samedi, avril 20, 2024

Balrum – Test 2

Ce test a été écrit par Kylelesage et publié à l’origine le 26 avril 2016
sur le site RPGFrance.

NOTES FINALES

Note de l'auteur
7
Note RPG
8

Après un projet Kickstarter réussi de justesse durant l’été 2013, Balcony Team, qui est composé de deux amis, a pu se lancer dans le long développement de Balrum la conscience tranquille. Étant sorti de ma grotte il y a trois mois à peine, je ne connaissais pas ce jeu. Alors, vous n’allez pas trouver dans ce test une comparaison entre les promesses et le résultat, mais bel et bien un jugement du jeu tel qu’il est actuellement. D’accord, mais c’est quoi Balrum ? Sorti officiellement le 1er mars 2016, il s’agit d’un RPG à vue isométrique dans un monde ouvert, avec des combats au tour par tour, du craft, des familiers, de la survie, du housing, des… Oh là ! Calmez-vous mon brave. Laissez-moi plutôt vous raconter en détail de quoi il en retourne !

Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas.

Dans l’histoire, vous incarnez un jeune homme qui mène une vie paisible avec son grand-père dans un petit village. Un soir où vous revenez victorieux de la chasse avec un ami, vous voyez que votre maison a pris feu ! Heureusement, votre grand-père est sain et sauf et a pu éteindre l’incendie à temps. Hélas, une autre maison du village a entièrement brûlé et la famille qui y vivait est portée disparue ! N’écoutant que votre bon cœur, vous allez enquêter sur ces mystérieux événements. Il faut dire que votre village se trouve à Darkwood, une forêt qui a mauvaise réputation car de terribles choses s’y sont produites par le passé. Lorsque vous n’étiez qu’un enfant, vous et le reste du village furent obligés de fuir ici pour échapper aux rebelles qui ont attaqué le royaume et renversé le roi. Allez-vous retrouver la famille ? Allez-vous enfin connaître la vérité sur ce lieu ? Il faudra jouer pour le savoir. L’histoire ne vous surprendra pas mais ne vous déplaira pas non plus. C’est classique mais efficace. Balrum est pour le moment totalement en anglais, mais la traduction française faite par vos compagnons gobelins est déjà prête ici.


Si vous découvrez Balrum avec ce test, vous vous demandez sûrement à quoi ça ressemble. Il est en vue isométrique et a une patte graphique minimaliste, pas toujours belle ou lisible. Vous pouvez vous déplacer avec les touches ou la souris. Quand tout va bien, le jeu se passe en temps réel mais dès que vous débutez un combat, on passe à du tour par tour. Pas de points d’action ici, chacun fait un seul mouvement ou une seule attaque à la fois. Le reste du temps vous allez explorer le monde ouvert ou faire des quêtes pour gagner de la précieuse expérience. Il y a également de nombreux mécanismes de jeu comme la gestion de la faim et de la soif, la possibilité de construire une maison, une ferme ou bien de fabriquer des armes et armures. Beaucoup de choses à faire que je vais vous détailler plus tard. Mais avant, parlons d’une chose importante dans les jeux de rôle : l’évolution de votre personnage !

Si le loup y était, il nous mangerait ! 

Quand vous lancez une nouvelle partie, vous pouvez créer votre personnage. Enfin, « créer » est un bien grand mot, car vous devez juste lui attribuer un nom, des points de caractéristiques et choisir ses premières compétences. Les caractéristiques, il y en a cinq : Force, Vitalité, Dextérité, Intelligence et Sagesse. Je ne vais pas vous faire l’affront de vous expliquer à quoi elles servent, mais vous l’aurez compris : votre héros peut devenir un Guerrier, un Archer ou un Mage. Rien de surprenant donc. Quand vous récoltez suffisamment de points d’expérience pour passer un niveau, vous gagnez un point de caractéristiques ainsi que cinq points d’apprentissage. Ces derniers permettent d’acheter des capacités ou d’augmenter ses caractéristiques auprès d’un entraîneur. Les capacités servent pendant les combats, j’y reviendrai plus loin.

