Après un article sur la narration et le gameplay de Sovereign Syndicate, voici une traduction d’un article de Gamebanshee au sujet de Sovereign Syndicate.

Après avoir participé à la Pax East 2023 de cette année, l’équipe de Gamebanshee s’est récemment agrandie a eu l’occasion de discuter avec le fondateur et producteur de Crimson Herring Studios, Isaac Otway, au sujet du prochain RPG steampunk narratif de son studio, Sovereign Syndicate.

Pour résumer l’interview, on y apprend pourquoi les développeurs ont décidé d’opter pour un trio de personnages préfabriqués (un magicien minotaure, une courtisane corsaire, un nain et son automate) et les perspectives uniques qu’ils apportent à la partie. Le nain, en particulier, établira certains parallèles entre l’avènement moderne de l’intelligence artificielle et l’époque victorienne, avec des robots autonomes fonctionnant à la vapeur.

On nous dit également que le jeu est structuré de telle sorte que nous passerons d’un personnage à l’autre à des moments prédéfinis et que nous devrons alors faire face aux conséquences de nos actions antérieures, et que nous pourrons même parfois rencontrer nos anciens avatars.

Ensuite, nous avons l’occasion d’en apprendre plus sur les influences de Sovereign Syndicate. Crimson Herring Studios étant une société canadienne, BioWare est bien sûr une grande source d’inspiration pour eux. Mais des jeux comme Shadowrun, Disco Elysium et Arcanum sont également mentionnés.

En allant un peu plus loin, certains aspects de Sovereign Syndicate peuvent être attribués à divers mythes et pratiques grecs. En particulier, le jeu met en scène des personnages de minotaures et de centaures pour donner une touche de fantstique à un univers plus traditionnel. La théorie humorale est également une influence majeure sur les systèmes du jeu.

Au-delà de ces considérations, le jeu s’efforce de donner une impression d’authenticité et, à ce titre, ses textes s’inspirent directement des œuvres de Jules Verne et d’autres écrivains similaires, mais aussi, plus profondément encore, de références et de documents historiques variés.

En ce qui concerne les systèmes, Sovereign Syndicate utilisera des cartes de Tarot au lieu de dés pour ses différents contrôles de compétences. Non seulement cette façon de faire est en synergie avec le cadre du jeu, mais elle introduit également une complexité supplémentaire en vous permettant de compter les cartes et de décider quand aborder tel ou tel contrôle et comment truquer les choses pour avoir une meilleure chance d’obtenir un bon résultat. Et apparemment, si vous échouez à un test de compétence, vous obtiendrez de l’expérience, ce qui est une façon d’apprendre de l’échec.

S’appuyant sur l’histoire alternative de l’époque victorienne, Sovereign Syndicate utilisera diverses régions du cerveau, comme l’envisage la phrénologie, pour ses compétences, tandis que les aspects de la personnalité issus de la théorie humorale vous permettront de développer vos personnages au fil du temps en favorisant certains types de décisions.

Enfin, on nous parle du développement du jeu et de la façon dont il a commencé comme un projet passionnel pendant la fermeture du COVID, mais qui a finalement évolué en un mastodonte narratif totalisant environ 500 000 mots de texte. On nous dit également qu’à l’heure actuelle, le jeu est à environ un an de sa sortie.

Compte tenu de l’intérêt qu’il suscite, nous ne manquerons pas de garder un œil sur ce projet.

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