rendus, il manque un fil conducteur au jeu. Bien sur les PNJ que vous rencontrerez vous proposerons des quêtes tout comme les deux factions qui régentent le monde, mais rien de personnel, pas de trame scénaristique qui comblerait un background de votre personnage totalement absente. J’ai aussi noté que la musique était superbe. Elle vous immerge encore plus, avec une rare intensité qui apparaît juste au moment ou vous charger avec vos guerriers sur le champ de bataille. Les bruitages eux, sont plus limités.

Les développeurs ont donc fait très forts avec ce RPG orienté simulateur de bataille avec de très bonnes idées qui ne demandent qu’à s’affiner car, même si le jeu est en vente sur le net, reste toujours en béta. En tout cas, même s’il n’a pas le dernier moteur graphique et s’il n’est pas facile, Mount and blade se montre très jouissif et immersif grâce à de bonnes idées très bien rendues. A essayer de toute urgence….

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