Pour trouver des choses moins habituelles, il faudra se tourner du côté des compétences qui sont au nombre de quatorze. Chacune dispose d’un niveau vous octroyant divers avantages. Pour apprendre une compétence ou monter son niveau, il faudra trouver quelqu’un qui puisse vous l’enseigner. Trois d’entre elles sont liées à votre manière de combattre : Art de l’épée, Archerie et Arcane. Vous pouvez vous spécialiser dans une seule ou bien vous diversifier dans deux. Impossible d’avoir les trois en même temps par contre. Monter leurs niveaux vous permettra d’apprendre et d’utiliser des capacités plus puissantes pour les combats. Dans les compétences connues, on trouve une compétence de crochetage, une pour la fabrication et pose de pièges et deux autres pour le craft : une pour les armures et une pour les armes. Il y a également une compétence pour l’alchimie et une autre pour la cuisine. Oui, vous pouvez vous faire de bons petits plats. Dommage qu’ils ne vendent pas de viande d’ours dans mon supermarché, pour que je puisse refaire les recettes chez moi…


Dans les moins classiques, on trouve une compétence de survie. De base, vous pouvez poser une tente au sol avec du bois et du cuir pour y dormir ou entreposer des objets. Non seulement la compétence améliore la qualité de la tente, mais elle diminue également la vitesse à laquelle vous allez avoir faim et soif. De plus, elle vous donne une chance de tromper la mort – et je ne vous parle pas d’infidélité à la Faucheuse –,  ce qui vous permet de ne pas mourir lorsque vos points de vie atteignent zéro. Autre domaine, autre compétence : la chasse. À savoir que, dès le début de votre aventure, vous avez un chien auquel vous pouvez donner des ordres simples : va là-bas, attends, attaque… Mais comme un chien c’est so cliché, la compétence de chasse vous permet de dompter de nouvelles bêtes. Chaque animal aura quelques compétences uniques pour vous aider durant les combats. De base, leur comportement est géré par l’IA. Et ça peut aller, ils ne sont pas trop idiots. Sur une échelle de Fallout 4 à Bioshock Infinite, ils sont à peu près au milieu. Mais garde ! Ils ne sont pas immortels ! Néanmoins, ils peuvent être ressuscités avec le bon objet. Les compétences restantes sont liées au housing, donc j’en parlerai au paragraphe correspondant.

Pour conclure sur votre personnage, il possède six emplacements pour l’armure, quatre pour les anneaux et un seul pour un collier ou une amulette. Les équipements sont très variés et nombreux. Les meilleurs sont bien cachés, évidemment. Il y a également des ensembles d’armure qui vous confèrent des bonus une fois complets. Il ne faut pas négliger ceux que vous portez car souvent, ils améliorent vos caractéristiques jusqu’à deux fois leur valeur initiale ! Quant aux armes, celles de corps à corps sont nombreuses et vous proposent de combattre avec un bouclier ou à deux mains. Celles à distance et les bâtons de sorcier seront moins diversifiés cependant. À noter que certains objets peuvent demander des prérequis sur les caractéristiques. Les armes et armures possèdent également une durabilité, et il faudra souvent, trop souvent, les réparer auprès d’un forgeron pour qu’elles ne se brisent pas. Si jamais c’est le cas, elles ne seront pas perdues mais inutilisables le temps d’être réparées.

Quand il y en a un ça va, c’est quand ils sont plusieurs que ça pose des problèmes !

Parlons des combats maintenant. Déjà, qui combattre et pourquoi ? À part quelques animaux, toute la faune vous en voudra personnellement. Vous n’aurez pas d’humain à combattre, sauf dans de rares cas. Du coup vos ennemis seront des rats, des araignées, des larves… Tous en version XXL, bien sûr. Vous croiserez également des squelettes, des fantômes, des trolls, ou des golems. Un bestiaire assez varié pour le coup, surtout qu’ils ont tous des compétences et tactiques différentes. Les combats sont au tour par tour et à chaque fois, vous pouvez soit vous déplacer soit utiliser une capacité. Votre position sur le terrain est assez importante, car vous devez toujours vous laisser un moyen de fuir au cas où cela tournerait au vinaigre. En effet, vous courez plus vite que les autres et avez presque toujours la possibilité d’effectuer une retraite stratégique. Toutes les capacités, à part l’attaque de base, ont un nombre de tours de rechargement une fois utilisées. Au début du jeu, vous n’en avez pas énormément, mais une fois que vous en aurez achetées auprès d’entraîneurs, les combats deviendront beaucoup plus tactiques, sans atteindre des sommets cependant.


Globalement, les combats sont assez difficiles, surtout si vous vous attaquez à un ennemi de plus grand niveau que vous. Dès qu’il y a plusieurs adversaires, c’est presque la mort assurée, donc il faut bien faire attention à n’attirer l’attention que d’un seul monstre à la fois. Notez que je jouais en difficulté normale, et bien que je sois mort quelques fois, je n’ai rien croisé d’insurmontable. En réalité, la difficulté sera surtout liée à votre exploration et au nombre de quêtes accomplies. Ces dernières vous feront devenir plus fort en passant les niveaux et la première vous permettra de trouver un meilleur équipement dans les nombreux contenants. Quant aux combats, autant dans la première zone du jeu cela allait, autant dans la deuxième où les monstres sont beaucoup plus forts, ils devenaient redondants.

Car après un combat, il faut régénérer sa vie. Boire des potions c’est bien, mais cela fait monter une jauge qui, une fois pleine, vous empêche d’en boire d’autres. Autant réserver cette jauge pour les combats. La nourriture ? Elle diminue plus la faim qu’elle ne donne de vie. Par contre, quand vous êtes rassasié en eau et en pitance, vous avez une faible régénération de vie. Au bout d’un moment, votre routine se résumera à cela : combat, attendre que la vie se régénère, combat, attendre que la vie se régénère… Surtout que dans la seconde partie du jeu, il y a des ennemis tous les dix mètres ! Évidemment je caricature un peu, les combats restent sympas et tout cela dépendra grandement du personnage que vous avez choisi de faire. Mais je fus pris d’une certaine lassitude en fin de jeu et je n’exprimais aucune satisfaction à réussir un combat.

Hey ! J’y suis pas allé là-bas !

Ami explorateur, bonsoir ! Balrum est un bijou d’exploration. Le monde est assez grand et propose plein de choses à découvrir. Et ne comptez pas sur les quêtes pour vous faire tout visiter. Il n’y a quasiment pas de marqueurs sur la carte, ce sera à vous d’en placer pour vous y retrouver. En vous promenant en extérieur, vous pouvez croiser des nids d’araignées, des ruines, des coffres cachés… Mais le plus important que vous pouvez trouver, ce sont des entrées de grottes ou de cryptes. On peut presque les classer en deux catégories. D’abord, des grottes où vous ne croisez qu’un seul type de monstre et un boss à la fin. Puis, il y a des grottes à puzzle où vous devez un peu réfléchir pour pouvoir accéder au trésor. Cela reste assez facile cependant, et c’est un peu dommage de ne pas être allé plus loin. Dans tous les cas, si vous comptez tout explorer et trouver tous les trésors, il vous faudra beaucoup de temps. Et de courage. Par contre, l’environnement est uniquement composé de forêts. Il y a bien deux autres biomes différents, mais ce sont des zones auxiliaires que l’on découvre assez tard. Bien sûr, des villages sont également présents ainsi que quelques ermites ou marginaux perdus dans les bois, mais globalement, vous allez toujours voir la même chose.


Votre personnage dispose d’une barre de faim, de soif et de sommeil qui peuvent monter jusqu’à 150%. Si elles sont trop basses, vous avez des malus et vous perdez de la vie continuellement. Au delà de 100%, vous avez une régénération de santé. Ces barres diminuent plus ou moins vite selon votre action. Abattre un arbre est plus fatiguant que de marcher, logique. Suite à de nombreuses remarques des joueurs, Balrum vous propose au début d’une partie une option pour que ces jauges baissent moins vite. En effet, il vous faut apprendre comment gérer tout cela, sinon vous allez manger et boire une bonne partie du temps. Mais une fois que vous maîtriserez ce mécanisme, votre personnage aura un rythme normal : il peut tenir un ou deux jours sans dormir et prend deux ou trois repas par jour. Il y a une tonne de nourriture à faire ou cuisiner. Quant à l’eau, vous transportez avec vous une gourde et vous pouvez boire aux puits et aux lacs. Pour le sommeil, un café vous remet d’aplomb ou bien il faut tout simplement dormir dans un lit qui vous appartient : chez votre grand-père ou bien à la safeplace. La safeplace ? Parlons-en tiens !

Home, Sweet Home !

À tout moment, excepté durant les combats, vous pouvez vous téléporter à la safeplace. C’est un endroit coupé du monde, où il n’y a pas d’ennemi et qui sera un terrain constructible. C’est ici que vous avez la possibilité de construire une maison. En activant le mode construction, vous pouvez placer des sols, des murs, des portes, plein de meubles et des décorations. Bien sûr, il vous faut des ressources comme du bois, de la pierre, des clous… Ce sera à vous de les récolter, de les fabriquer ou bien de les acheter. En plus de votre bâtiment, vous avez aussi la possibilité d’avoir une ferme vous permettant d’élever des animaux qui vous fourniront des ressources si vous les nourrissez convenablement. Il y a également des parcelles labourées où vous pouvez planter les graines ramassées. Avec du temps, de l’eau et du fumier, vous pouvez cultiver à peu près toutes les plantes du jeu.

Tout ce que je viens d’écrire va dépendre de vos compétences. Agriculture, pour le nombre de plantations disponibles et les types d’animaux que vous pouvez élever, Minage, pour récolter de la pierre et du minerai, et enfin Charpenterie, pour la construction de bâtiment. Une fois l’outil maîtrisé, vous avez de quoi faire de jolies choses, à condition d’y mettre le temps. Et devinez quoi ? C’est purement optionnel ! Vous pouvez tout à fait juste mettre un lit et des coffres à l’arrache pour stocker. Du coup, certains se demanderont l’intérêt d’avoir ajouté toutes ces fonctionnalités ou bien encore l’intérêt d’investir des points d’apprentissage dans ces compétences… Quand vous quittez la safeplace, vous revenez au lieu d’où vous vous étiez téléporté puis, pendant un certain temps, vous ne pouvez plus y retourner pour éviter tout abus.


Balrum vous propose également un système d’artisanat assez complet. Vous avez des recettes à suivre pour créer des objets. Cela nécessite des ressources, des outils et un niveau de compétence minimal requis. Par exemple, imaginez que vous voulez faire des clous. Il vous faut une pioche, pour casser des pierres et récolter du minerai de fer. Puis il vous faut une forge, alimentée par du bois, pour faire fondre le minerai en lingot. Enfin, il vous faut une enclume pour fabriquer les clous. Voilà un bon aperçu du fonctionnement. L’alchimie est plus simple, car à partir de matériaux bruts, de fioles et d’une table d’alchimie, vous pouvez infuser vos différentes potions. Les différentes recettes se trouvent ou s’achètent. En plus de cela, vous avez un outil de combinaison d’objets disponible tout le temps dans l’inventaire et qui ne nécessite pas de compétence. Par exemple, de la farine avec de l’eau fera de la pâte à pain qui n’attendra que d’être cuite dans un four ou une cheminée. En faisant bien attention à ne pas la carboniser. Avec le même système, vous pouvez faire des torches et des tas d’autres choses. Vous pouvez même tenter des recettes par vous-même, et peut-être que vous trouverez des formules intéressantes.

Une quête peut en cacher une autre… ou pas.

À un moment ou un autre, vous allez forcément devoir parler à un PNJ. Quand vous cliquez dessus, une fenêtre apparaît avec une brève description du personnage ainsi que les différents choix de dialogues dont vous disposez. Il y a des personnages qui peuvent vous vendre ou acheter des objets. Ils n’ont pas d’argent à l’infini, mais ils réapprovisionnent leur stock régulièrement. Outre ceux-là, les entraîneurs et ceux à qui on ne peut pas parler, vous n’avez généralement qu’un seul sujet de discussion, celui qui vous donne une quête ou la fait progresser. Elles sont assez nombreuses bien que classiques, les objectifs se résumant à : j’ai besoin de tant de choses, j’ai perdu cela, je voudrais ceci… Il n’y a qu’une seule manière de les terminer, à quelques exceptions près. De toute façon, vous n’avez pas d’influence sur le monde, qui n’évoluera pas d’un iota. Un bon point par contre, vous n’avez aucune indication précise sur le lieu de la quête. Au mieux, si votre interlocuteur connaît l’endroit, vous avez une indication du genre « un peu au sud de la cabane de Spike ». Si vous ne savez pas où se trouve ladite cabane, il vous faudra explorer ou la retrouver si vous n’avez pas mis de marqueur. Enfin, les quêtes vous donnent pas mal d’expérience, a contrario des combats qui sont plutôt avares sur le sujet.

Un peu tard dans votre aventure, vous avez le choix entre trois guildes à rejoindre pour continuer votre quête, à savoir celle des guerriers, celle des mages et celle des voleurs. Il s’agit plus là d’avoir les meilleurs entraîneurs pour votre style de combat que d’emprunter une voie différente pour finir Balrum. Pas de quoi justifier une nouvelle partie en somme, surtout que vous pouvez continuer à jouer après la fin pour terminer vos quêtes et résoudre les derniers mystères. Pour en revenir aux PNJ, ils ont un emploi du temps selon l’heure de la journée et vous attaqueront s’ils vous voient voler leurs affaires, jusqu’à ce que mort s’en suive comme au Texas. Libre à vous de riposter et de les tuer, mais sachez qu’il n’y a aucune expérience à la clé et qu’ils sont beaucoup plus forts que vous. Pour une bonne raison d’ailleurs, car ils peuvent tout à fait se battre contre un monstre s’il s’approche trop près. Ce serait dommage de se retrouver bloqué dans la quête principale à cause d’un ours qui a tué le mauvais personnage, non ? À part ce cas précis, vous ne pouvez pas effectuer de meurtre de sang-froid.


Quid de la durée de vie ? Pour ma part, en jouant en difficulté normale et ne laissant que deux ou trois quêtes derrière moi, il m’aura fallu plus d’une quarantaine d’heures pour en venir à bout. Mais si vous tombez sous le charme de Balrum, vous pouvez passer beaucoup plus de temps que je ne l’ai fait, tellement il y a de choses à explorer et d’énigmes à résoudre. Par contre, comme dit plus haut, il n’y a pas vraiment de rejouabilité possible, si ce n’est pour tester un nouveau personnage. Quoi qu’il en soit, Balrum reste une bonne pioche dans le monde des jeux indépendants malgré ses défauts. Il n’est disponible que sur Steam pour la modique somme de 14,99€.

Balrum est un bon RPG indépendant. Mélangeant habilement temps réel et combat au tour par tour, il ne reste pas avare en activités annexes, comme la possibilité de construire son chez-soi comme on le souhaite. L’exploration est intéressante, rafraîchissante, et il vous faudra du temps pour en faire le tour. Là où le bât blesse, c’est qu’il propose plein de choses mais ne va jamais assez loin. Les quêtes n’ont rien d’exceptionnel, et les combats finissent par ne plus être aussi intéressants qu’on pouvait l’espérer. Mais je garde bien à l’esprit qu’il s’agit là de la « première fois » de Balcony Team. Et puis malgré ces défauts, je n’ai pas boudé mon plaisir et je l’ai fini avec satisfaction. Et la traduction française est disponible, alors si vous êtes tenté, vous n’avez plus aucune excuse !

+ Plein de choses à explorer et découvrir
+ Les combats sympathiques mais…
+ Bonne durée de vie
+ Très diversifié dans les activités : housing, farming, crafting…
+ Le joueur n’est pas tenu par la main

Note RPG 4 sur 5
Note testeur 07 sur 10

– Les déplacements, pas toujours maniables
– … lassants vers la fin
– Quêtes trop classiques
– … mais elles ne sont pas nécessaires, à quoi bon ?

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